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 Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère

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MessageSujet: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyDim 19 Juil - 14:24



Lust by Wrath


First hit... !

La journée avant été épuisante. Fructueuse mais épuisante. Si bien que la balafrée, une fois dans son appartement miteux, s'était laissée tombée dans son canapé, un bière à la main.

Elle se gratta la joue, celle portant encore vaguement les traces d'une marque au fer rouge, ne laissant plus voire distinctement les lettres qui y avaient été imposées.

Elle allume son petit téléviseur, décapsule sa bière à la main, et absorbe une gorgée.

Elle ne regardait pas vraiment les images, se remémorant plutôt la façon dont elle avait emmerdé Attila et s'était ramasser un coup. Où , le cri du pauvre hère de cet après-midi, quand elle lui a coupé une oreille.

Un léger sourire flottait sur ses lèvres, mais soudain, une lumière vive et une montée de son attira son attention.

Un nom apparu sur le téléviseur, entre deux silhouettes féminines se déhanchant.

«  Sed non Satiata »

Elle penchant la tête, et regarda sa bière, avant de laisser un rot lui échapper.

Et pourquoi pas une petite vodka ?

Elle se leva, choppa un froc propre et moulant, un t-shirt noir. Elle enfila des bottines tout aussi sombres que le t-shirt, et son inséparable cuir.
Pas de maquillage, de coiffure, ou de bijoux.

Elle vivait pour cogner, pas pour se faire belle. Et, de toute façon, elle savait qu'elle était loin d'être un canon.

Elle vida sa bière, et ni une ni deux, atteignit les ruelles, s'allumant une clope.

Rapidement, elle fit son entrée au Sed.

Si l'extérieur était plutôt frais ce soir, comparé à l'imposante chaleur de la journée ( Elle en connaissant un qui était sûrement en train de se faire sucer, et une bouche ça calme des frustrations de la journée), l'intérieur du Sed était lourd.

Lourd de l'odeur d'alcool et de tabac, de sueur et de souffles erratiques. Elle passa l'entrée aisément, elle commençait tout doucement à être connue. Cataleya, la milicienne barge d'Attila, commençait à être un nom qu'on entendait.

Elle se fraya un chemin à travers la foule, dans l'obscurité rompue par des rayons de lumières foudroyant, bousculant les corps en mouvement sans gêne.
Elle aperçut le bar dans sa progression, avec un jeune homme qu'elle n'avait pas encore vu. Des mèches sombres, un air semblant en apparence calme, et fragile tout à la fois. Il récurait des verres, ou en remplissait d'autres.

Sa contemplation fut prise de corps par une secousse, la rejetant d'un pas en arrière.
Elle tourna la tête. Qui était l'enfant de putain qui avait osé la pousser ?

Elle agrippa le type le plus proche, en plein effort de serrage de meuf déhanchante. Elle saisit son épaule, et le tourna violemment vers elle.

- C'toi qu'm'a poussée, là ?
- Hein ?
Mauvaise réponse. Son arcade sourcilière vint rencontrer le nez du clubbeur avec un bonjour craquant.

- Asshole...

Elle soupira, et fendit de nouveau la foule, pour s'asseoir directement en face du serveur, posant sa main aux phalanges manquantes sur le zinc, pour attirer son attention.

- Une vodka, please.


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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyDim 19 Juil - 18:56

Lust by Wrath
Come on ! Hit me harder !

Alan PV Cataleya
C’était une soirée comme une autre au Sed non Satiata. L’atomosphère était lourde, chargée de chaleur humaine, d’odeur d’alcool, de fumée de cigarettes qui ne contenaient pas toujours du tabac. Tous les sens étaient agressés. Les yeux captaient les lumière clignotantes de la salle, on sentait la transpiration, le tabac, le cannabis, on était assourdi par la musique, les corps se frottaient entre eux, échangeant leur transpiration et dans la bouche subsistait le goût de l’alcool servi par votre serviteur : Alan le barman.

