What's the fuck is wrong with you ?!

Adam, ce bourreau des cœurs. Ce n'est pas qu'il a du charme, c'est au-dessus de cela. Il est beau, il fait chavirer le cœur des dames, d'un simple regard enjôleur, d'un sourire séducteur. Rares sont les demoiselles à avoir su résister à ses yeux de braiser et d'acier, d'un gris vitreux comme un miroir délicatement poli. Fier de son succès, Adam prends soin de lui, ses cheveux sont toujours coiffés, bien que donnant volontairement l'impression du contraire,cette longue chevelure noir aux reflets bleutés atteignant aisément le bas de son dos. Quelques mèches rousses éparses viennent se noyer dans son énorme tignasse ébène. Sa barbe - quand il en as - est éternellement finement taillée, soulignant la virilité de son visage. Ses vêtements épousent à la perfection les contours de ce corps délicatement musclé, son parfum caresse les narines. Une cicatrice vient cependant ruiner l'uniformité presque parfaite de sa peau d'albâtre. Courant le long de sa pommette gauche, elle se prolonge de la base de son nez et encercle partiellement son œil gauche, telle une entaille faite au couteau, seul souvenir visible d'une vie passée sur Terre.

Adam est un homme d'apparence qui aime plaire, oh oui!

Ashes to ashes, dust to dust...

Charmeur il est, et charmeur il demeurera. C'est quelque chose qu'il aime ça, charmer les femmes, les jeux de séduction, flirter, draguer. Adam est un coureur de jupons, et il est rare de le voir deux fois de suite avec la même conquête. Un homme à femmes qui aime engager de jolie serveuse pour les voir se dandiner dans le bar, et laisse glisser son regard sur leurs formes. Un Don Juan libre qui n'aime nullement s'engager, sa fidélité étant toujours de bien courte durée. Il a ce léger caractère misogyne qui, paradoxalement, semble plaire énormément. Un bad guy envoutant, à l'humour bien souvent douteux, généralement bien bas, un peu en dessous de la ceinture, et davantage encore après quelques verres. Car il aime ça, lui aussi, boire, avec un penchant net pour le Whisky. Si bien que, certains soirs, l'on se demande s'il tient le comptoir, ou si c'est le comptoir qui le tient.

Tell me a funny fucking story.

Né de la poussière, Adam est le premier homme sur Terre, l'origine de l'espèce humaine, caractéristique qu'il aime rappeler avec la phrase célébrité : « Je suis ton père ». Il ne se souvient guère de ses premiers jours, sa mémoire est ombrageuse. Il se voit croquer dans une pomme, avec Ève à ses côtés, être bannis dans jardin paradisiaque, et avoir entamé une nouvelle vie sur cette planète. Et cette nouvelle vie, il s'en souvient. Une vie à deux, avec sa compagne, le monde s'offrant à eux. Une vie simple, paisible. Puis, au fil des années, des gosses qui n'arrêtaient pas de se chamailler, et un amour qui s'était rapidement fané, au point qu'il est bon de se demander si amour il y a déjà eu entre les deux. La vie lui semblait fade, et il trouvait sa consolation dans l'alcool, et en charmant les demoiselles, sans se préoccuper du quelconque lien de parenté qui pouvait les unir. Et un jour, après avoir vécu une belle vie de débauche, il se retrouva devant les portes de l'enfer, avec une sacrée gueule de bois, les idées vraiment pas claires, la bouche pâteuse, un joli black-out dans la mémoire, et une petite culotte dans la poche de son jean. Son ex', Ève, avait déjà pris le poste de patron du quartier de l'Envie... ce qui lui permettait de prendre le pub en charge.

What's the fuck is wrong with you ?!

Le patron des gourmands effraie généralement. Il effraie par ce regard sournois et tout aussi bestial, qui capture l'esprit et dévore les cœurs. Il effraie par sa voix calme et posée, qui donne la chair de poule. Il effraie par la froideur dont il fait preuve, une froideur que les neiges hivernales ne sauraient pas égalées. Il n'est pas foncièrement beau, mais il a ce charme à l'anglaise, mêler d'une douce et intrigante sauvagerie. Lorsque son sourire s'agrandit, ses lèvres dévoilent des dents proches des canines animales, dont la vue rend mal à l'aise. Alors, tout naturellement, William suscite la crainte, et cela l'amuse plus qu'autre chose.

