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 Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg]

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MessageSujet: Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg]   Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] EmptyLun 11 Aoû - 13:01


Les humains,
ces paresseux.

« Rien n'est plus fatigant que la paresse. »
Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] Tumblr_mnqugmVVJl1s5hk8lo1_500
Regardez cet amas putrides de larves qui se prélassent dans leur lénifiant fauteuil. On pourrait bien les qualifier d’opprobre de l'espèce humaine mais celle-ci n'est-elle pas elle-même une ignominie sans nom? Que cela soit un pêché ou un autre, le résultat est identique, il n'y en a pas un qui bat l'autre même si subjectivement il s’esclafferait que la colère décroche le gros lot. Mais placer une chose au-dessus d'une autre reviendrait à le considérer différemment et c'est hors de question, il doit rester magnanime, cela ferait bien trop plaisir à son frère que de savoir qu'il le hais davantage que d'autre. D'ailleurs venons en à ce sujet qui l'agace, n'y a t-il pas un paradoxe même dans le mot misanthrope? Haïr le genre humain? Qu'est-ce que c'est que ça? La haine n'est-elle pas un rang plus élevé que "ne pas aimer" ou mépriser les humains? Il y a comme de la considération, de l'importance donner à ceux-ci, oui c'est un bien trop grand mérite. Qui est le con qui a dit qu'il n'y a qu'un pas de la haine à l'amour? Quel belle connerie. Ça n'arrivera certainement pas. Rien de tel ne s'est jamais produit dans la vie réelle alors ce n'est pas ici-bas, en enfer, là où les faquins pullulent, que tout va prendre un tournant bien moins drastique.

Alors on pourrait se demander ce qu'il fait ici, parmi ces écervelés, à devoir supporter tout ce qu'il entend, leurs histoires, leurs tohu-bohu dont il y avait de quoi en devenir sourd. Eh bien, monsieur est venu pour la simple raison qu'il voulait réfléchir autour d'une bonne tasse de thé. On croirait voir un british à sa pause gouter mais que voulez-vous, il y a aussi des éléments dans ce monde qui ont au moins le mérite de compter à ces yeux. Il avait besoin de cela c'est pourquoi il s'est assis un peu à l'écart histoire de pouvoir au moins s'écouter penser. Il a peut-être trouver une tactique, oui, une tactique pour "se venger". Il est parfaitement serein et pourtant ses desseins se forment peu à peu, envisager toutes les possibilités, frapper là où ça fait mal, créer une guerre capable de remuer l'enfer, briser ce système humain crée en place. Rien n'est infaillible, que cela soit crée par un diable ou non, si cela suit le principe humain alors il y arrivera, oui, parce que se sont des pêcheurs, parce qu'ils ne demandent qu'une petite impulsion pour les guider, parce que même ces soient disant dieux sont plus humains qu'ils ne le pensent et très orgueilleux. Il jouera là-dessus, il fera briller la petite étincelle qui ne demande qu'à être réveiller.

Les créateurs? Ce ne seraient pas évident avec eux, il faudrait voir si eux-même apprécient leurs "enfants". "Cerbère"? Il n'y avait qu'à faire parler son estomac sans y perdre des plumes. Nessie? Il n'en savaient rien, elle pourrait être autant neutre, qu'avec lui ou contre lui, il est également un humain et elle est aussi très arrogante, peut-être la vengeance serait une raison suffisante pour l’amener à se rebeller. La faucheuse? Même pas la peine d'y songer, il ne pourrait jamais rallier la mort à sa cause...hum à voir. Narcisse? Il suffisait d'un peu de paroles laudatives et de provoquer avec sagacité la supériorité de celui-ci; pourquoi devrait-il obéir à qui que ce soit, n'est-ce pas? Attila? Les colériques sont bien connus pour être imprévisible alors il s'en méfie mais il devrait pouvoir lui rappeler ces gloires passés et ranimer son esprit combattif et sanguinaire. MacBeth? Il a un très grand rôle à jouer comme dans l’œuvre, il suffit de le lui rappeler par contre avec l'autre homme à ses côtés, la tâche ne va pas être simple. Il avait entendu parler d'une Cléopâtre mais connaissant historiquement la personne il ne pense pas réussir à la convaincre...quoique... Quant au dernier, n'est-ce pas le roi Midas? Comme dans le conte? Chez les avares? Il faut voir sa personnalité mais il n'est peut-être pas là de bon cœur.

