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 Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]

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MessageSujet: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyJeu 5 Fév - 13:23

Spoiler:

Faut dire que les enfers n’est vraiment pas très accueillant, même si ils sont loin des images que les humains se font. Comme dans le monde des vivants, si vous avez eu une journée pourrie ou pour toutes autres raison, il y a quand même ici bas un endroits familier où se reposer, se poser, se réchauffer ou tout simplement trouver un peut de réconfort.
C’est justement dans cette optique que je m’installe chaque fin de journée au « The Général Humberts ». Premièrement parce que c’est l’un des rare endroits où tous les quartiers se confondent et, deuxièmement, parce qu’il propose tout les alcools du monde entier du plus récent au plus antique. Alors forcement, quand vous pouvez boire un verre de whisky dont on a perdu la recette, le procédé, c’est ici, à coup sûr, que vous pouvez le consommer sans modération.
L’on peut également fumer tout et n’importe quoi dans ce pub irlandais qui me rappel tant de souvenir de mon ancienne vie. De plus, comme je fait partie des habitués, ce qui n’est pas très compliqué quand on ne peut pas mourir vous me direz, j’ai le droit de toucher à l’énorme piano qui trône dans un coin du pub.

Vous entendez? Bien sûr que vous entendez! Profitez c’est ma tournée!

Ce qu’il y a de bien à être sur cette scène improvisée, au-delà de faire profiter aux gens de mes talents de musicien, c’est que je peux observer les gens qui entrent et sort de cet endroit, tout en passant inaperçu.

C’est dans cette atmosphère que je la vis, Cataleya Tyr Armsworth, elle était rentrée en comme une cliente normale mais, quand vous faite partie de la milice, on peut difficilement passer inaperçu.
En même temps, beaucoup de gens assez connu passaient les portes de ce pub, alors…

Dès que j’eus terminé mon morceau, je pris place au bar, m’allumant une cigarette comme je le fais d’habitude (les gens ne sursaute plus quand je tire une bastos pour allumer mes clopes), tire une latte, me fais servir un verre de mon whisky préféré et là, je me rends compte que la place que je viens de prendre se trouve juste à coté de l’une des personne les plus irascible du quartiers de la colère. En même temps, ce genre de trait de caractère fait obligatoirement partie du CV.

- Bonsoir, dure journée à la milice?


Dernière édition par Gabriel Vincenzo le Ven 20 Fév - 19:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyMer 11 Fév - 9:44



The bottom of a glass.


Don't like this music...

Ca avait été une saleté de journée, aujourd’hui.

Ca faisait un moment qu’elle arpentait les rues des Enfers, et son job lui convenait plutôt bien. Elle choppait ceux qui faisaient les cons, leur tapait dessus, et ça les calmait.

Les plus tenaces finissaient dans les sous-sols de la Milice. Et, allez savoir pourquoi, elle se portait toujours volontaire pour les torturer. Quand elle avait rempli son petit CV, elle avait spécifié être à l’aise au tir comme au corps à corps, qu’elle connait tous les flingues possibles et inimaginables, et que sa spécialité c’était la torture et le viol.

Certains n’étaient pas vraiment rassurés en sa présence, on attendait toujours d’elle qu’elle fasse le faux pas qui lui couterait sa place.

Il était déjà arrivé qu’elle s’emporte un peu trop dans sa frénésie, et qu’elle massacre les pauvres gus qui finissaient entre ses pattes.

Elle ne tardait pas à se ramasser des claques derrière la tête de la part d’Attila.

En rentrant dans son petit appart’ miteux, qu’elle pu se payer avec un ou deux mois de salaire à la Milice, (Les locations d’appart’en Enfer, c’est comme dans le monde des vivants. Faut donner une putain de caution avant de pouvoir y bouger son cul.) elle prit une bonne douche, chaude, avec plein de savon, se frottant partout et avec entrain. Elle avait tranché un peu trop profondément un gars, et une artère lui avait giclé au visage. Les toubibs s’étaient précipités sur le type pour l’empêcher de crever, et pour bien faire, Attila lui avait collé une taloche pour lui apprendre.

Il lui fallait un verre. Un GROS verre.