Ashes to ashes, dust to dust...

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est un homme méticuleux, presque maniaque au final. Défaut ou qualité, nul ne le sait vraiment. Excellent cuisinier, et fin amateur de bons plats, nul autre que lui était plus apte à prendre le restaurant des enfers en mains. Malgré sa grande renommée, il se fait humble, discret. Le cuisinier n'aime pas être sous les feux des projecteurs, il reste avant tout un homme aimant le calme et la musique classique, ainsi que les bons vins français. On le soupçonne souvent d'être le commanditaire de quelques magouilles, ou de choses plus sinistres encore, qui surviennent en enfer, car, soyons clair, William est particulièrement louche.

Tell me a funny fucking story.

À l'origine, le maître des enfers avait fait de lui le gardien de ses portes, son devoir était de s'assurer que nul ne sort, et que nul n'y entre. Et lorsqu'un mortel avait le toupet de se dresser face à lui, il finissait bien souvent entre ses crocs. Pendant de longues années, il a tenu son poste, en chien fidèle et enchainé qu'il était. Jusqu'à ce qu'il parvienne à ronger ses propres chaînes, goûtant à une liberté qu'il n'avait jamais connue. Il trouva le chemin du monde des vivants, et y erra plusieurs siècles, s'adonnant pleinement à son petit plaisir monstrueux, la dégustation de chair humaine. Plusieurs fois, il fut remarqué, lorsqu'il s'attardait trop en certains lieux. Le Gévaudan. Les Baskerville. Cela ne vous rappelle rien? Ne parvenant à résister au génie du détective londonien, il fut abattu, comme le chien démoniaque qu'il était. Son âme est revenus à la maison, les enfers, prenant ironiquement une forme humaine. Lucifer l'accueillit en personne, et fit de lui l'être qu'il est aujourd'hui.

What's the fuck is wrong with you ?!

Une longue tignasse rosée, délavée. Des joues aux teintes enfantines et pastelles, des yeux aussi profonds que les abîmes de l'océan : C'est notre petite Nessie. Au premier abord, cette jolie fillette vous semblera sympathique, une demoiselle bien charmante au regard, une petite poupée délavée par le temps passé aux Enfers. Toujours habillée de bleu, de longues robes sans formes, comme de grands pulls ou t-shirt, ne la mettant pas réellement en valeur, telle une enfant ne prenant pas vraiment soin d'elle. Oui, un jouet abandonné au milieu des eaux du Styx, voilà notre petite Nessie.

Ashes to ashes, dust to dust...

Comme dit au-dessus, elle vous SEMBLERA sympathique. Car Nessie ne l'est pas du tout. Cette fillette est un vrai petit démon qui n'en fait qu'à sa tête. Petite dernière de Lucifer, elle fera tout pour causer des problèmes à ceux qui viennent la déranger. Véritable petit monstre, elle n'oubliera jamais d'utiliser ses pouvoirs pour tenter de vous faire pénétrer au sein de son lac pour tenter de vous noyer. Tenter, car comme vous vous en doutez, vous ne pouvez mourir en Enfer. Mais ce n'est pas ce qui va arrêter notre petite amie qui s'amusera à vous torturer jusqu'à ce qu'elle soit lassée de vous, comme Lucifer s'est lassé de ce jouet.

Tell me a funny fucking story.

La petite dernière des Slenders a une histoire pour le peu particulier : En effet, à sa naissance, elle était connue sous le pseudonyme du "Léviathan". Ce monstre était tellement puissant et tellement sauvage qu'il échappa au contrôle de Lucifer qui l'avait envoyé sur Terre afin de se faire craindre des mortels qui parcouraient la mer. Pendant des siècles, le monstre dévora les hommes, brisa les navires, coula les bateaux... Et attaquèrent même les ports. C'est quand les hommes développèrent des armes assez puissantes pour venir à bout de ce monstre qu'elle s'enfuit des Océans pour se réfugier au sein d'un endroit plus discret. Un lac. Vous connaissez le monstre du Lockness . C'est elle. Agonisante, elle mourut dans ce lac, abandonnée par Lucifer qui, pour la punir de son affront, lui donna la forme d'une enfant sans défenses, du moins c'est sans compter son sale caractère et ses pouvoirs démesurés.