Une soirée comme une autre, oui. Les clients défilaient, les verres se remplissaient, se vidaient, étaient saisi par le barman qui les lavait, les nettoyait et les remplissait à nouveau, un cycle sans fin pour ces récipients qui vivaient chaque soir la même chose jusqu’à ce qu’un petit rien brise le cycle. Ca pouvait être une chute malheureuse, ébréché suite à l’usure ou bien – beaucoup plus courant – ils étaient brisés suite à l’acte d’une tierce personne dans un élan de colère. Oui, ça pouvait être tout et n’importe quoi qui conduisait au trépas d’un verre, mais ils étaient prévoyants, au Sed, ils avaient des verres de rechange à sortir n’importe quand.

Une soirée comme une autre. Alan répétait inlassablement les mêmes gestes, remplissaient les verres quand il ne les nettoyait pas, échangeait quelques mots avec la clientèle quand elle était d’humeur bavarde. Petits sourires, mots polis, un billet contre un verre, le cycle sans fin se répétait et rien ne semblait pouvoir le bouleverser.

C’est alors qu’un danseur se prit un coup de poing bien placé, phalange contre arcade sourcilière, one shot, fin du combat. Alan ignorait la raison de ce combat, mais la soirée était finie pour la victime et son agresseur se dirigeait vers le comptoir. Elle posa sa main sur le comptoir.

« Une vodka, please. »

Il annonça le prix de la consommation alors qu’il attrapa un verre propre qu’il remplit d’un geste expert avant de le glisser vers la dame, le grand verre installé sur le petit socle en carton. D’un coup d’œil rapide, il examina la femme.

La réputation n’était plus à faire pour elle, elle a déjà beaucoup fait parler d’elle et elle avait un look très atypique. Des phalanges manquaient à sa main, elle avait une balafre sur le visage au niveau de l’arête du nez, une trace de brûlure sur la joue… on avait vu plus sexy comme femme, elle en a vécu de belles avant de crever… mais si ce n’était pas le look, c’est l’impression qu’elle laissait qui faisaient sa réputation. La violence incarnée… de son style vestimentaire jusqu’à son comportement, on le sentait : elle était prête à péter un plomb et à mettre tout le monde au sol pour un petit rien. Elle n’était pas du genre à faire la fête… ou en tout cas, pas le genre de fête qu’on pratique au Sed : elle ne dansera pas, sauf si les pas impliquent de planter son poing dans un plexus ou un visage.

Pour son bien, elle devrait se calmer un petit peu.

« Si vous comptez encore taper quelqu’un, ça serait bien que vous l’emmeniez dehors pour faire votre affaire. Le corps que vous avez laissé derrière vous gêne les danseurs. »

Et en plus, ça fait tâche… ouais, ça serait mieux pour elle qu’elle se défoule dehors plutôt qu’inquiéter la clientèle déjà mis à mal la dernière fois que Cleo a vraiment pété un plomb. Ils ont perdu pas mal de clients et un videur a démissionné après l’affaire de la St Patrick… heureusement qu’il était en repos ce soir là…

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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyLun 20 Juil - 15:02



Lust by Wrath


Too bad...

Derrière elle, le clubbeur sortant des vapes, et râlaient tout bas. Elle ne pouvait pas vraiment l'entendre, et elle n'y faisait pas vraiment gaffe.

Elle ramassa la vodka que le serveur lui tendait, et qu'elle troqua contre le billet adéquat.

Elle eut à peine le temps de tremper ses lèvres dans l'alcool, qu'elle entendit...

 - Si vous comptez encore taper quelqu’un, ça serait bien que vous l’emmeniez dehors pour faire votre affaire. Le corps que vous avez laissé derrière vous gêne les danseurs.

Elle releva ses prunelles grise comme l'acier, et les braqua sur le serveur. Elle put sentir quelques personnes se tourner, et prêter attention à l'échange, comme une bande de vautours affamés, ne demandant qu'un peu de sang à lécher, de chair à picorer.

Elle soupira, et décrocha son regard du serveur, comme si elle capitulait... Cependant, en portant le verre à ses lèvres, juste avant de vider cul sec le récipient, elle lâcha :

- Si t'comptes pas la fermer, c'ta tête éclatée sur l'zinc. Et ça gênera personne vu qu'y a qu'toi derrière l'bar. Mais s'tu veux, j'peux aussi t'éclater dehors, y a pas d'problème. D'pétage de nez à l'lueur d'feux d'z'Enfer, ça m'va aussi.

Ses mots étaient mâchouillés, mal prononcés, à mi chemin entre un argo monstrueux, et un accent américain.