Ni une ni deux, couvrant son nez avec un chèche kaki, enfilant son cuir et ses grosse bottines, elle se dirige à pied vers le General Humbert’s, en se promettant que son prochain achat serait une jolie routière Dragstar.

Elle poussa les portes du pub, et aussitôt, cette odeur d’alcool, de tabac et de sueur lui sauta au nez. Elle se sentait tout de suite à la maison.

Elle remarqua à peine qu’un type plus loin, jouait du piano. Elle n’entendit que les notes, et grimaça, décidemment, elle préférait le metal. C’était violent, ça gueulait, c’était agressif. Ca lui ressemblait, quoi.

Elle s’installa, commanda, comme à son habitude, deux bouteilles, une de whisky, l’autre de vodka.

Puis, la mélodie cessa, et elle poussa un soupir de soulagement, jusqu’à ce qu’un type s’installe à ses côtés.

Elle eut presque envie de le menacer et de lui dire de se bouger minimum d’un tabouret, où elle lui claquerait sa bouteille de bourbon dans le nez.

- Bonsoir. Dure journée à la Milice ?

Elle entrouvrit les lèvres, préparant son expression la plus hostile possible, et tourna les yeux vers lui. Mais les menaces restèrent coincées dans sa gorge.

Ce mec dégageait un truc qui lui plaisait. Un je ne sais quoi chic et classe. Il avait l’air propre sur lui, instruis, et plus raffiné qu’elle ne le serait jamais.

Elle se détourna, et ses mèches brunes cendrées vinrent cacher ses yeux gris, tandis qu’elle grommella une réponse en se donnant un peu de contenance.

- Ouais… Un connard qu’avait l’artère trop proche de mon couteau et qui m’a giclé d’ssus. C’pédé.

Ca, c’était fait. Grossière, bourrue, sanguinaire et sans tabou, avec une pointe d’homophobie.

S’il ne se levait pas dans la minute pour se tirer, elle ne comprenait pas.

C’était son don. Cette capacité à éloigner les gens. Pas de compagnon, pas d’amis. Juste des têtes à exécuter et des plans cul à sauter. Ca avait été sa vie. Et ici, à quelques détails près, elle la reproduisait.

Cela avait tout d’intentionnel, car, l’une des plus grandes peur de Cat’, c’était le changement, et l’attachement.

Mais ça, elle ne le dirait jamais.





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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyMer 11 Fév - 23:05

Sa réponse fut, certes calme avec une légère pointe de honte (?), chargée avec un incroyable florilège d’injures, qui, sous le coup de la surprise, me fit avaler mon whisky de travers. J’aurais dû mis attendre vu ce que je sais sur elle (Antipathique, aliénée, insouciante, méchante, égoïste, colérique, cupide, avare, raciste, homophobe, sanguinaire, si je me souviens bien). Mais là, je fus surpris qu’elle m’y fasse goûter dés notre première rencontre.

Pendant que je tousse, je tourne vers elle un regard étonné mais néanmoins intéressé. J’apprécie les femmes avec du caractère et qui n’ont pas la langues dans leurs poches.
C’est vrai que dans la mafia ont préfère les femmes discrète et enjouée qui ne posent pas trop de questions mais se n’est pas mon cas. Moi, ce que je souhaite , c’est une fais qui a des couilles – au sens figuré, hein!- et qui sache très bien ce qu’elle veut et, je crois que elle, elle sait très bien ce qu’elle se veut!

Après trois seconde à la dévisagé, j’éclate d’un grand rire, cela fait même pas dix secondes que je connais cette femme et je me sens l’envie de lui payer un verre:

-Patron! Un verre pour la demoiselle! J’espère que vous aimez le whisky vieilli en fut de chêne?

Cette soirée commence sous les meilleures auspices, manquerais qu’une bonne baston général démarre et je pourrai certifier que c’est la meilleure soirée que j’ai jamais passé!
D'ailleurs, je remarque que les serveurs et serveuses commencent à se retirer vers l’arrière boutique et le patron fait descendre un rideau de métal pour protéger ces bouteilles d’alcool.

Je me lève d’un bond, ne tentant même pas de cacher mon excitation et les murmures derrières moi m’indique que, comme moi, d’autres clients ont également compris ce que ces événements, à priori anodins, annonçaient.