What's the fuck is wrong with you ?!

La faucheuse ne souffre pas d'une popularité trop encombrante et pour cause, elle n'est pas le genre de femme à avoir véritablement du succès auprès des hommes. Elle n'est pourtant pas dépourvus d'un joli corps, fin, peut-être même un peu trop maigre, dessiné de formes délicates qui pourraient séduire. Ce corps, elle ne le met pas en valeur, ou tout du moins, elle n'en a pas la volonté : portant des guenilles noires à la manière de son prédécesseur, ces dernières ayant subi les outrages du temps, elles arrivent aujourd'hui au niveau de ses cuisses, laissant aux yeux de tout le charme de ses longues jambes blanches. Ses cheveux sont d'un étrange gris bleuté qui n'est pas sans charme, mais qu'elle cache sous une capuche qui retombe sur ses yeux, ou plutôt, leurs orbites. Car le véritable visage de Tanatos, peu de personnes a eu la chance de le voir. Elle le dissimule, se camoufle, sous ce crâne de nacre, né de son pouvoir.

Ashes to ashes, dust to dust...

Il serait tellement commun de voir la Mort comme une meurtrière psychorigide, abattant sa faux à tout va et sans la moindre forme de discernement... Tanatos est loin de la tueuse de sang-froid que laisse envisager sa légende. Non, elle est plutôt du genre discrète, réservé, presque fantomatique au final, n'aimant que peut se dévoiler aux autres, allant même jusqu'à user de son pouvoir pour masque son véritable visage, préférant effrayer, devenir un monstre aux yeux des autres, que d'être à la vue du première venue. Même si cela engendre une certaine forme de solitude, c'est un maigre prix à payer. Car cette solitude, elle y a pris goût et l'apprécie. Elle peut se montrer froide, ce n'est cependant pas véritablement le cas. Elle prend seulement beaucoup de recul par rapport à son travail, ne tuant pas par plaisir, mais ne rechignant tout de même pas à la tâche. Une tâche qu'elle effectue avec une certaine douceur, accompagnant les Hommes dans la mort en évitant de trop les traumatiser.

Tell me a funny fucking story.

Orpheline de l'enfer, Tanatos n'eut ni père, ni mère. Ni même d'enfance à proprement parler. Elle a reçu la vie dans la mort, elle est une création d'un Lucifer omnipotent, mais surtout absent. Alors qu'elle ouvrait les yeux pour la première fois, elle avait déjà ce corps de femme, nue, au pied d'un homme vieillissant à l'air rustre et sinistre. L'ancien patron du quartier zéro. Thanatos. L'ancienne Mort. Celui que Lucifer avait désigné comme étant son mentor, celui qu'elle devrait remplacer. Le faucheur ne lui donna d'abord pas de nom, mais quelques vêtements. Il lui fit découvrir le monde des enfers, comme le monde des humains. Un monde qu'elle trouvait plus intéressant que le premier. Il lui apprit également le métier, qu'il résumait en quelques mots simples, en arborant tous les traits cruels et sadiques de son visage... "Éradiquer un certain nombre d'humains par jour, afin que le monde continu à tourner rond". Vint le jour où elle dût tuer à son tour, pour achever sa formation. C'est face à son premier cadavre qui la baptisa enfin, qu'elle devint Tanatos. Et c'est le jour d'après qu'il disparut, laissant à la jeune femme son flambeau. Un flambeau qu'elle honore avec beaucoup de mal... Si la croissance du nombre d'humains sur terre est exponentielle, elle joue certainement un rôle dans cette étrange équation.

What's the fuck is wrong with you ?!