A se demander où elle avait appris le français...

Un léger rire se fit entendre près d'elle. Une jeune femme, blonde, vêtue d'une robe aux milles facettes qui laissait voir un décolleté profond.

Cataleya tourna la tête, la toisa du regard et gronda.

- 'You wanna mess with me ?

La question n'en était pas vraiment une, plus réthorique que jamais.

Mais la colère, sentiment si particulier des gens qui, comme elle, avaient péché par les flammes les plus brûlantes de l'Enfer... La colère montait. Elle faisait se serrer ses poings et blanchir ses jointures. Son corps se tendait, et les muscles de ses bras se gonflaient.

La blonde regarda la Freak, un peu blasée semblait-il, et d'une voix aiguë se justifia. Cat' n'entendait rien avec tout le brouhaha, qui commençait à lui taper sur le système.

Bon sang... Elle voulait juste boire une vod' et cogner un ou deux types. Passer une bonne soirée, en somme. Pourquoi cette pimbêche venait l'emmerder avec sa voix de crécelles et sa poitrine opulente qui lui agressait la vue ?

Tant pis...

Après-tout, si elle lui brisait le cou, elle finirait pas revenir. On est tous déjà morts.

Et forte de cette certitude, elle lui empoigna la gorge d'une main ferme.


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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyLun 20 Juil - 15:30

Lust by Wrath
Come on ! Hit me harder !

Alan PV Cataleya
Il ne faisait que son travail : il remplissait le verre, encaissait le billet, rendait la monnaie et travaillait à rendre la soirée de chacun agréable, ce qui incluait évidemment de s’assurer que des mecs K.O. ne gênent pas la piste de danse et qu’aucune bagarre ne vienne gêner la clientèle, aussi friande de sport soit-elle. De ce fait, Alan se devait de demander à la balafrée de se battre dehors : c’était dans ses obligations.

A priori, elle allait capituler, se plier aux lois de l’établissement, seulement…

« Si t'comptes pas la fermer, c'ta tête éclatée sur l'zinc. Et ça gênera personne vu qu'y a qu'toi derrière l'bar. Mais s'tu veux, j'peux aussi t'éclater dehors, y a pas d'problème. D'pétage de nez à l'lueur d'feux d'z'Enfer, ça m'va aussi. »

Wow… Alan a pu traduire approximativement ses paroles mais quand même, elle a un français assez approximatif. Même un jeunne « reubeu de la téci » semblerait parler comme un académicien compar à elle. Ouais, à en juger l’accent, elle était américaine à l’origine. Bref, elle conclua sa menace en faisant un cul sec.

Alan haussa les épaules en guise de réponse. Ca aurai pu s’arrêter là mais malheureusement, une cliente à côté se mit à rire de la scène, une habituée, défoncée à l’alcool ou une autre substance, bref, rien qui lui garantisse de conserver un instinct de survie opérationnelle.

« 'You wanna mess with me ? »

Alan le sentait, la dame avait soif, mais ce n’était pas une soif que l’alcool saurait étancher. La colère brûlait dans ses yeux, la haine, la rage qui l’a plongée en enfer à son trépas. Elle voulait du sang, elle voulait cogner, enfoncer son poing dans quelque chose à en faire saigner ses phalanges et elle semblait avoir trouvée une cible en cette jeune femme qui se justifiait tant bien que mal, mais l’autre lui attrapa la gorge.

Il ne pouvait définitivement pas laisser passer ça.

Alan attrapa le poignet de la Freak, plantant son regard dans le sien alors qu'il lui répondit dans un anglais certes syntaxiquement correct - ou presque - mais avec un accent bien français. Peut-être qu'elle saisira mieux le message dans la langue de Shakespeare.