Les "boss" des quartiers c'est une chose mais ce qui compte le plus ce sont ces humains, il faut une rébellion, leur rappeler qu'ils peuvent faire bouger ces enfers car ils ont le pouvoir du nombre malheureusement fort et de constater qu'à travers les âges, les humains sont devenus paresseux, sans être pour autant classé dans cette catégorie. Lui-même est un paresseux quand on y pense alors il ne peut pas leur en vouloir. Se complaisant dans son rôle, il l'avait tellement privilégier qu'on aurait presque pu dire qu'il c'était perdu en cours de route, étaient devenus un de ces automates qui feraient comme ces humains, suivre son laborieux quotidien et se réfugiant dans les livres, toujours plus de savoir au point de s'ennuyer sévèrement en cours. Oui, s'il était rester là-bas c'est pour en savoir plus mais il n'était pas si feignant, il avait fait des efforts même s'il abhorrait les humains il était aller en psychologie pour mieux les comprendre. Il était une pâte à modeler, qui s'était modeler en fonction de ce qu'il avait appris, expérimenté au fur et à mesure des années et de ses connaissances. Fort triste est de constater qu'il en faut bien peu pour s'attirer les foudres et l'antipathie des gens que le contraire. Cet impression que l'on juge chacune de ces actions, paroles, ces regards sur vous, comme si l'on attendait une erreur pour propager la rumeur, ces même individus qui mentionnaient qu'il faut être naturelle, que l'être humain est voué à faire des erreurs, que ce n'est pas grave. Bande de sales hypocrites. Il est là, il observe, il écoute, il analyse et il est arriver à une conclusion. Les humains savent très bien qu'une infime erreur peuvent les mener bien loin sous terre, la preuve avec la populace qui peuple les enfers. Alors qu'ils arrêtent de se voiler la face en se rassurant eux-même et en rassurant les autres alors que lors de la faute, les commentaires arrivent.

Voilà qu'à force de spéculer, il en a fini sa boisson chaude. Il cogite bien trop ardemment parfois, sur des sujets qui n'ont aucun intérêt. Il n'y a pas lieu de vouloir changer la nature humaine, il devrait le savoir, sinon il ne serait pas ici. Dès le départ, il n'avait aucune chance de s'en sortir là-bas. Ici non plus à vrai dire mais au moins si on tente de le noyer il renaitra plus tard. Il ne sait pas s'il doit en être satisfait ou non, c'est plutôt digne d'une tragédie grecque; revivre constamment sa mort, même si cela a quelque chose de singulier. Reposant sa tasse délicatement sur la soucoupe, il releva son regard essayant de capter le regard d'un des serveurs. Cela aussi, cela l’agaçait, les êtres humains qui pensaient qu'en détournant les yeux ou en les fermant ils échapperaient à la réalité, ou que l'on ne viendrait pas les ennuyer. Et si l'on osait les appeler alors qu'il regardait ailleurs, il prenait ce prétexte comme acquis parce qu'il faut forcement capter leur regard pour qu'ils entendent, tiens tiens, c'est la meilleure ça. Mais oui c'est bien connu que les aveugles sont forcement en plus de ça sourd. Haaaa, enfin il n'est pas du genre à ne pas "suivre les règles" alors il attend patiemment jusqu'à croiser enfin l'attention d'un de ses garçons de café.

-Un autre thé nature, je vous prie.

S'en est vraiment fatiguant.


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Awreg A. Medur Awreg A. Medur
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MessageSujet: Re: Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg]   Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] EmptyLun 11 Aoû - 20:00




La Paresse est un vilain défaut…

La gourmandise aussi !






A
Awreg était tranquillement installé dans un fauteuil. Comme souvent, il se posait une question, une question peut-être pas existentielle mais importante. « Pourquoi classe t-on les gens quand ils arrivent aux enfers, pourquoi m'a t-on classé dans les paresseux ? » Et tout le monde aurait pu lui répondre, parce que tu n'as pas le courage de te lever pour parler aux gens, tu préfères rester assit à boire du thé, dormir et flâner. Flâner est la meilleure occupation qui soit pour le cerveau, mais pas pour les jambes, ou le corps en général.