Concernant Narcisse, il serait de bon ton de se demander s'il s'agit d'une femme, ou bien d'un homme. Androgyne qui aime jouer de sa particularité, le visage de l'orgueilleux est fin, doux, lisse, épargné par le temps, dépourvus de la moindre ride. Glissant sur son visage, ses cheveux, longs et blonds, n'aidant en rien à déterminer son sexe, sont souvent coiffé de manière plutôt fantaisiste, ou alors soigneusement tressés. Se maquillant selon l'humeur du jour, il préfére tantôt un style renforçant sa virilité, tantôt une touche de féminité. N'appréciant pas les tenues ecclésiastiques qui le mettent peu en valeur, il a rapidement abandonné son costume de prêtre pour quelques vêtements Old-School et mixte, bien entendus.

Ashes to ashes, dust to dust...

Narcisse est... narcissique. Amoureux de son propre reflet, il prend grand soin de lui, aimant se regarder, des heures durant, dans un miroir, pour se coiffer, se maquiller, s'habiller. À ses yeux, il n'existe d'être plus beau que lui, ce qui le rend peu enclin aux choses de l'amour. En revanche, en le flattant, il est aisé de s'attirer ses faveurs. Car il est fier de lui, imbu de sa personne, son ego sur-dimensionné n'est donc pas indifférent aux flatteries, et c'est sans doute pour cela qu'il prend son pied en tant que prêtre. Bien que ce terme soit erroné. Orgueilleux, il aime avoir des âmes à son service, des fidèles dociles qui lui vouent un culte, l'acclament. Pour ce faire, Narcisse use de la religion et des croyances, de l'espoir également, pour faire doucement basculer ses disciples dans une secte, manipulant avec de belles promesses, leurrant avec des termes comme "Salut" ou encore "rédemption". Ainsi, "Gourou" serait davantage adapté pour ce faux croyant.

Tell me a funny fucking story.

Nul n'ignore l'histoire de Narcisse. À sa naissance, craignant la mortalité infantile, ses parents firent appel à un devin, charlatans comme beaucoup, qui leurs prédits ceci "Il aura une vie longue, tant qu'il ne se regarde pas". La prophétie restait floue de longues années, un temps qui fit grandir l'enfant qui s'avérât d'une formidable beauté androgyne, faisant battre le cœur de nombreuses prétendantes, et prétendants. Il les repoussa toutes et tous, même les plus belles parties qui se présentait à lui, brisant sans remords de nombreux cœurs. Il n'accepta qu'un seul rendez-vous, sans grande conviction, une balade autour d'un étang. Il finit par y rencontrer l'amour, lorsqu'il se pencha pour caresser l'onde de l'eau. Son reflet lui apparut, et sa compagnie n'avait alors guère plus d'importance. Obnubilé par le visage reflété, il n'eut de cesse de se pencher vers lui-même, jusqu'à plonger. Jusqu'à se noyer. Puni pour son Orgueil, Lucifer fit de lui l'un des responsables des quartiers, amusé par son histoire, le chargeant de la direction de la cathédrale.

What's the fuck is wrong with you ?!

On la remarque facilement, et, elle est loin de laisser indifférent. Les femmes sont envieuses de sa beauté, les hommes succombent à ses charmes. Elle est la beauté sous sa forme la plus parfaite, sa puissance de séduction est sans égale. Un corps aux courbes voluptueusement dessiné, de longs cheveux teintés d'un rose qui accroche l’œil, ondulant le long de sa nuque, des yeux d'une couleur fauve captivante, une voix ensorcelante, et des lèvres pulpeuses invitant aux baisers... croiser son chemin suffit à éveiller les fantasmes.

Ashes to ashes, dust to dust...

Digne et fière impératrice, Cléopâtre est de ses femmes au caractère fort, déterminée et ambitieuse qui ne laisse nul obstacle entraver sa voie. Elle sait ce qu'elle veut, et ce qu'elle veut, elle l'obtient généralement, n'hésitant pas à jouer de ses charmes pour parvenir à ses fins. Vaniteuse également, et bien évidemment soucieuse de son apparence, elle aime s'adonner aux plusieurs charnels, la luxure étant son quotidien. Elle aime séduire, homme comme femme, son plaisir ne s'arrêtant rarement qu'au jeu de séduction. Cléopâtre ne s'attache jamais à l'un(e) de ses amants(e), comme incapable d'aimer. Pourtant, une faiblesse se dessine dans son cœur. Un amour ardent pour Antoine, son Antoine amnésique. Telle est la punition de la belle.

