AVEC ATTILA DENGIZICH | QUARTIER DE LA COLÈRE

C'était un soir comme tous les soirs. Ou presque. Il y avait de nouvelles feuilles sur le bureau. Un nouveau script à apprendre. Rien de bien grave en fait, les imprévus ça arrive, puis ça pimente un peu l'existence terne. Alors du gloss sur les lèvres, un grand sourire, l'air creux, totalement cruche, les projecteurs et c'était parti pour un journal tout ce qu'il y a de plus lambda. On déblatère une vraie fausse vérité, on commente par-ci par-là les faits. Rien de bien compliquer, avec quelques petites moues désolées de temps en temps. Ça passe, le public est conquit. Ouais... Et ce soir-là, il a été servi le public.

Tout c'est enchaîné très vite, Quelques révélations fâcheuses dites trop vite, la caméra qui tournait encore, puis après plus du tout, de la rage, de la haine, de la peur, un mal-être. Puis le corps en haut du building, de la pluie froide, acide, chaude partout. C'était le réveil du Volcan de la colère à cause d'une très mauvaise blague.

Puis dans tout ça, il y avait trop de fierté entre les deux êtres. Alors le ton est monté, monté, monté très haut. Puis il y a eu la provocation de trop, la réponse de trop, et tout ça, ça a chuté, c'est tombé, ça c'est écrasé. Dans la chute, tout c'est oublié, tout c'est cassé.

Il y a eu des souvenirs, de l'amertume, de l'agacement et de la moquerie. Puis ça c'est fini qu'il fallait partir avec ses douleurs et ses craintes.

AVEC DORIAN GRAY | QUARTIER DE LA GOURMANDISE

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