Lysander - I've never felt more alive since I'm dead. [Terminé]

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Mer 23 Avr - 1:43

Identité
Date du décès - Morte le jour même de la nouvelle année, le 1er janvier 2014. Étrange manière de débuter l'année...
Cause de la mort - Suicide par médicaments.
Péché - Orgueil.
Nationalité - Née en Angleterre.
Prénom Nom - Lysander Fetherstonhaugh.
Age d'apparence - 25 ans.
Profession - Médecin.
Signe Distinctif - La jeune femme est victime d'une maladie psychologique relativement rare, du nom de « Trouble Dissociatif de l'Identité », plus communément appelé « TDI ». En effet, la jeune femme subit un dédoublement de la personnalité, allant jusqu'à matérialiser cette personnalité sous la forme d'un collier qu'elle a baptisé « Jim », avec qui elle tient des discussions comme avec un être humain et qu'elle considère comme tel.

Caractère

What's the fuck is wrong with you ?!

Qu'ai-je fait de mal ?
Dieu seul sait combien de fois Lysander s'est posé cette horrible question, ne comprenant pour quelle raison l'accès au Paradis et au bonheur éternel lui était formellement interdit, considérant cette punition comme une injustice... Il est pourtant vrai que Lysander a toujours été une personne droite et infiniment respectable (professionnellement parlant, bien sûr), servant d'exemple à de nombreuses, ô très nombreuses personnes malgré son ego et sa fierté surdimensionnée...

Courageuse, n'ayant certainement pas peur de mettre la main à la pâte, la jeune femme s'est longtemps tuée à la tâche afin d'atteindre une situation stable autant financièrement que professionnellement – sans la moindre aide familiale ni reconnaissance de son travail acharné. De toutes façons, elle ne désirait aucune reconnaissance. Elle se foutait totalement que l'on soit fier d'elle ou non... Sa famille ? Qu'importe ! Elle les a toujours considérés comme des pantins inutiles dans sa vie. Tout ce qu'elle désirait, c'était de l'argent et la réussite personnelle en guise de récompense...

Ambitieuse, elle a toujours appris à viser haut. Très haut, trop haut, et cette ambition acharnée l'a conduite jusqu'à côtoyer un poste de médecin de son vivant (et de son non-vivant également, d'ailleurs), dont elle n'a malheureusement pas pu profiter très longtemps ; la mort l'empêchant de pouvoir aller plus loin – ben oui, la mort c'est quand même une bonne raison d'arrêter de travailler, non ?... Parfois décrite comme trop obstinée, son obsession la poussait jusqu'à la réussite, et là était l'une de ses plus grandes forces, force parfois incomprise de ses soit-disant proches. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'elle s'en fichait !

On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Je ne sais pas si on peut vraiment qualifier cela comme une qualité, mais... Indépendante et extrêmement autonome depuis son plus jeune âge à cause d'une famille bien trop laxiste au sujet de l'éducation, la jeune femme a appris à ne compter que sur elle-même, et à ne jamais demander d'aide à qui que ce soit, et à toujours refuser la moindre aide, financière ou non. Malheureusement, cette autonomie excessive lui a coûté la vie...

Prendre conscience de ses défauts était bien plus difficile...
Insolente, Lysander ne s'est jamais montrée un tant soit peu respectueuse auprès de qui que ce soit. Culottée, blessante, ignorant le moindre ordre ou conseil... Il n'a jamais été aisé de discuter avec elle, qu'il s'agisse d'amis, de famille... ou même de professeurs, les attaquant bien souvent personnellement. Inutile de préciser que sa scolarité n'a donc pas été de tous repos – c'est à se demander comment elle a pu obtenir son diplôme de médecine...

Vaniteuse, sa fierté l'emportant avant chaque sentiment ou état d'esprit - enfin, si sentiment il y a, car parfois nous sommes réellement en droit de nous poser des questions... Cette fierté misérable, fruit malsain d'une éducation incomplète ! Lysander ne se rend même pas compte elle-même de son air hautain et de sa façon d'être totalement orgueilleuse ! Oui, si ledit orgueil omniprésent n'avait pas existé, Lysander serait sans doute toujours en vie ; ou certainement à baigner des jours heureux au paradis... Malheureusement, il est bien trop tard pour elle...

Froide, établir des liens sociaux avec elle s'avère donc être extrêmement difficile... Parlez avec votre congélo', ça aura le même effet. Elle est effectivement très rude à approcher, et encore faut-il supporter son tempérament glacial une fois ami avec elle... Bien qu'elle n'ait jamais eu véritablement d'amis. Si vous ne faites pas d'efforts et ne prenez pas sur vous pour vous rapprocher ne serait-ce qu'un tout petit peu d'elle... Ce n'est pas elle qui risque de faire le moindre effort. Froide comme de la glace, elle risque au contraire de tenter de s'éloigner de vous. C'est certain.