Tell me a funny fucking story.

Elle est cette légendaire reine de l'antiquité, qui, pour assurer sa place sur le trône Égyptien, prémédita l’assassinat de ses deux frères et conjoints. S'attirant, par la suite, les faveurs de Rome par le biais d'un César charmé, elle finit par s'offrir à Marc-Antoine, son véritable amour, en un adultère qui provoquera la chute de son Royaume. À sa mort, pour les multiples sévices sexuels perpétrés sur ses propres esclaves, ainsi que pour ses penchants luxurieux, elle devint une incarnation du vice, la représentante de la luxure. Lucifer lui confia alors la boîte de nuit de la ville, dont elle aménagea subtilement le sous-sol en maison de passe. Désireuse de garder son précieux amour près d'elle, Cléo fit d'Antoine son garde du corps, tout en remettant entre ses mains la sécurité du Sed Non Satiata, son nouvel empire.

What's the fuck is wrong with you ?!

Attila est sombre, profondément sombre. Le chef de la Milice porte clairement les traits du barbare qu'il était de son vivant. Un regard d'acier, dur, sévère, teinté par quelques lueurs de démence. Une coupe à l'iroquoise, ses cheveux se dressant en une légère crête de quelques petits centimètres de haut. Une balafre, énorme cicatrice, qui lui lacère une bonne partie du visage. Il n'est pas véritablement grand, dépensant de peu le mètre soixante-dix, et pourtant, il a cette prestance de souverain qui force le respect. À sa ceinture pend sa compagne, une veille dague datant de son vivant, dont il prend un soin particulier.

Ashes to ashes, dust to dust...

Névrose et colère font partie intégrante de son quotidien. Mentalement, Attila est instable, son âme ayant depuis longtemps sombré dans la folie. Ses propos, ses actes, bien qu'ayant une logique pour lui, en deviennent parfois incohérents. Impulsif, il n'est pas rare qu'il se mette subitement à hurler en plein milieu de sa phrase, évacuant des vagues de colère déferlant sous sa peau. Vulgaire à souhait, son langage est loin de celui des poètes. Sa phrase favorite? "Qui c'est qu'à les couilles ici?". Aimant affirmer sa supériorité, il n'a de cesse de rappeler son pouvoir, sa position. Par de simples phrases crues et parfois par des actes. Il ne semble craindre personne, pas même Lucifer. Sanglant, sanguinaire, le meurtre ne lui pose pas plus de problèmes que ça. Dommage cependant que les morts soient déjà morts....

Tell me a funny fucking story.

À sa naissance, sa tribu n'était qu'un clan d'éleveur de chevaux et de moutons, qui n'avait de cesse de le rejeter sous prétexte qu'il était un étrange gamin au regard d'aliéné. Il grandit alors en solitaire, aspirant à un destin d'exception. Et lorsque la disette se répandit au sein de son clan, il prit les rênes du pouvoir pour sortir sa patrie de l'ombre. Il y parvint, formant un empire de ses propres mains. Un Empire en pleine expansion, marchant vers les grandes villes occidentales. Ses prouesses guerrières firent trembler Rome, les légendes se construisant dans son sillage. Dans les esprits, il devenait le fléau de Dieu, l'herbe ne repoussant pas sous ses pas. Il était roi, il était craint, il était respecté. Et cette situation était, à ses yeux, idyllique, voguant de gloire en bataille. Mais, dans une nuit noire, la mort vint le chercher, décédant d'une hémorragie nasale qui l'étouffa dans son sommeil. Face à un Lucifer dont il soutenait stoïquement le regard, une proposition lui fut faites. L'enfer avait besoin d'une milice pour veiller. Et cette milice avait besoin d'un général.

What's the fuck is wrong with you ?!