Ce jour-là, il y avait beaucoup de carcasses entassées sur les chaises du salon de thé. Des épaves à la dérive qui dormaient profondément ou bien jouait aux cartes, rêvassait. Oui, ils étaient paresseux, oui, il ne faisait rien de leurs temps. Mais ! Parce qu'il y a toujours un mais dans l'histoire, toujours. Mais pourquoi les avoir classés par catégories ? Paresseux, gourmand, colérique, avare... Pourquoi, se demandait Awreg. Cela n'avait pas de sens, classer des humains comme on classera des esclaves à mettre dans des caisses. C'était exagéré bien sûr, car tout le monde avait tout à sa disposition pour vivre sa vie, ou plutôt sa mort, bien tranquillement. Eh puis, quand est- ce que tout ça finira ? Jamais ? La prison du temps les retenait donc tous ? Dans tous les cas, Awreg était plutôt bien installé et avait la ferme intention de passer son après-midi ici. Le lendemain, il ouvrirait sa boutique et travaillerait. Il n'aimait pas cette idée mais une fois qu'il y était... Mais la simple pensée qu'il travaillait demain et que pour le moment, il se prélassait, était plutôt agréable. Awreg s'ennuyait, il s'ennuyait profondément, mais ce n'était pas cet ennui pénible, c'était cet ennui constructif. Car toutes les formes d'ennuis, de paresse, sont utiles, constructives, sources de savoir. Cette pensée réconfortait le jeune homme des quelques pensées noires qu'il méditait juste avant. Il se demanda à nouveau pourquoi lui, Awreg, on l'avait « classé », ce mot répugnant, dans les paresseux. Pourquoi. Il aurait fait un bon gourmand, un bon coléreux, mais un paresseux ? Vous même direz pourtant que ce pêché lui convenait très bien, mais lui, il ne voyait pas les choses comme ça. La méditation, le fait de réfléchit était-il une forme de paresse ? Non, semble-t-il. Awreg reconnaissait bien qu'il procrastinait beaucoup, mais les gens confondaient bien trop souvent procrastination et méditation. Oui, trop souvent. Le jeune homme ne voulait pas rester paresseux. Mais quand on nait paresseux, on meurt ou plutôt, on reste paresseux, beaucoup de gens le disaient. Cela avait une partie de vérité puisque Awreg n'arrivait pas à se débarrasser de cette forme de paresse. Pouvait-il ne pas avoir de pêché mais être en enfer ? De toutes façons, il fallait se mettre à l'évidence : il ne réussirait pas à se débarrasser de son défaut.

Le jeune homme se demandait si les autres classés « paresseux » avait les mêmes pensées que lui. Sans doute non. Ou bien, certains... mais pas d'autres. Pourquoi les personnes non paresseuses éprouvaient presque une haine envers les paresseux ? Pas toutes, bien sûr. Un trait de caractère peut se rectifier, mais jamais partir complètement. Le caractère est une chose bien étrange, on ne peut pas savoir si c'est de naissance ou bien au fur et à mesure, les enfants n'ont jamais les mêmes pensées, le même caractère que quand ils arrivent à l'âge adulte. Awreg se souvenait bien être un enfant calme mais, assez têtu, ce dur caractère s'étant envolé avec le temps.

Il lui semblait qu'il pleuvait dehors. C'était sans doute pour cela qu'il y avait tant de monde dans le salon de thé. Enfin, Awreg n'était pas sûr, il ne voulait pas ôter son regard de sa tasse de thé pour regarder dehors.

Le jeune homme regardait le thé qui ne bougeait pas, restait statique. Personne ne le gênait. Tout le monde était dans son coin. A un bout de table, une partie de carte bien molle se déroulait. Un homme ronflait bruyamment, un autre buvait des litres de thé, une femme était debout, fixant la porte du salon, certains animaient une conversation au ralentit et d'autres se contentait de profiter de la chaleur du lieu. Awreg lui, ne voyait pas ses personnes, n'entendait pas ses personnes.