« Don’t make me repeat. If you want a fuckin' fight, just get out of here. »

Le bras tendu, son poignet sortait de la chemise et laissait apercevoir une cicatrice tout autour, signe qu’on lui a tranche la main de son vivant. C’était assez grossièrement raccommodé, disgracieux, mais au moins sa main était opérationnelle et il pouvait y mettre assez de force pour s’agripper fermement à la main de la milicienne. Il n’y avait que le pouce qui ne bougeait pas… un pouce pas naturel, une prothèse. Le doigt, lui, ne lui a pas été arraché au moment de sa mort, du coup on le lui a pas recollé en enfer…

Il n’y avait aucune peur dans son regard. Peut-être qu’il n’était pas du niveau de la dame, mais Alan savait se défendre et il n’était pas du genre à encaisser les coups sans les rendre. Il a travaillé dans une prison, après, tout, mais pas une gentille prison où on matait facilement les détenus. Les prisonniers là-bas étaient des cas extrêmes, des dégénérés, des cannibales, des psychopathe, des gens dont l’esprit oscillaient entre raison et démence, où il pouvaient s’emporter pour un petit rien, juste comme la dame qu’il avait en face de lui… en pire… ouais, il savait se défendre et puisqu’elle semblait tant vouloir se battre…

« Laisse la dame tranquille. Si tu veux cogner quelqu’un, je suis ton homme, mais on règlera ça dehors. »

Il aura qu’à demander à un collègue de prendre la relève pendant qu’il donnera à la belle ce qu’elle veut : quelqu’un avec qui se fritter. Peut-être qu’après un ou deux bourre-pif, elle se calmera.
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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyLun 20 Juil - 16:23



Lust by Wrath


Hunger

TLa brune écrasa doucement la trachée de la blonde qui se tortillait, et lui griffait la main.

Un sourire s'étira sur ses lèvres, interrompu pour une main saisissant avec force son poignet.

Elle posa d'abord les yeux dessus, observant les cicatrices, le doigt manquant. Une sensation étrange la fit frissonner. La sensation que c'était sa propre main, son propre reflet que lui intimait de se calmer.
Hors de question qu'elle laisse voir son incertitude. Incertitude qui l'énervait davantage. Car elle haïssait ces gens qui savaient la déstabiliser.

Et ce serveur la déstabilisait.

Elle releva lentement le regard jusqu'à celui du brun, plongeant dans un univers couleur de bois sombre. Les yeux foncés la fixaient, sans peur et avec détermination.

- Don’t make me repeat. If you want a fuckin' fight, just get out of here.

Elle haussa les sourcils en l'entendant, les lettres sonnant comme du cristal à ses oreilles, bien moins tortueuses et alambiquées que ne l'est le français. Et, même si l'accent n'était guère parfait, les mots étaient justement prononcés.

Un sourire s'étala sur ses lèvres. Peut-être le plaisir d'entendre sa langue natale dans une autre bouche que la sienne. Ou, tout simplement avait-il piqué sa curiosité, en s'abaissant à lui parler dans son dialecte.

Un léger rire de gorge monta, avant qu'elle ne lui réponde :

- Or what ?
- Laisse la dame tranquille. Si tu veux cogner quelqu’un, je suis ton homme, mais on règlera ça dehors

L'entendant, elle le considéra un instant, et finalement, lâcha la blonde qui fila hors de leur vue.

- Oh, Kitty... C'est pas te cogner que je vais faire. C'est te baiser.

Elle se mit à rire, et sa folie pointa le bout de son nez. Difficile de cacher à quel point elle était dérangée...

Ce type avait éveillé sa curiosité, et elle l'observait à présent comme le plus juteux des steaks.

Et elle avait indubitablement faim.


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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyLun 20 Juil - 16:47

Lust by Wrath
Come on ! Hit me harder !

Alan PV Cataleya
La scène semblait figée pour les spectateurs tant la tension était palpable. La tarée broyait petit à petit la gorge de sa victime tandis que le barman tentait d’intervenir en agrippant le poignet de l’agresseur. Il pouvait se passer tout et n’importe quoi, mais tous étaient persuadés que ça allait finir en bagarre, c’était la seule fin envisageable en cet instant.

Alan s’était dit qu’en lui parlant dans un anglais –s’il n’était pas parfait – correct, elle comprendrait une fois pour toute le message et il lui semblait que c’était le cas au vu de son expression… puis elle se mit à rire, lâchant un « Or what ? » auquel Alan répondit en français, peu sur de la manière dont il devrait tourner la phrase en anglais : elle pouvait le taper lui, du moment que ça serait dehors… et elle semblait satisfait de ce compromis car il lâcha enfin la blonde qui détala. Satisfait, Alan lâcha le poignet de la milicienne, prêt à prendre des coups.