Me retournant lentement, un sourire carnassier sur les lèvres, je conseil à Cataleya de se dépêcher de finir son verre car la suite des événements risque d’être mouvementé.
Je n’eus pas le temps finir ma phrase, que la première chaise vola et se fut l’hécatombe!

Prenant pour cible un pauvre clampin qui n’avait rien demander à personne, je me rue sur lui et lui assène un coup de point sauté qui, emporté par mon poids lui fis manger le sol et pris la personne la plus pour l’envoyer dormir un peu d’un coup de pied en pleine poire.

C’est bon, best night ever!
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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyJeu 12 Fév - 12:40



The bottom of a glass.


Nice to meet you.

Là, se dit-elle. Lève-toi et barre-toi. Allez.

Elle l’entendit tousser, et tourna un regard blasé vers lui. Aussitôt, il fut pris d’un éclat de rire.
Cela la fit grimacer. Encore un qui aimait les gonzesses avec une grande gueule. Dieu, ce qu’il allait être horrifié en découvrant l’étendue de sa folie.

Elle perdit le cours de ses réflexions lorsqu’il héla le barman :

- Patron ! Un verre pour la demoiselle, dit-il avant de se tourner vers elle, avec un léger sourire. J’espère que vous aimez le whisky vieilli en fût de chêne ?

Elle renifla, image même du mauvais caractère et marmonna, mâchant ses mots avec son accent américain bien audible :

- Fût d’chêne, fût d’bite, fût d’mon cul… C’que j’en ai à s’couer.

Elle était décidée à ne pas se laisser avoir par ces manières et ce visage. Le seul hic, c’est que des gars comme ça, elle n’en avait jamais croisé. Enfin, si. Mais bien souvent, c’était de riches nobliaux ou hommes d’affaire gênant, et elle était payée pour les buter.

Elle avait plus souvent eu d’autres tueurs à gages dans son lit. Ou des mercenaires. Ou ses patrons. Bref, des gens de son milieu, avec les mêmes codes qu’elle, le plus souvent. Et elle en était sûre, aucun d’eux ne savait jouer du piano, ni ne buvait du Whisky vieilli en fût de chêne.
Elle fût servie, et considéra le verre qui ne lui semblait pas bien différent des autres. Même couleur, certes plus foncée. Même odeur.

Puis, le barman se mit à ranger ses bouteilles, faisant glisser des espèces de stores sur ses étagères, pour protéger son gagne-pain.

Ah. Ce code-là, elle le connaissait. Et le mignon à côté d’elle eu à peine le temps de lui conseiller de finir son verre, qu’il disparut au fond de son gosier. Elle prit peu de temps pour noter la saveur.
Elle se leva lentement de son tabouret, ôta son chèche, et fit glisser sa veste en cuir, révélant des bras couverts de cicatrices. Elle déposa soigneusement le vêtement sur le zinc.

Une chaise de bois sombre traversa la pièce, et s’écrasa contre un mur.

C’était le signal.

Etonnée, son compagnon de boisson se jeta dans la mêlée. Il se mouvait avec agilité, et avait visiblement une très bonne connaissance du combat.

Il gagnait des points, ce salaud.

Elle rejoint la baston.

Cependant, Cat’ n’était pas du genre à respecter les règles. Dans un bar, on verra généralement des poings écraser des nez, des pieds faucher des mâchoires, des bouteilles cassées érafler des bras. Elle avait toujours été une tricheuse.

Elle sortit un cran d’arrêt, dont la lame jaillit, longue et mate, de la poignée. Un sourire carnassier s’étira sur ses lèvres.

Un type lui arrivé dessus, inconscient. Elle se baissa, se glissa sous son bras, tandis qu’il essayait de lui porter un coup. Elle pivota pour se trouver face à son dos. Son bras vint enserrer sa gorge, et sa lame se planta dans le bas de son dos, entre les vertèbres. Il poussa un gémissement étouffer, et d’un mouvement de poignet, fit pivoter l’arme, déchaussant la colonne vertébrale, sectionnant la moelle épinière.

Elle le laissa ensuite retomber au sol, avant de rejoindre le reste de la fête.

Elle se prit des coups, un poing vint marquer sa pommette, une bouteille laissa de longues estafilades sur ses bras pleins de cicatrices. Un poing américain lui fêla quelques côtes, et un coup de boule lui fendit la lèvre.