Au bout d'un long moment, il leva la tête vers la fenêtre. Il pleuvait en effet. À quoi cela servait-il, pourquoi une averse avait-elle lieu, cela n'avait pas de sens, ne servait à rien. Awreg aurait voulu qu'on le tue vraiment, ne plus vivre, même pas en enfer. L'enfer, à cet instant, lui était pesant. Il n'avait jamais ressenti cette émotion, mais en regardant ses gouttes tomber pas pour une raison précise, une rage se déchaînait dans ce corps d'homme immobile. Pourtant, Awreg ne s'était jamais si préoccupé du lieu où il se trouvait : l'enfer lu importait peu, il continuait de vivre tranquillement. Mais ce jour là, il avait le moral tellement bas, qu'il se mettait à se plaindre intérieurement. Il ne se reconnaissait pas lui-même. Le jeune homme hocha la tête pour lui-même, pour se reprendre et goûter son thé. Le liquide ne le réconforta pas pour autant. Il envoya sa tasse valser à l'autre bout de la table, sans quelle tombe. Awreg était en colère maintenant, ça y était. La pluie ne le réussissait pas apparemment. Awreg se calmait peu à peu. Mais il décida de partir de ce lieu qui commençait à l'étouffer.

Il se leva et se dirigea vers la porte, il passa devant un homme, ou plutôt un petit homme. Il avait l'air pressé, agacé surtout. Il se tourna vers Awreg et lui dit « -Un autre thé nature, je vous prie. »

Le jeune homme, quand il était de mauvaise humeur, prenait très vite la mouche. C'est alors qu'il lui répondit de la sorte, d'un ton sec, mais lent.

- Je ne suis point le serveur monsieur, veuillez m'en excusez.

Il se retourna et partit, légèrement agacé par ce petit inconnu hautain à première vu qui l'avait pris pour un de ses fumeurs de joints et buveurs de thé qui servaient.

Soudain, il se retourna aussi sec qu'il était partit pour dire à l'homme.

- Qu'est ce qui vous fait croire que je suis un de ces serveurs ?

Awreg se sentit soudain vraiment idiot. Il se contînt, attendit une réponse avec angoisse, espérant ne pas avoir réveillé quelque chose de mauvais chez cet inconnu.

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MessageSujet: Re: Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg]   Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] EmptyVen 15 Aoû - 17:53


Les humains,
ces paresseux.

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Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] Tumblr_inline_mrku52UMeW1qz4rgp
Oh. Quel drôle de situation. Était-il donc mal luné aujourd'hui. Ou peut-être cet homme. Après l'étonnement, vient la raillerie mais rien ne se traduisait sur son visage. Que cela soit ses yeux, son sourire, ses gestes, il avait un parfait contrôle de lui même si en son fort intérieur il ricanait face à cet humain qui s'emballait pour un rien. Un "coléreux" ou un colérique? Qui sait, il n'a pas assez d'informations pour pouvoir juger néanmoins.... Son regard se pose vers la seule table vide qui n'est pas encore débarrasser. Une chaise bien à l'écart de la table comme si la personne s'était levé en hâte et n'aurait pas eu l'envie de repousser celle-ci contre la table mais le point le plus intéressant était cette soucoupe et tasse à l'opposer de cette chaise. Grâce a cette chaise éloigné il était évident qu'il s'était poser là, s'il avait replacer celle-ci à sa place initiale il n'aurait rien pu en conclure. Soit ce qu'il avait commander était d'un gout douteux, soit cet individu n'était pas de bonne humeur ou les deux, hypothétiquement. Haaa il soupirait déjà intérieurement, voilà de quoi il parlait il y a peine quelques minutes, les erreurs. Cet homme confirmait bien qu'une simple erreur pouvait entrainer un conflit monstrueux, que c'est "impardonnable", que tout cela ne finira jamais, même en enfer. C'est blasant. Vraiment. Devoir toujours s'expliquer, s'excuser, bla, bla, bla. Les humains faisaient des scandales pour pas grand chose, c'est déplorable, surtout dans un lieu public, déjà quelques curieux, non, il suffit que deux humains se taisent et regardent dans une direction pour que le troupeau suivent le mouvement. Bêêêêêê~. Les rumeurs vont vite ici-bas, il ne doit pas en oublier son charmant rôle de garçon banal et sans histoire, poser le masque, restreindre ses paroles et ses gestes. Quitte a ce qu'ils se "chamaillent" faire en sorte que cela ne soit en aucun cas sa faute.