Solitaire, elle estime n'avoir besoin de personne. Strictement personne, pas même pour ses liens sociaux... Il est difficile de s'imaginer qu'elle a déjà été en couple, une fois. Oui, une seule fois. Une histoire idiote de deux mois, sans le moindre sentiment. Sans doute une relation purement sexuelle... Le reste n'étaient que des histoires sans importance, des histoires d'une nuit, histoire de se satisfaire... Des besoins humains. Rien de bien glorieux. Cela est amusant de dire que son meilleur ami est un dédoublement de sa propre personnalité... « Jim » s'avère être son meilleur ami... Oui, il n'est plus secret que de dire que Lysander a du mal avec le contact humain. Nous pouvons même aller jusqu'à dire qu'elle hait cela...

Sarcastique, elle risque fort de vous blesser dans ses propos. Bien que ce ne soit pas forcément méchant – bien que, soyons honnêtes, elle n'en a pas grand chose à foutre que vous soyez blessé ou non. Son humour est... disons très personnel. En clair, si vous n'aimez pas l'humour noir ni les moqueries, passez votre chemin ! En revanche si vous appréciez le sarcasme... Vous apprécierez Lysander, car avec elle, vous en aurez à gogo...

What about Jim ?

Jim est représenté dans l'esprit de Lysander comme un jeune homme d'une quinzaine d'années, pourtant très mature pour son âge.
La personnalité de Jim est assez agréable et semble facile à cerner. Semble seulement. Il fait tout pour se montrer sociable, agréable, amusant et ouvert d'esprit, obligeant Lysander à se sentir très à l'aise en discutant avec lui – au point de devenir son meilleur ami... Oui, Jim la connaît, et il la connaît suffisamment pour la mettre totalement en confiance. Il adore ça. Lysander avale la moindre de ses paroles, ne se rendant même pas compte que la plupart de ce qu'il dit ne sont rien d'autre que des mensonges... Jim est d'ailleurs la seule « personne » suscitant tant d'intérêt de la part de Lysander.

Jim est loin d'être fait que de qualités. Il ne se cache absolument pas d'être totalement prétentieux et égocentrique, rien de bien concret pour énerver la jeune femme. Ces traits de caractère de Jim ne l'ont jamais réellement dérangée... Ce qu'elle ignore, c'est que Jim est un véritable arracheur de dents. Menteur comme il n'est pas permis, Jim cache sa réelle personnalité : cruel et sans-coeur. Lysander a la fâcheuse tendance à fermer les yeux sur ces défauts, faisant aveuglement confiance à Jim, malgré de nombreuses déceptions de sa part, persuadée que Jim est la seule personne à l'accepter telle qu'elle est.

Dupée par sa propre folie...

Physique

Ashes to ashes, dust to dust...

Sur le crâne de Lysander trônent de magnifiques cheveux de couleur rose (fruit d'une coloration) incroyablement doux et soignés. Le nombre de produits qu'elle utilise pour entretenir sa chevelure sont difficiles à compter – et tous de luxe, eh. Sa coupe est rangée sur la gauche, laissant tomber fièrement de longues mèches roses ondulées sur son épaule. Une frange raide tombe sur son visage du côté droit, cachant quasiment son oeil. Une coiffure plutôt originale, en somme... Sa chevelure constitue pour elle la partie la plus importante de son physique... Elle en prend le plus grand soin. Son regard bleu est froid, hautain et sévère, pouvant vous glacer le sang instantanément. Un seul regard suffit à vous déstabiliser. Ses sourcils arqués ne font que renforcer cette impression de sévérité. Son nez est finement dessiné au centre de son visage. En dessous, de fines lèvres légèrement rosées trônent fièrement.

Un corps fin et pourtant robuste, accompagné d'une démarche droite, vive et fière. La jeune femme s'est toujours énormément dépensée, ce qui lui a permis de se créer une musculature respectable pour une femme et un corps pourtant si svelte - mesurant 1 mètre 67 pour 58 kilogrammes. Bien souvent décrite comme « sexy », la jeune femme n'a pourtant jamais réellement apprécié son physique, sans en faire une obsession. Il est donc évident qu'elle n'use pas de ses « charmes », pensant qu'elle n'en possède pas plus que ça – ce qui est totalement faux, car son charme n'a d'égal, et ne se met donc pas en valeur vestimentairement parlant. Malgré le fait qu'elle ne possède pas de décolleté généreux ou de mini-jupe, elle n'en reste pas moins attirante... Le ventre de la jeune femme est incroyablement plat, ne laissant pas place à la moindre rondeur – histoire de mettre un peu plus en valeur sa poitrine de taille moyenne. La taille de la jeune femme est tout aussi fine, laissant place à de longues et fines jambes élancées. Les bras de la jeune femme sont eux aussi fins et sveltes, laissant penser à une force inexistante. Et pourtant...

