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 Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I

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MessageSujet: Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I    Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  EmptyMer 19 Mar - 16:00

Identité
Date du décès - 17 janvier 1849
Cause de la mort - Accident
Péché - Orgueil
Nationalité - Anglaise
Prénom Nom - Elizabeth Percy
Age d'apparence - 23 ans
Profession - Joueuse d'orgue
Signe Distinctif - Un grain de beauté situé à la base de son cou du côté gauche que chaque membre de sa famille possède.
Caractère

What's the fuck is wrong with you ?!

Elizabeth est orgueilleuse, oui et alors ? La suffisance n’est pas un défaut, elle ne fait que vous pousser vers le haut, vous oblige à vous surpasser sans cesse. Ce n’est pas une tare, juste une constante compétition avec vous-même. Quand on est orgueilleux les autres n’existent pas, il n’y a pas d’envie ou de jalousie parce qu’aux yeux des vaniteux personne ne peut les surpasser. Certains pensent à tort qu’il s’agit de dédain et de prétention mais vraiment… pourquoi se donner la peine de se vanter pour rabaisser les autres quand on est réellement meilleur ? C’est une perte de temps et d’énergie. Les orgueilleux ne se vantent pas, ils ne font que constater. Constater que vous êtes lamentables quand eux sont formidables. Si le dédain vous insupporte, cessez donc de vous comporter en cloportes et de gémir comme tels ! Il n’y a rien de plus insupportable que les pleurnicheurs, ceux qui subissent sans agir. Marre de vivre dans l’ombre d’Elizabeth ? Alors essayez de la rejoindre dans la lumière plutôt que de vous morfondre. C’est ce qu’elle n’a jamais compris, qu’on la voit comme une peste égocentrique, la fille à abattre parce qu’elle ne souffre d’aucune critique et qu’elle a le sourire aux lèvres pour saluer les échecs des autres. Que voulez-vous, vous voir vous vautrer lamentablement ça ne fait que la conforter dans l’idée qu’elle vous est nettement supérieure et ça lui fait un bien fou. L’orgueil c’est ce petit plus dans la vie qui rend l’existence bien plus exquise que n’importe quoi d’autre, c’est ce qui fait de vous quelqu’un d’important car quelqu’un d’ambition et qui vous ouvre par conséquent les portes pour un monde meilleur, un monde où tout le monde brille quoi que d’un scintillement moins éclatant que celui d’Elizabeth. Alors non, ce n’est pas une peste, ce n’est pas une garce narcissique ou dieu sait quel petit nom doux vous lui donnez, Elizabeth c’est juste comme une étoile filante qui vous passe sous le nez à toute vitesse pour disparaître loin, très loin devant vous.

Le problème maintenant c’est que personne ne sait jamais où finissent les étoiles filantes. Elles filent, filent, et encore filent mais pour combien de temps ? A force de vouloir toujours se surpasser, disons qu’Elizabeth n’a plus toute sa tête. Il faut dire que lorsque votre meilleur adversaire n’est autre que vous-même, il y a de quoi sombrer dans une douce folie. Alors, bien évidemment elle n’est pas complètement tarée non plus, disons juste qu’elle a tendance à se parler à elle-même un peu trop souvent. Ce n’est pas une seconde personnalité, loin de là, c’est juste qu’elle joue à la fois le rôle de l’ange et du diable, qu’elle pèse le pour et le contre tout en parlementant et argumentant avec elle-même. Une sorte de gymnastique de l’esprit que beaucoup considèrent comme tordue mais qui généralement fait ses preuves. Bon s’il n’y avait que ça, ça irait encore mais à force de se comparer à celle qu’elle fut et celle qu’elle pourrait être, Elizabeth en vient parfois à se détester. Paradoxal pour quelqu’un d’orgueilleux mais il existe de rares moments où elle perd sa superbe et se hait pour ne pas être celle qu’elle devrait être, trop d’orgueil tue l’orgueil paraît-il et la damnée l’illustre sans doute à la perfection. Ironie du sort, elle reste parfaite jusque dans son imperfection. Après tout, elle se doit d’être la meilleure en tout et peu importe que le domaine soit vers le haut ou vers le bas.