Cependant, derrière elle, elle ne laissait que des morts. Des gorges tranchées, des mains coupées, des torses poignardés à mille et une reprises.

Lorsqu’ils se rendirent compte que c’était une réelle hécatombe, ceux qui tenaient encore debout se précipitèrent vers la sortie.

Très vite, il ne resta plus qu’elle et Gabriel debout.

Elle ramassa la main qui avait perdu son propriétaire, et lécha le sang qui en coulait. Puis, elle vint vers Gabriel, et lui tendis le membre coupé.

- Nice to meet you. J’suis Cataleya Armsworth.





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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyVen 13 Fév - 11:55

La volée de coups qui se mélange avec vivacité me rappela le bon vieux temps. Il faut dire qu’une bonne petite bagarre, avec pour seul armes ses poings, est très rafraichissante! Mais, parmi se tumulte, se trouve une tricheuse, une personne aux bras balafrés, éclair brun cendré manipulant le cran d’arrêt d’une main experte et sachant exactement où le planter là où ça fait mal. Heureusement, qu’un crochet du droit asséné par un autre ivrogne me remis les idées en place parce que je serai resté des heures à admirer cette danse macabre mêlée d’une certaine frénésie meurtrière à faire bander n’importe quel taré fêlé du bulbe.

Après un moment, je dû m’arrêter de force parce que, les cadavres sanguinolent que laissait Catelaya effrayaient les badauds qui s’enfuirent tous jusqu’au dernier encore debout, nous laissant seul, elle et moi, dans le pub. Ils ne sont pas drôles! En enfer, mourir équivaux simplement à une mauvaise toux, une bonne nuit de sommeil et il n’y paraîtra plus, mais les gens ont toujours peur de la douleur et sont réfractaire à l’idée de souffrir.
Me tournant vers elle, je fis un constat des dégâts physique: Un poignet tordu, une épaule déboîtée, un coquart à l’œil gauche et une longue estafilade au bras droit. Dans l’ivresse du combat, Cataleya avait manqué de me tranché le bras avec celui du gars qui se trouvait derrière moi, mais je ne m’en étais pas plaint, les risque du métier…

Cataleya s’avance vers moi en me tendant une main qui avait perdu son proprio après en avoir lécher goulûment le sang qui en coule, un petit côté cannibale?

- Nice to meet you. J’suis Cataleya Armsworth.

J’observe le membre et me penche en avant dans une révérence et lui fait un baisemain:

- Vincenzo, Gabriel Vincenzo. Nice to meet you too, miss Armsworth.

Regardant autour de moi, je fini par me diriger vers la porte du pub en invitant ma camarade à sortir pour profiter du reste de la soirée dans un autre lieu car, de toute évidence, il n’y avait plus rien à faire ici. En même temps, je doute qu'elle a envie d'avoir affaire au responsable de l'établissement pour l'avoir transformé en morgue improvisée.
On pourra peut-être aller dans le quartier de la gourmandise pour aller dans un resto ou alors se rendre dans un bar à opium dans le quartier de la paresse... qui sait?
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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyJeu 5 Mar - 16:52



The bottom of a glass


You will know me

L'italien se penche sur la main qu'elle lui tend, et dans une révérence gracieuse et éduquée, y fait un baisemain.

- Vincenzo. Gabriel Vincenzo. Nice to meet you too, Miss Armsworth.

Elle esquissa un sourire. C'est bon, elle était tombée dans ses filets, plus la peine de s'en cacher. Elle se réprimanda intérieurement afin d'effacer cette expression niaise et charmée de sa face.

Elle se racla la gorge, et dans un geste empli de désinvolture, balança la main plus loin, qui rebondi sur la face d'un mort remort qui se relevait lentement.

- Y s'rait p't'être temps de déguerpir, j'pense... dit-elle, zyeutant les types qui commençaient à se relever, dont le propriétaire de la main qui la recherchait activement.

Il opina, et se dirigea vers la sortie.

Le temps qu'il lui propose d'autres alternatives, et son estomac s'imposa dans la conversation avec force gargouillements.

- Un resto, ça m'semble pas mal...

Ils marchent l'un à côté de l'autre dans les rues, en apparence tranquilles. Pourtant, la brune reste aux aguets, la conséquence d'une vie tumultueuse et mortelle.

