What's the fuck is wrong with you ?!

Gabrielle, douce Gabrielle. Son visage est aussi doux que l'évoque son nom, dessiné par ces traits fins, délicat, trahissant une jeunesse ayant tout juste atteint la maturité, illuminé par les deux pupilles d'émeraude envoûtante tapis derrière sa belle crinière dorée. Gabrielle est une belle demoiselle au corps bien fait, ses formes généreuses en faisant une femme plantureuse, qui n'aurait pas été déplaisante de croiser dans le quartier luxurieux. Ses allures autoritaires et ses airs de jeunes bourgeoises fascine, attirent, intrigue et capture. Telle une toile d'araignée.

Ashes to ashes, dust to dust...

Gabrielle n'est pas sans charme, et elle n'est pas sans les user également. Elle sait et aime séduire, notamment si cela lui permet de parvenir à ses fins. Car oui, la demoiselle est manipulatrice, sournoise, sans état d'âme, n'accordant d'importance qu'à sa réussite personnelle, son ascension sociale, ayant volontiers recours au mensonge et à la tromperie. Plus d'une personne s'est fait prendre à son petit jeu, et son palmarès est chaque jour plus grands, envoûté par sa voix et les volutes qui l'entoure. Gabrielle fume, totalement dépendante de la nicotine, s'entourant d'une fumée de nacre qui lui donne un caractère mystérieux.

Tell me a funny fucking story.

Alors que son époque et les courants de pensée de son temps ne permettaient pas à une femme de s'élever socialement, de devenir influente et reconnue comme pouvait l'être un homme, Gabrielle prit la décision de briller à sa manière. Jeune femme grandissant dans les plafonds de la bourgeoisie, elle avait toujours excellé en botanique, percevant très tôt le potentiel salvateur des plantes, mais également leurs forces meurtrières. Une force qu'elle apprit à manier selon sa volonté, l'employant sur ce mari avec lequel ses parents l'avaient marié bien trop tôt, en dépit de son véritable amour. Ce meurtre fut le premier d'une longue série, qui fera d'elle une célèbre empoisonneuse, vivant de tromperie et d’assassinat, de coucherie et de crime, se nourrissant des confessions des Grands faîtes sur l'oreiller, et du luxe que ses amants fortunés pouvaient lui offrir, avant leurs décès prématurés. La nouvelle Veuve Noire fut démasquée, et l'on ne prit pas la peine de lui offrir une cellule en prison.

What's the fuck is wrong with you ?!

Un visage terne est dépourvus du moindre éclat, des yeux dont la brillance a disparu au fil des années en enfer, le visage même de Wolfgang trahit sa philosophie particulière. Il a souvent l'air blasé par ce qui l'entoure, les traits de son visage se déformant sous la lassitude. Il n'y a que la musique classique qui le transporte, et semble éclairer son visage d'une once de bien-être. Sans elle, il semble morne, fade, et affable. Sous ses yeux aux couleurs argentés se dessinent deux poches de fatigue récurrente, passant souvent ses nuits à composer quelques symphonies, un manque de sommeil qu'il tente de combler avec de nombreuses tasses de café, dont l'odeur à finit par s'imprégner sur sa peau.

Ashes to ashes, dust to dust...

Le virtuose des enfers aime que l'on écoute ses mélodies, que l'on vénère ses œuvres, et c'est en sentant cela en son âme que Minos fit de lui un pêcheur par l'orgueil. Mais cet orgueil a raison d'être, dans sa vie comme dans sa mort, Mozart est un virtuose souvent imité, jamais égalé. Ses instruments de prédilection sont le piano et le violon, mais, en toute honnêteté, qu'importe l'instrument entre ses mains, Mozart est un génie, et il le sait. Non pas qu'il soit arrogant, plutôt qu'il déteste la médiocrité, ne mâchant pas ses mots pour critiquer, méprisant ce qui n'est pas excellent. La musique est toute sa vie, sa conception du monde même s'articulant autour d'elle. Nihiliste dans l'âme, les hommes ne sont que des notes s'enchaînant sur une partition dépourvue de sens, conduisant inéluctablement à la fin du monde.