Un autre point de sa personnalité c’est son aversion profonde pour les chevaux. Elle ne sait pas d’où ça lui vient mais elle devient hystérique en leur présence, elle en a une peur bleue et les fuit comme la peste. Allez savoir pourquoi c’est son pire cauchemar après le fait de devenir insipide du jour au lendemain. Ah oui, parce que s’il y a quelque chose que la jeune femme déteste plus que tout c’est de faire partie du décor, de jouer le rôle du ficus décoratif dans un coin de la maison. Elizabeth n’est pas faite pour être invisible, elle se considère comme un joyau et par conséquent a décrété que tous devraient connaître son existence et accessoirement lui vouer un culte. Une chose qui l’ennuie donc au plus haut point c’est l’existence de leur gourou qu’elle idolâtre et hait à la fois. En effet, elle n’apprécie que très moyennement que celui-ci lui vole le rôle de la vedette mais ne peut s’empêcher de l’admirer ce qui l’exaspère franchement. C’est aussi le problème avec son quartier car quand tout le monde brille avec une intensité plus ou moins égale à la sienne c’est difficile de se hisser au-dessus de la masse et d’exister pleinement. Néanmoins ce n’est pas si difficile parce qu’après tout n’importe quel expert peut voir la perle parfaite parmi toutes les autres perles communes d’un simple coup d’œil et Elizabeth estime que si quelqu’un n’est pas foutu de voir qu’elle est la meilleure alors il suffit de le manipuler un peu pour lui ouvrir les yeux plus facilement.

Voilà, Elizabeth c’est tout ça dans les grandes lignes. Bien évidemment il y a toutes les autres choses, les petits riens comme elle les appelle. Le fait qu’elle soit assez grande gueule par exemple ou encore maniaque sur les bords – parce que décidément une chemise se rentre dans un pantalon ou en sort mais n’est certainement pas entre les deux, c’est une faute de mauvais goût qui devrait être passible de la peine capitale – il y a aussi le fait qu’elle soit un peu lunatique et qu’elle puisse être affectueuse – uniquement avec des personnes triées sur le volet néanmoins – et puis qu’elle soit légèrement sournoise de temps à autres sans oublier le côté provocatrice et assez mesquine quand elle s’y met mais d’un autre côté elle est aussi assez imaginative et curieuse avec un zeste de culture et d’intelligence en arrière-fond. Après viennent sur le côté tous ses hobbys comme le chant, la lecture ou encore son étrange fascination pour l'orgue. Bon elle a toujours été fascinée par la musique, d'où son admiration pour l'incroyable Mozart, mais il faut avouer que jouer de l'orgue en étant une femme… il faut avouer que dans un premier temps c'était simplement pour attirer l'attention sur elle histoire de prouver qu'elle pouvait tout faire mais finalement elle s'est prise au jeu et est devenu totalement accro. Sinon, si on continue dans la liste des défauts, il parait qu'elle peut parfois s'avérer cruelle et froide. Enfin, de toute façon ce ne sont que de petits détails en plus mais qui à eux tous ensemble font d’Elizabeth ce qu’elle est aujourd’hui à savoir une salope orgueilleuse une charmante jeune femme tout ce qu’il y a de plus agréable à vivre.



Physique

Ashes to ashes, dust to dust...

Elizabeth généralement c’est quelqu’un qu’on remarque parce que c’est le genre de fille qui a horreur d’être invisible. Aussi généralement vous ne pouvez pas la louper. C'est bien simple, imaginez-vous dans une rue passante avec ses diverses odeurs d'épices, de parfums, de cuir neuf et j'en passe. Imaginez aussi le bruit de la foule, des copines qui papotent dans le fond, une conversation téléphonique, une engueulade. Il y a aussi cette petite brise et un peu de bruine, vous la sentez ? C'est bon, vous y êtes ? Alors maintenant visualisez cette petite ruelle juste au coin là… mais si vous savez celle entre la boutique de vêtements et ce petit resto qui m'a l'air ma foi bien sympathique. Oui, cette ruelle donc, maintenant zoomer encore un peu et… stop ! On ne bouge plus, vous y êtes. Oui, oui cette jeune femme en jaune là, celle qui - maintenant que vous l'avez remarquée - vous semble éclipser toutes les autres créatures des alentours, cette fille là donc c'est notre damnée. Un joli brin de fille, n'est-ce pas ? Un port altier, une peau d'albâtre et des cheveux châtains clairs avec cette jolie fleur jaune en décoration. Bien, bien, maintenant que vous avez la belle dans l'oeil approchez-vous un peu histoire de mater de plus près la demoiselle… On est là pour ça après tout, non ?

Des cheveux. Oui, à moins d’être totalement chauve techniquement tout le monde a des cheveux et Elizabeth ne déroge pas à la règle. Elle n’a pas vraiment quelque chose d’exceptionnel avec eux, ils sont justes châtains et ondulés, mais ça reste de beaux cheveux. Après tout la damnée est une coquette, elle aime être admirée et aime s’aimer alors elle prend forcément soin de ses cheveux pour les rendre aussi éclatants que possible. Bon, il n’y a pas encore des paillettes partout mais ça risque peut-être d’être la prochaine étape à ce train-là parce que la demoiselle Percy adore tout ce qui brille et ce n’est certainement pas sa masse capillaire qui va lui faire défaut sur ce coup-là !