Histoire

Tell me a funny fucking story.

informations:

- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- La mort, Jim. Nous sommes morts.

1er décembre 2013
un mois avant la mort

Numéro 286. Je cours à travers les couloirs glauques de cet hôpital sinistre. Je fuis la réalité. Ma réalité. Qu'est-ce que ma réalité ? Ma folie. Mais je suis bien trop bornée pour m'en rendre compte. J'entends les râles, les cris de douleurs des patients, qualifiés comme « fous » dans notre foutue société. J'entends toute cette douleur. Je la ressens. J'entends les docteurs qui me poursuivent. Il me veulent du mal, je le sais ! Ils vont me rattraper, et ils vont m'enfermer dans cette chambre vide et mal entretenue, la porte fermée à clés. Des barreaux aux fenêtres, de peur que je me suicide, ne me laissant même pas fumer ne serait-ce qu'une cigarette. Ils me croient folle. Je les hais. Je les hais tous ! Ils crient. Ils disent qu'ils veulent m'aider. Je ne veux pas d'aide. Je n'ai pas besoin d'aide. Foutez-moi la paix.

3 Décembre 2013

Je me réveille, comateuse. Je n'ai aucun souvenir de la veille. Je ne suis pas sortie. Je suis toujours dans cet asile miteux... Je ne peux pas rester là. J'ai encore trop de choses à vivre. Une vie à créer. Des patients à soigner. Je vais bien. Je vais parfaitement bien. Pourquoi ne me laissent-ils pas sortir ? Je me lève, sors de ma chambre, me remets à arpenter les longs couloirs de ce sombre endroit. Les drogues que me donnent les médecins me créent des hallucinations, me donnant une image stéréotypée de cet hôpital psychiatrique. Des gens me bousculent. M'insultent. Me suivent. Pleurent. Meurent. Je ne suis pas en sécurité dans ce lieu malsain. A cet instant précis, j'ai l'impression que je ne vivrai jamais plus paisiblement. Suis-je condamnée à rester enfermée ici indéfiniment ? Ce lieu représente pour moi l'Enfer sur Terre. Et je n'ai visiblement aucun moyen d'y échapper... - non, ce n'est pas qu'une impression.

Je descends des dizaines d'escaliers, à la recherche désespérée d'un endroit tranquille. D'un endroit ne serait-ce qu'un peu sain... Je suis essoufflée. Je veux rentrer. Je veux rentrer chez moi, seule. Je veux que tous ces gens disparaissent. Je veux qu'on me comprenne. Je ne veux pas être soignée. Je n'ai pas besoin d'être soignée ! Que diable ont-ils contre Jim ? Il ne leur a rien fait. Pourquoi veulent-ils le détruire... ? Je ne comprends rien. Plus rien. Tout est flou. Tout est triste. J'erre sans but dans ce bâtiment sordide.

??? décembre 2013

Les jours passent, rien ne s'arrange. Des cernes se creusent sous mes yeux comme pour creuser ma tombe. Tout ce que j'ai connu, tout ce que j'ai bâti avec force et endurance, tout est parti en poussière. La souffrance qui m'habite n'a d'égal. Injustice. Mensonge. Tromperie. Je ne fais confiance à personne. Je suis brisée. Je marche dans la cour de l'établissement en fumant une cigarette, regardant dans le vide. Mon envie de survivre se dissipe peu à peu. Jim refuse de m'adresser la parole pour une raison que j'ignore, les médicaments que me filent ces connards me font maigrir, et je n'ai parlé à personne depuis plus de 10 jours. Je soupire, grogne. Je finis ma cigarette et la jette loin. Je m'assois sur un banc. Je regarde mes mains. Je joue avec mes pouces, chante, ferme les yeux. Le temps est si long...

- Hello !

Je sursaute et me redresse, me mettant quasiment au garde-à-vous. Une leur d'espoir dans l'obscurité. Cette voix m'est familière. Elle résonne en moi. Mon rythme cardiaque accélère. Mon âme brisée se reforme, mais n'affiche pourtant qu'un léger sourire. Je n'hésite pas un instant. Il s'agit de Jim. Il se décide enfin à me reparler.

- Un revenant... Tu te décides enfin à arrêter de faire la gueule ?
Jim rit. Fort.
- Je faisais pas la gueule. Je réfléchissais à un moyen de sortir d'ici.
-Qu'est-ce que ça donne ?
- On en parlera au moment voulu.
Je ne réponds pas. S'il ne veut pas me le dire, il a sans doute ses raisons.
Qu'importe.