« Oh, Kitty... C'est pas te cogner que je vais faire. C'est te baiser. »

Et elle rit, laissant transparaitre sa démence. Alan frissonnait… il avait l’impression de regarder un miroir particulier, qui ne montrait pas l’apparence physique de quiconque se tenait devant lui, mais qui affichait plutôt un portrait du passé, un être représentant tout son parcours depuis le moment où il a atterri dans cette maison de correction anglaise…

Kitty. C’est comme ça que l’appelait Angela, cette femme qui l’a fait sombrer dans la débauche, cette succube à la beauté fatale qui l’a initiée à des plaisirs charnels avec une telle maîtrise que même la plus intense des drogues ne saurait lui procurer de plus agréables sensations que le plaisir d’une union avec une femme… et cette folie qui transpirait de la milicienne… ça lui rappelait les cas auquel il a eu affaire quand il était gardien de prison. Il y en avait pour tous les goûts, peut-être même qu’elle y a été, tiens. Vu les blessures qu’elle se trimballait, c’était fort possible.

« Me baiser, hein ? Okay then, let’s fuck. »

Il fit signe à un collègue de rappliquer pour prendre la relève. S’il laissait cette cliente seule, elle allait encore poser des problèmes et elle serait bien foutue de blesser les vigiles, autant qu’il soit le seul à prendre. Il se doutait bien que la partie de jambe en l’air promise allait être particulière. Il contourna alors le bar pour rejoindre la dame.

« Je vous suis, à vous de voir où vous voulez aller pour la suite. »

Le spectacle était terminé pour les clients : ils n’auront pas droit à un pugilat et il était peu probable qu’ils baisent devant eux.
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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyDim 2 Aoû - 23:50



Lust by Wrath


Let's fuck !



- Okay then, let's fuck.

La balafrée haussa les sourcils avec étonnement, un fin sourire collé sur les lèvres.

Elle l'observait. Elle avait l'impression qu'un mouvement de recul lui pris, qu'une ombre passa sur son visage pour lui rappeler de vieux souvenirs désagréables.

Cataleya connaissait cette sensation. Des souvenirs désagréables, elle n'avait que ça. Ils l'avaient tant hantés de son vivant, qu'elle avait fini par faire imploser sa raison. Car la folie, dans sa situation, lui avait permis de vivre plus longtemps.

Il la rejoignit, se faisant remplacer par une collègue.

- Je vous suis, à vous de voir où vous voulez aller pour la suite.

Il y avait mille et un endroit pour s'envoyer en l'air. Les toilettes du bar, la ruelle arrière, le bois des suicidés, la cathédrale ou encore le motel.

A pied, son appartement était peut-être un peu loin. Mais on était dans le quartier de l'envie, et le motel était à deux pas.

- Mmh... Elle le considéra comme un délicieux morceau de viande qu'elle s'apprêtait à déguster, agripper son col, et l'attirant vers elle. L'motel m'a l'air bien.

Ni une ni deux, elle le traîna dans son sillage avec une poigne de fer. Musclée, sa force ne faisant aucun doute, et elle ne promettait absolument pas d'être douce.
Mais elle avait son sextoy, et elle ne le laisserait certainement pas filer.

Elle les sorti du bar, et l'air lourd et chaud des enfers vint leur heurter le visage.

Le tirant toujours vers le motel dont les néons vacillaient, elle ponctuait leur progression de :

- Come on... Hurry ! Just walk faster... Come on, dude !

Trop contente de pouvoir parler un peu sa langue natale, elle ne s'en privait pas, sachant qu'il comprenait ce qu'elle lui disait.

Elle poussa la porte de l'établissement à l'allure douteuse. L'intérieur était miteux. Les murs était recouverts d'un vieux papiers paint rose fuschia à motifs, et de lambris de bois sombre. Un type était affalé sur une chaise, le regard vissé sur un petit poste télé, à se gratter les couilles toutes les 30 secondes, comme si des morpions lui rongeaient les roupettes. Les cheveux gras et longs, grisonnant et lissé en arrière, légèrement dégarni, et une moustache courte et entretenue, contrairement à la barbe d'une semaine qui lui mangeait le bas du visage. Son t-shirt blanc n'était plus vraiment blanc, et des auréoles douteuses garnissait sa poitrine grassouillette.