Après les cheveux il y a des yeux, deux yeux perdus sous une frange presque blonde, deux orbes verts qui vous fixent d’un regard inquisiteur. Ne le prenez pas personnellement, elle vous jauge simplement pour voir si vous êtes suffisamment digne de l’approcher d’aussi près et d’accessoirement peut-être devenir le prochain larbin en chef. Généralement on peut lire mille émotions dans ce regard. Il peut passer du joyeux au paniqué en un quart de seconde avant de vous fixer avec cruauté ou pitié de temps à autres. Certains disent que c’est troublant, presqu’inhumain de voir tant de sentiments en un éclair émeraude, mais après tout n’est-ce pas normal ? On dit pourtant bien que les yeux sont les fenêtres de l’âme et ça ce confirme très certainement lorsqu’on constate que le regard d’Elizabeth est souvent arrogant, vous jaugeant silencieusement juste pour s’assurer qu’elle vous reste intolérablement supérieure.

Passons donc plus bas maintenant, si vos yeux continuent sur leur trajectoire vous pouvez sans doute remarquer cette bouche, ces lèvres délicieusement rosées qui s’étirent en une grimace pleine de morgue, semblant presque vous défier d’oser vous comparer à sa supériorité évidente. Il paraît que c’est sourire qui lui a donné sa réputation de garce hautaine alors évidemment elle n’en sourit que davantage. Peu importe pourquoi on parle d’elle tant qu’on en parle. Que ce soit en bien ou en mal le fait est qu’elle aime rester au centre des conversations et s’il ne faut que vous sourire et vous regarder d’un air présomptueux pour ça, s’il faut simplement qu’elle soi elle-même… rien ne pourrait être plus simple.

Prenez un peu de recul maintenant, quand vous le regarder dans son ensemble son visage est loin d’être laid. Pas spécialement divin mais suffisamment pour attirer l’attention et la garder parce qu’il y a un petit quelque chose dans ce faciès d’ange qui vous donnerai presqu’envie d’en savoir plus sur elle. C’est peut-être à cause de ses fossettes qui n’apparaissent que lorsqu’elle sourit franchement ou encore son nez légèrement retroussé sur la fin, à moins que ça ne soit à cause d’un effet d’ensemble qui vous laisse dans une perplexité totale – parce que pourquoi diable ne cesse-t-elle de vous fixer en vous souriant comme si vous étiez tout juste bon à essuyer la boue de ses chaussures, hein ?! – mais qui au fond vous intrigue.

Bien, bien, maintenant que vous avez passé les formalités d’usages – à savoir que vous avez observé le visage en premier au lieu de passer par sa poitrine ou ses fesses directement – maintenant donc que vous avez prouvé que vous n’êtes pas qu’un sale pervers ou une obsédée sexuelle, vous pouvez continuer votre inspection. Pour les mateurs qui ont directement sauté ici, félicitations, vous venez de vous recevoir une baffe magistrale et héritez par conséquent de la place de larbin du larbin, bandes de veinards ! Bref, passons au reste, à son corps donc.

Tout d’abord il y a cette peau, une peau blanche, d’albâtre diraient certains ou de cadavres comme le diraient les jaloux. Sur ce dernier point d’ailleurs si je puis me permettre… une peau de cadavre en Enfer, à savoir une peau de cadavre sur une morte, ça ne vous paraît un peu logique ? Enfin bon, nous on dit ça mais on ne dit rien hein ! Ceci étant dit, revenons-en à nos moutons et autrement dit à notre cadavre en question. Elizabeth a donc – comme vous l’aurez compris à moins d’être franchement débiles – une peau blanche, très blanche voir parfois translucide. Pas que ça soit laid mais cette carnation a tendance à lui donner l’air malade souvent. Enfin, ce n’est pas de sa faute ! A l’époque où notre damnée est morte c’était toujours une grande mode chez les nobles d’être aussi blanche que possible ! Et puis c’est sympa le blanc, c’est joli aussi non ? Surtout avec le contraste de ses veines bleutées… oui, ça fait vraiment son petit effet.