Après avoir hausser les sourcils, tu penses à quelque chose d’embarrassant pour rougir légèrement comme de honte et trembler un tant soit peu tes mains visible au-dessus de la table. Pas quelque chose de voyant ni d’exagérer car il ne faut jamais trop en faire, c'est mauvais de surjouer comme les films de série B qui ne peuvent que prêter à rire ou sourire. Tu indiques simplement qu'il s'agit d'une terrible méprise dont tu es victime mais pas seulement, lui aussi est cette pauvre chose injustement accusé d'être serveur. Les humains n'aiment évidemment pas que l'on les fassent passer pour les bourreaux et ont tendance à se cabrer a chaque médisance à leurs égards, partant sur la défensive.

-Vous n'avez pas à vous excusez monsieur, c'est à moi de vous présentez mes plus plates excuses. Ce n'est pas une question de croire que vous êtes un serveur, je n'ai pas vraiment fait attention à qui je m'adressais lors de votre passage.

Aaaah il avait dû se lever de table pour incliner le haut de son corps comme tout forme de politesse japonaise en particulier lorsque l'on commet une erreur. Ce qu'il ne fallait pas faire. Apprécier vous le spectacle foutus humains? A présent il n'aurait plus aucun moment de calme avec ces regards posés sur lui. A son tour il n'était plus vraiment de bonne humeur, il allait juste attendre que ce type parte et le suivrait quelques minutes plus tard, qui sait si cet individu n'allait pas lui réserver une surprise à la sortie alors autant être patient. Il redressa le haut de son corps et présenta une mine inquiète et confuse sur son visage, cette fois le sourire il le mettrais au placard vu qu'il ne correspondait pas à la situation même s'il en esquissait un maladroit comme le ferait quelqu'un qui sent une atmosphère lourde et essayerait de rétablir une ambiance a peu près stable. Au fond, cette histoire l’agaçait déjà, il ressentait presque de la déception, le goût amer de quelqu'un qui venait encore de lui accorder raison sur ces certitudes. Oui, les humains sont pourris, le monde d'en haut va dégringoler par nul autre que la main même des Hommes. Bien fait pour eux. Oui parfois il avait l'impression de ne pas être si orgueilleux que cela, comme s'il y avait comme une lueur d'espoir, l'espoir qu'il se trompe mais Haiko ne se trompait jamais, pas là-dessus. Les humains sont ainsi, ils ne vaillent pas la peine de se soucier d'eux. C'est trop tard, non, dès leurs existences leur destin était prédestiné à être tragique. La déception avait tendance à tourner à la satisfaction égoïste d'avoir eu raison, encore, toujours.

Oui, il avait "réveillé quelque chose de mauvais" mais cet humain, comme tout les autres d'ailleurs, ne le verrait ja-mais. Oui, il ne saurait rien de lui, rien du tout. Il serait juste un individu qui a été désagréable avec lui en l'ayant confondu avec un serviteur et pour le jeune homme il serait juste un nouveau exécrable humain qu'il oublierait bien vite. Peut-être qu'il se vengerait d'une quelconque manière d'avoir gâcher son si bref instant reposant pour une bisbille superflue. Il finirait bien par saisir une belle opportunité en chemin, peu importe le temps que cela prendra. Il a toute l'éternité n'est-ce pas? Lui aussi, il peut attendre sagement "l'erreur fatale" de cet homme. Ne pleut-il pas dehors? On dit que la météo influe sur le moral des individus. Eh ben, si même les humains sont influençable a ce point c'est vraiment pathétique. Lui il irait volontiers dehors s'amuser a sauter à pieds joints dans les flaques d'eau pour arroser les gens au passage, rien que pour avoir le plaisir de les voir s’énerver pour des évènements bien triviaux. Néanmoins il ne peut pas, pas maintenant. C'est si facile de jouer le méchant de l'histoire pour les humains qui se croient si sensationnelle pour occuper la première place dans leur vie; le protagoniste principal, le héros. Il est évident que tous les humains ont raison, font le bien de leur point de vue ou ont des excuses pour agir aussi mal, ainsi ce type doit se dire qu'il est normal qu'il s'emporte après lui puisqu'il l'avait stopper en bon chemin pour partir, qu'il n'était pas de bonne humeur bla bla bla. HAHAHA cela l'irritait vraiment pourtant il restait toujours debout face a lui embarrassé, attendant sa réponse, le verdict, le jugement pffhaha oui il se raillait de lui-même intérieurement parce que la scène était cocasse.
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MessageSujet: Re: Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg]   Les humains, ces paresseux [Pv: Awreg] EmptyDim 24 Aoû - 12:14




La Paresse est un vilain défaut…

La gourmandise aussi !