Midas est un bel homme qu'il est commun de qualifier de séduisant. La tenue vestimentaire qu'imposent les lois du Casino, chemise blanche, veston noir, cravate rouge, souligne cette élégance naturelle, qui, lorsqu'il daigne se montrer, n'est pas sans plaire. D'une taille plutôt moyenne pour un homme, frôlant le mètre quatre-vingts, sa silhouette fine et mise en valeur semblent lui faire don de quelques centimètres supplémentaire. Ses yeux sont aussi sombres que ses cheveux, un châtain foncé tirant vers le brun, coupé court, généralement tiré vers l'arrière de son crâne. Son visage est doux, seules quelques rides se creusant entre ses sourcils, témoignant de la tristesse qui le prend souvent, brillant dans ses yeux lorsqu'il pense à son avant. Son poignet gauche est cerclée d'une cicatrice, comme si cette main fut coupée, puis coud par une autre entièrement rattaché au reste de son corps.

Ashes to ashes, dust to dust...

Un bon nombre d'âmes sont surprises en rencontrant cet homme pour le moins discret, aimant peu la folie de la vie mondaine, se faisant presque fantomatique. Car, définitivement, il n'est pas à la hauteur de sa réputation. Sa philosophie est surprenante, dédaignant les richesses, faisant preuve d'un désintéressement total pour l'argent et les bijoux. S'il dirige le Casino, c'est uniquement car Lucifer en a décidé ainsi. Pour lui, le luxe, tout comme le pouvoir, est un poison menant les hommes à la déchéance, les condamnant à une vie de débauche et de vice. Comme il a pu la vivre de son vivant. Le défunt roi Midas est un sage, un sage parlant peu, mais dont les mots sont toujours justes, se faisant parfois trop moralisant, ce qui a souvent le don d'agacer ses locuteurs. Il aime être seul, la solitude lui permettant de réfléchir, de penser. Pour ce faire, il se retire souvent dans ses appartements, ou profite du calme de la nuit.

Tell me a funny fucking story.

Il était roi, seulement, malgré le luxe dont il jouissait, il y avait toujours un vide dans le fond de son corps. Désirant plus, toujours plus. Plus de richesses. Plus de territoire. Plus de puissance. Un roi despotique maître de chaque chose dans l'enceinte de ses terres, humains ou non. Les animaux traversant les plaines étaient les siens. Les pièces de cuivre du paysan étaient les siennes. Tout lui revenait, ayant le pouvoir de vie et de mort sur quiconque vivait dans ses frontières. Dans une soirée d'ivresse, il fit le vœu de pouvoir transformer, ce qu'il touche, en or. Les cieux lui accordèrent ce don pour d'obscure raison. Un don qui devint vite une malédiction. Il ne pouvait ni boire, ni manger, sa main gauche transformant n'importe quelle vulgaire chose en ce métal précieux. Et lorsqu'il voulut essuyer les larmes roulant sur les joues de sa fille, sa descendance qu'il aimait plus encore que son avalanche de gemmes, il caressa sa joue de cette main maudite, transformant sa "chérie" en une statue d'or. Il mit fin à son calvaire peu de temps après ce drame qui le hantait, se mutilant, coupant cette main aux dons divins. L'ironie du maître des enfers le poussa à faire de lui le saint Patron de l'avarice, le gérant du Casino. L'on raconte d'ailleurs, que dans ses appartements personnels, se trouve la fameuse statue, qu'il essaye de ramener à la vie.

What's the fuck is wrong with you ?!

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Macbeth fait chavirer nombre de petits cœurs. Son air détaché charme ces dames, lui donnant ce côté ''homme mystérieux'' et mature qu'elles recherchent. Ses yeux bleus clairs ne cessent d'aborder cet air blasé qui lui sied à merveille et qui lui vaut sa place dans le quartier de la Paresse. Sa nationalité passée se retrouve dans sa chevelure d'un roux foncé, se fondant presque avec quelques mèches châtain. Il aborde une coupe ''courte'', plus facile à laver, coiffer et qui ne se coince pas dans les attaches de son masque. Lorsqu'il se retrouve en société avec son patron, notre homme se démarque, et pas uniquement par sa couleur de cheveux tranchant avec l'environnement. D'ailleurs, ceux-ci sont plaqués avec soin en arrière lorsqu'il travaille, ce qui agace passablement son Maître. Du haut de son mètre quatre vingt sept, il affiche cette prestance nonchalante dans un costume impeccable.
Mais cela, évidemment, n'est valable que si vous le croisez sous sa forme ''masculine''. Si par hasard vous avez l'occasion de l’apercevoir sous son autre forme, vous serez alors tout aussi surprit. Car à l'instar, vous vous retrouverez face à une jeune fille d'à peine dix ans. De grands yeux bleus, des cheveux roux aux boucles bien formées. L'image d'une demoiselle de haute bourgeoisie. Tout dépend de la façon dont vous voulez le voir. Cela dit, vous le trouverez plus souvent sous sa forme ''masculine''.
Lorsqu'il est amené à se déplacer dans les rues délabrées du quartier, vous le trouverez avec un masque à gaz sur le visage.