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Cadet d'une famille de sept enfants, Mozart fut bercé par les airs de violon joués par son père, musicien et compositeur de renommée internationale. Encore enfant, il partit à ses côtés pour un tour d'Europe, un périple musical où il fit la rencontre de deux hommes qui marquait profondément sa vie, Schubert et Johann Christian Bach, le fils du grand Bach, desquels il apprendra quelques clefs de réussite, l'instruction, bien que sommaire, de chacun renforçant son génie. Car, bien que très jeune, il fit preuve de talents musicaux hors normes. Il composa son premier théâtre à l'âge de onze ans, et s'ensuivit de nombreux autres œuvres qui firent sa fortune, Sa Grandeur. Le cours des années cependant, finit par le changer. S'écartant des mondanités et des frivolités des palais, Wolfgang préférait le calme et la solitude, cherchant l'inspiration dans la retraite pour certains, soignant sa dépression loin de la société pour les autres. En pressentiment de sa mort, il entreprit la composition de la plus belle de ses œuvres. Un requiem qu'il acheva sur son lit de mort.

What's the fuck is wrong with you ?!

Tout comme son nouveau protecteur - et sa nouvelle cible -, Lorenzo est physiquement très androgyne. Il ne possède certes pas la beauté de son maître, mais n'est en revanche pas dénué d'un certain charme. Bien que de son vivant, il n'ait pris que peu de soin de son apparence physique, la découverte de toutes les possibilités peu à peu offertes aux Enfers l'a fait changer d'attitude à cet égard. Il aime changer d'apparence en fonction de son humeur, bien qu'il arbore souvent une chevelure mi-longue teinte en un rouge éclatant. Il adopte une tenue vestimentaire parfois assez neutre, toujours sombre, bien qu'il apprécie de temps en temps revenir à la mode de l'époque d'où il vient.

Ashes to ashes, dust to dust...

Lorenzo a un caractère difficile à définir, car très ambivalent, si bien que son entourage le pense soit fou, soit manipulateur. Les deux ont leur part de vérité. Lorenzo est plutôt calculateur et déterminé : il fait tout pour arriver à ses fins. Il a aussi un tempérament assez facétieux, apprécie le sarcasme, l'ironie et l'humour noir, et ses paroles cachent souvent un double sens. Pourtant, il sait se faire discret et observateur quand il le faut. Il aime la littérature et les arts, et écrit lui même de la poésie. Malgré sa jeunesse, il est d'un tempérament assez pessimiste et désabusé et ne porte aucune confiance au reste de l'humanité. Lorenzo a pris l'habitude du vice : de son vivant, pour se faire apprécier du duc qu'il projetait d'assassiner, il le suivait dans ses nombreuses orgies. Rien n'a véritablement changé une fois arrivé aux Enfers...

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" Ma jeunesse a été pure comme de l'or". C'est ce que déclare Lorenzo lui-même. Jeune, son idéalisme et un début l'orgueil l'ont poussé à se jurer qu'un jour, un tyran mourrait de sa main. C'est à Florence que Lorenzo s'établit afin de réaliser ses desseins, ville sur laquelle le duc Alexandre de Médicis, son cousin, régnait en despote. Afin de s'attirer sa confiance, il devint son meilleur entremetteur et son compagnon de débauche, prenant peu à peu goût aux vices auxquels il s'était d'abord adonné par devoir. Lorenzo était fort mal aimé de l'Eglise et du peuple et reçut rapidement le surnom négatif de "Lorenzaccio". Peu à peu, il perdit les douces illusions qu'il entretenait sur l'humanité, comprenant que son meurtre serait vain, car les républicains, menés par la famille Strozzi, ne profiteraient sans doute pas de l'occasion pour prendre le pouvoir. Pourquoi, il n'abandonne pas son objectif. Sans ce meurtre, il se serait avili en vain... l'assassinat du duc était devenu sa seule obsession, et le sens profond de sa vie. Un soir, il passa à l'acte et son entreprise réussit. Le lendemain, malgré sa tête mise à prix à Florence, il ne se soucia pas de se cacher ; on le poignarda dans le dos en pleine rue.