???

Je perds la notion du temps. Je ne sais même plus quelle heure il est, ni quel jour nous sommes. Trois jours que je n'ai pas mangé, et pourtant toujours aussi peu d'appétit. Des patients me proposent de la drogue, de l'alcool, on me propose parfois même de quoi me suicider. Les gens se battent, se blessent, des personnes se font violer, certains se font souffrir mutuellement... Je n'avais jamais les choses de manière aussi sombre que je ne les vois aujourd'hui. Je vois à présent l'être humain comme un animal. Un vulgaire et grossier animal. Une angoisse constante m'habite. Une angoisse que je ne saurais décrire... Il n'existe aucun endroit aussi malsain que celui-ci. Aucun !

???

Je craque. Mes bras mutilés n'en peuvent plus. Mon âme brisée se déchire un peu plus chaque jour. Foutus médecins. Qu'est-ce que je fous dans cet asile de merde ?! Je ne suis pas folle ! Je ne l'ai jamais été !
Une échappatoire ! Pitié. Trouvez-en une. Je ne tiens plus. Les cris affreux de ces patients torturés, les harcèlements que j'endure... ! C'en est trop ! Je dois sortir. Vite ! De la thérapie ? Mon cul ! De la torture ! C'est leur mot d'ordre. Traités comme de vulgaires animaux ! Humiliés ! Raibaissés ! Tués psychologiquement ! Traumatisés ! Ils nous montrent l'humanité sous son pire visage. Je ne veux pas. Je ne veux pas faire partie de ceux là ! Il faut que je sorte. Tous les moyens sont bons...

Je déchire ce foutu numéro accroché à ce qu'ils osent appeler une robe d'hôpital qui fait ma pseudo-identité. Numéro 286. Allez au diable. Les yeux injectés de sang, folle de rage, je monte au dernier étage, prête à faire n'importe quoi. Je dois sortir. J'ai un besoin VITAL de sortir ! Je cherche tout. N'importe quoi. N'importe quelle chose qui peut-être capable de me sortir de là. Je suis capable de tuer.

- C'est le moment.

Surprise, j'arrête tout. Pourquoi me parle-t-il maintenant ? Pourquoi ne me laisse-t-il pas faire comme il le fait toujours ? « C'est le moment » ? Qu'est-ce qu'il entend par là ? Le moment de quoi ?...

- Lysan'. Je t'en prie, écoute-moi, pour une fois. Ta vie en dépend. Prends dans ta main les médicaments qui se trouvent devant toi.

Qu'est-ce qu'il me dit ? Il parle de la boîte de médicaments devant moi ? Bon... Je n'ai plus rien à perdre. Je les prends donc. Je me demande à quoi il pense, mais j'attends le reste de ses consignes.

- Avale les.
- Pardon ?
- Avale les.
- Tu es fou ? Je vais mourir !
- Quelle différence ?

Il a raison. Entièrement raison. Je ne peux pas. Je ne peux plus. Il faut que je me rende à l'évidence. Ma vie... S'achève ici.
J'ouvre la boite de médicaments.
J'en vide son contenu dans ma main.
Je regarde une dernière fois cet enfer.
Et j'avale.

Je m'écroule.
Un flash.
Et puis...
Plus rien.

???

J'ouvre les yeux. Perdue. Endormie. Comateuse. J'ai l'impression d'avoir dormi pendant une éternité. Je me relève. Tout est flou. Le brouillard est consistant, il n'y a l'air d'avoir aucun moyen de revenir en arrière. Pour la première fois je me sens... libre.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- La mort, Jim. Nous sommes morts.

La mort m'a sauvé la vie.

Joueur
Crédit de l'avatar - Image du jeu Final Fantasy XIII, Lightning.
Who are you ? Mon nom est Ecstasy sur Internet. c:
Comment tu nous as trouvé ? Totalement par hasard.
Des remarques particulières ? Qu'est-ce qu'il est beau et complet. ^_^

Friends in Death

Tanatos

Tout est de sa faute. L'Enfer. Si je suis ici, c'est entièrement de sa faute. Mais elle ne fait que son travail. Il serait injuste de la détester... Mais je ne peux m'empêcher d'éprouver un ressentiment à son égard, m'empêchant de l'apprécier...

Adam

Quel fanfaron. Je viens souvent dans son bar, uniquement dans le but de boire... Mais à chaque que fois, il me taquine, tente des approches... Comme pour me faire rire. Bien sûr, il est sympa. Mais je n'ai pas tellement l'intention de me rapprocher de lui...

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