Lorsqu'il vit le couple, il s'humecta les lèvres et passant la main sur sa moustache, de la plus dégoûtante et perverse des façons.
Sans même prononcer un mot, il ramassa le billet, et l'échangea contre une clé, sans perdre du regard la poitrine de la Freak.

Cataleya jeta un regard vers Alan en ramassant la clé de sa main mutilée. Elle lui fit signe de la suivre, d'un signe de tête.

Ils s'éloignèrent, et le réceptionniste se pencha sur son comptoir pour reluquer les deux culs s'éloignant, avant de venir reposer sa main sur son pantalon.

Plus loin, Cat' ouvrit la porte, brutalisant un peu celle-ci.

- Fuckin' piece of shit...

Elle ne lui résista pas longtemps, bien qu'elle failli casser la clé dans la serrure.

Elle s'effaça... Et avec un sourire, invita le joli brun à entrer.

- Après toi, Kitty...


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MessageSujet: Re: Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère   Lust by Wrath, ou le petit traité de la Luxure par la Colère EmptyMar 4 Aoû - 21:55

Lust by Wrath
Come on ! Hit me harder !

Alan PV Cataleya
La foule s’était dissipée et la bagarre évitée, mais Alan n’était pas tire d’affaire pour autant : la dame voulait baiser et quelque chose lui disait que ça n’allait pas être un moment calin. Cette femme a l’air totalement félée, une tarée en puissance. Enfin, il a déjà eu des relations assez peu orthodoxe, il y survivra… si on peut parler de survie dans le cas d’une personne déjà morte. Et puis… du sexe, c’est du sexe et c’est quelque chose qui a rythmé sa vie. Il saura tirer du plaisir à ce qu’elle lui fera subir, il n’en doutait pas.

Il laissa à sa partenaire le soin de choisir le lieu où se déroulera la suite des évènements. Elle sembla réfléchir un moment, reluquant Alan avec un air prédateur, comme si elle allait le manger saignant ou grillé à point.

« Mmh... L'motel m'a l'air bien. »

Et elle l’agrippa par le col pour l’entrainer avec elle, ne laissant aucune place à un potentiel refus. Alan se retrouva à la suivre, trainé par une poigne de fer. Il fallait au moins ça pour faire le boulot qu’elle fait. Ils quittèrent la boite, direction le motel. Même en plein soir, l’air était lourd et chaud. Sur le chemin, elle l’encourageait à accélérer par quelques paroles en anglais.

Finalement, il arrivèrent dans le motel. Alan eut l’impression d’être dans une mauvaise fiction tant le lieu était mal entretenu. Il n’y avait pas de doute là-dessus : ceux qui passaient la nuit ici n’était là que pour une nuit ou pour s’envoyer en l’air. Alan n’était pas germaphobe – sinon il se serait déjà tiré – mais un tel manque d’entretien lui arracha une grimace qu’il réprima au plus vite.

Sa partenaire d’un soir se dirigea vers le gardien des lieux – aussi bien entretenu que l’établissement qu’il surveillait – et paya la chambre avant de se diriger vers la chambre, faisant signe au barman de la suivre, ce qu’il fit sans accorder un regard au gardien qui mattait son cul et celui de la milicienne.

La porte fut malmené par la dame qui avait visiblement bien du mal à l’ouvrir, en atteste la douceur de ses gestes et de ses propos, toujours en anglais. Quand enfin le dernier obstacle céda, elle sourit à Alan.

« Après toi, Kitty...
- Okay… by the way, I’m Alan… and you ? »

Alan entra donc, observant la chambre. Il ne s’attendait évidemment pas à une chambre bien entretenue et il ne fut pas déçu : le papier peint était délavé par endroit et manquant à d’autres. Le sol était un peu crade, le matelas nu et aussi sale que défoncé, un drap pendant dans un coin. La vitre, légèrement teinté par le manque d’entretien, donnait sur le mur de la bâtisse voisine. Une table de nuit chevauché d’une lampe de chevet trônait comme seul meuble.

Quand la porte se referma, Alan se tourna vers la milicienne.

« Well… let’s do it. »

En général, Alan commençait en douceur mais son instinct lui disait que c’était pas le genre de la dame. Il allait la laisser mener la danse et s’adapter à son style…

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