A
wreg se détendit quand l'homme lui répondit. Il reprit son calme habituelle comme une métamorphose rapide. Un crapaud qui se transforme en chat.

- Non non, mon humeur me joue des tours. Je vous prie d'accepter mes excuses car, c'est à moi de m'excuser, voulez vous que je vous paye un thé pour me faire pardonner ?

Il lui devait bien cela. Notre jeune ami avait de bons principes et tenait à les mettre en applications. Il devait payer sa bêtise. La grisaille avait eu un effet tonnerre sur lui.

Il s'assit sur une banquette en face du coin sombre de l'homme. Il sourit en fermant les yeux, comme à son habitude.

Awreg avait déduit à l'inclination de l'homme qu'il était asiatique. Chinois, tibétain, japonais, incapable de le dire, mais asiatique, oui. Depuis son arrivée aux enfers, le jeune homme n'avait pas beaucoup croisé de gens d'origine asiatique. Il y avait surtout des Européens, finalement.

Le jeune homme s'aperçut soudain qu'il avait laissé un long silence entre sa proposition et le moment même. Il s'aperçut aussi qu'il ne s'était pas présenté, c'était pourtant la moindre des choses.

- Oh... Excusez moi encore, je ne me suis pas présenté. Je suis Awreg Medur.

Pour se présenter, le jeune homme ne tendait jamais sa main, ni quoi que ce soit, il souriait les yeux fermé, lentement en disant son nom.

Il observa de plus près l'homme qui se trouvait devant lui. Il portait une tenue d'écolier. Awreg crut se souvenir que seul les Japonais portaient cette tenue, mais rien n'était sûr, aussi, il ne voulait pas faire de gaffe. Il en avait déjà fait une grosse.

Pourquoi avait-il réagit si vivement lui qui, d'habitude était si calme, lent... paresseux. Au moins, son péché ne s'était sans doute pas dévoilé aux yeux du jeune homme qui se trouvait devant lui. Cette pensée le réconfortait beaucoup. Ceci dit pourquoi donner tant d'importance à cet individu inconnu devant lui, il avait été « victime » de sa mauvaise humeur peut-être mais, sa tête ne donnait aucune envie à Awreg de l'aborder plus. Peut-être même que, en lui proposant un thé, il handicapait cet homme qui devait faire autre chose que boire un thé avec notre jeune ami. Awreg aussi, avait autre chose à faire. Il avait une soudaine envie d'aller faire le ménage dans sa pâtisserie, lui qui, d'habitude, détestait cela. Il avait aussi une soudaine envie d'ouvrir sa boutique. Eh oui, pourquoi pas, les clients, lassé du mauvais temps seraient attirés par de bonnes pâtisseries assis à une table, regardant le rideau de pluie devant la vitrine. Awreg aurait en bref préféré être ailleurs au même moment. Il n'était pas très à son aise même si rien n'en paraissait à l'extérieur où il était tout à fait décontracté. Il se demandait seulement pourquoi avait-il eu cette réaction idiote pour se retrouver maintenant là devant cet homme. Mais Awreg n'était pas du genre à se lamenter. C'est pourquoi il se dit que cet homme devait sans doute être agréable, puisqu'il l'avait été il y a quelques instants, il ne pouvait donc pas passer un si mauvais moment ici. Cette réflexion le fit sourire à nouveau. Il aurait voulu combler ce silence mais rien ne pouvait sortir de sa bouche. De toutes manières, il détestait les gens qui parlaient pour ne rien dire, qui sortaient des mots sans importance qu'ils auraient pu dire à un autre moment, plus adéquat.

Il regarda les personnes autour d'eux, cette assemblée de paresseux lui donnait franchement envie de fermer ses yeux, simplement. Et c'est malheureusement ce qu'il fit.

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(Hrp : Excuse moi pour le temps de la réponse, ça ne me resemble pas… J'ai eu un blocage sans doute ! En tous cas, j'espère te satisfaire.)
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