Ashes to ashes, dust to dust...

Bien qu'officiellement, il est l'assistant de Caliban, officieusement, il n'en reste pas moins son larbin. Il est son esclave administratif accomplissant ses tâches consciencieusement. Ordonné, observateur et cruellement imperturbable, il est ce qu'on pourrait appeler un bourreau de travail. Il sait d'ailleurs que c'est pour cela qu'il a été embauché, et il ne s'en plaint pas. C'est mieux que d'errer comme un SDF défroqué.
D'un naturel obéissant, il reste soumis à celui qui l'a sauvé d'un désespoir certain. Son côté ''petit-toutou'' à toujours été d'actualité, que ce soit dans sa vie passée ou dans sa vie actuelle. La seule personne capable de l'influencer est donc son patron ; vous l'aurez comprit, excepté cet homme, personne ne réussit à lui implanter une idée autre dans sa boîte crânienne.
Il possède une excellente mémoire, si bien qu'il est pratiquement impossible à berner. Cependant, il ne se rappelle pas de son passé... Et il n'a pas spécialement envie de s'en rappeler, chose que Caliban respecte.
Dû à son caractère soumis, il se fait perpétuellement chambrer par Cal' qui s'inquiète quelque peu de sa tendance pacifiste. En effet, il préfère éviter de se battre au maximum, alors qu'il possède toutes les capacités physiques et intellectuelles pour.
Dernier point, ce n'est pas parce qu'il bosse pour notre cher Dormeur, qu'il en consomme ses drogues. Il n'acceptent pas cela. C'est d'ailleurs la source de quelques conflits dans le quartier; ses yeux bleus, perçant, regardent les âmes soumises à ce plaisir avec un mépris frôlant les portes du Paradis.

Tell me a funny fucking story.

Son histoire est similaire à beaucoup d'autres. Richesse. Grandeur. Décadence.
Macbeth, c'est le secrétaire de Caliban. Que dis-je, le larbin. C'est lui qui se tape toute la paperasse et ce, de la simple carte de fidélité des lieux phare du quartier aux papiers administratif en tout genre. De toute façon, il aime ça. Il y trouve un certain repos, loin de tout ces soupirs languis poussés par les visiteurs et habitants de son Home Sweet Home. Le bruit du papier, de la mine sur celui-ci, le détend. Mais derrière cette facette de gestionnaire imparable, il doit, à son grand désespoir, s'occuper de son patron. N'importe qui verrait cela comme une malédiction; lui, au contraire, voit cela comme une rédemption, et ce, sans trop savoir pourquoi. Car oui, l'écossais ne veut en aucun cas savoir son passé. Il vit pour le présent, pour ce qu'il fait, et non pour ce qu'il a fait. Dès qu'il essai, volontairement ou non, d'y penser, il frôle la crise d'angoisse (Caliban s'en amuserait si il n'avait pas autant besoin de lui...). De ce fait, il n'est nullement au courant de son sang royal, de ses prouesses chevaleresques pour la campagne écossaise, de son régicide, du suicide de sa femme, de son assassinat. Tout cela est fermé à triple tour dans un coin de sa cervelle, bien à l'abri d'un esprit fouineur. "Ne pas lui révéler son passé" est devenu une des closes du contrat entre les deux hommes. Attentif, rigoureux, patient, chaque jours que Lucifer permet, il oscille habillement entre ses deux jobs à temps plein, pestant à chaque venues des jumeaux Leventhrope.