Son chèche reste sur son nez, couvrant sa bouche, dissimulant presque la cicatrice qui orne son visage. Elle lui jettent parfois quelques coups d'oeil, tandis que des rafales chaudes provenant du quartier de la colère balaie ses cheveux.

- Z'êtes mort comment ?

La question fuse, pas très subtile et très curieuse. Peut-être un désir d'engager la conversation, tandis qu'au loin, se profile le quartier de la gourmandise et les néons de son restaurant.

Elle l'observe, et tout en l'écoutant, trouve des ressemblances avec elle. Des cicatrices de brûlures semble-t-il. Un corps plutôt musclé, qu'elle sait à présent rompu aux affres d'une vie dangereuse. Mais ce qui l'attire surtout, ce sont ces yeux ambres, agressifs, sur une personne qui semble tantôt calme et sereine, tantôt excité et instable.

Un peu plus, et elle croirait se voir en homme. Sauf qu'elle, elle n'a aucune manières. Elle mange avec les doigts, rote, renifle, beugle. Elle ne joue pas du piano, seulement du flingue et du couteau.

Laisse tomber, lui dit une petite voix. Tu n'as pas bu l'eau. Tu a choisi de demeurer une merde dans l'après-vie. Il y aura toujours des gens trop biens pour toi.

Elle passe la porte d'entrée du restaurant, se jurant que ce type finirait par prendre ses jambes à son coup face à la catastrophe qu'elle est.




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MessageSujet: Re: Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth]   Au fond d'un verre [Cataleya Armsworth] EmptyLun 16 Mar - 22:30

- Z'êtes mort comment ?

La question fusa telle une balle de revolver, directe et dénuée de tact, surement un sentiment de combler le silence qui c’est installé entre nous deux, alors que je l’amène vers le quartier de la gourmandise.
Sans pour autant me démonté, je lui raconte sur un ton que je voulais détaché les causes de ma mise à mort. Comment je finis par être abattus, par ceux que je considérait comme mes hommes, de deux balles dans la nuque. Un mort de merde d’un homme en pleine ascension dans le Chicago des années 50. Une époque où existait des hommes des vrai ! Mais bon, tout ça c’est du passé.

Nous arrivâmes en face de la devanture d’un resto italien à l’aspect vieillot mais qui me rappel tant ma jeunesse aujourd’hui fanée.
Hé non ! Je n’ai pas ramené ma chère "conquête" dans un resto chic et étoilé. Premièrement parce que je ne pouvais pas me le permettre, et deuxièmement, la raffinement ne semble pas s’accorder avec elle. Même si j’aurai adoré voir Cat’ décrocher la mâchoire du premier clampin qui l’aurai appelé "Mademoiselle".
Non, en faite, nous nous trouvions devant le restaurant familial de Tony Vittallo, une connaissance que j’avais faite de mon vivant.

- QU’EST-CE QUE TU FOUS LÀ?! T’ AS VU L’HEURE ESPÈCE DE RACLURE DE CHIOTTE?

Cette douce voix provient de la dite personne, perchée à l’une des fenêtre du premier étage, après que j’aie tambouriné à la porte de son établissement, fermé car nous étions hors horaire.
Quand il aperçu la jeune femme qui m’accompagne, son visage perdit de sa couleur pourpre et disparue de la fenêtre avant de nous accueillir à l’entrée et nous permettre de nous installer à une table.

- Décidément je te hais, Vincenzo!

Je lui fis un signe de la main que personne n’eut de mal à comprendre et dans un soupir, Tony disparu dans les cuisines en grommelant des insultes.

- Comment trouvez-vous l’endroit ma chère ? Accueillant, juste comme il faut, n’est-ce pas?

Après un petit moment d’attente, Tony reparu avec dans les bras deux énormes plats de spaghetti bolognaise. Il posa mon assiette brusquement mais le plus délicatement possible pour Catelaya.

- Alors, raconte. Qui c’est la gamine de la milice?

En entendant cette question, je relâche mes services, essuie ma bouche et me cale dans ma chaise en croisant les mains afin de profiter pleinement du spectacle. Ma camarade de combat de bar n’a surement pas dû apprécier se titre.
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