Ensuite, eh bien Elizabeth étant ce qu’elle est, elle a naturellement un port altier. Elle se tient toujours aussi droite que possible et a le pied léger. En effet, disons qu’à son époque et pour une jeune femme de son rang, marcher comme un éléphant et à moitié courbée ce n’était vraiment la définition même de l’élégance. D’ailleurs si vous y prêtez un minimum attention vous pourrez observer qu’elle ne fait que très rarement un geste qui ne soit pas élégant. On vous accorde qu’elle a parfois vraiment l’air d’avoir un balais dans le derrière mais, une fois encore, tout cela est normal parce qu’en 1850 ce n’était pas réellement à la mode de se déhancher lascivement contre une barre en métal au milieu d’une pièce tout en s’effeuillant comme si c’était la chose la plus normale au monde.

Voilà, vous arrivez au bout de l’inspection et c’est là qu’elle s’approche, visiblement vous semblez suffisamment digne de devenir un sous-fifre à ses yeux et elle vous sourit. Pas celui habituel mais un vrai sourire, un peu trop mielleux quand on y pense. C’est là que ça vous frappe – un peu comme une balle de baseball lancée à pleine vitesse – cette fille sait qu’elle est jolie et que d’une manière ou d’une autre vous allez finir à genoux devant elle. Oui, définitivement. Elle est jolie, le sait et l’utilise à bon escient. Ce n’est pas qu’elle soit belle mais elle a vraiment un petit quelque chose, un truc qui la différencie des autres. Sans doute ce grain de beauté au creux de son cou, juste à la base de sa gorge et qui vous donne envie de mordre sa peau à cet endroit précis parce qu’une peau de porcelaine comme celle-là ça doit forcément être délicieux. Vous ne savez pas pourquoi mais vous vous sentez comme irrésistiblement attirés par cette jeune demoiselle, comme un papillon est captivé par une flamme. Il ne vous vient même pas à l'esprit qu'à force de jouer avec le feu le papillon se brûle les ailes et meurt dans d'atroces souffrances. Mais de toutes façons vous êtes déjà morts alors vous ne risquez pas grand-chose, n’est-ce pas ? Après tout, qu’est-ce qu’un peu de fierté quand on peut gonfler l’égo surdimensionné d’Elizabeth avec l’envie de tout quitter pour elle ?




Histoire

Tell me a funny fucking story.

Ça commence par du banal - écoeurant de normalité - avec la naissance d'un bébé. Etonnant, n'est-ce pas ? Des parents, une partie de jambes en l'air et paf ! neuf mois plus tard ça vous arrive sur les bras comme une gueule de bois à retardement. C'est cher payé pour quelques heures de plaisir mais c'est comme ça, vous vous retrouvez avec cette chose minuscule sur les bras sans oublier les responsabilités qui vont de paires avec. Minuscule peut-être mais pas silencieuse, ah ça non, parce que rien ne pourrait vous déchirer les tympans plus que cette créature rose et joufflue communément appelée bébé et que certains préfèrent qualifier de gremlin. Tout d'abord, si vous osez qualifier la charmante petite chose qu'est Elizabeth de gremlin quand bien même elle a l'air de gueuler à en cracher ses poumons, vous allez passer un sale quart d'heure. Deuxièmement, elle ne gueule pas, elle gazouille gentiment et tendrement d'une voix un peu plus forte que la normale, bref adorable comme un ange. Et pour finir, arrêter de raconter des conneries, tout le monde sait que le gremlins sont verts et non rouges ! Revenons-en donc à cette charmante chose gazouillante du genre parfaite à tel point qu'on s'en demande si c'est d'ordre terrestre ou bien carrément céleste…

Notre gamine nationale est donc née un magnifique matin de printemps parmi les oiseaux chantonnants – bon d'accord, c'était un matin d'hiver complètement dégueulasse, mais arrêtez de casser le trip voulez-vous ! – dans une charmante famille de nouveaux riches pas si nouveaux que ça ni tellement riches étant donné que tout appartenait à la vieille quoi que plus pour très longtemps. C'est justement quelques mois plus tard que ladite vieille – généralement appelée grand-mère mais rebaptisée ainsi par son charmant et tendre gendre – passa l'arme à gauche et qu'Elizabeth devient la nouvelle héritière de la noble lignée Percy. Bon avec un nom pareil on vous accorde que ça casse un peu l’image d’une petite famille de noble parfaite et que tout n’a toujours pas dû être rose dans l’enfance de la pauvre petite – a-t-on sérieusement idée de s’appeler Percy… enfin heureusement la jolie tête d’Elizabeth permet généralement de faire oublier ce nom dégueulasse – mais c’est son nom et généralement un nom on y tient quand bien même celui-ci est infâme et puis il existe toujours le mariage pour changer et donc il suffit de trouver un brave type avec un nom sympa pour que l’affaire soit réglée donc on ne chipote pas et on écoute l’histoire en évitant les propos désobligeants. Bref, notre charmante demoiselle grandit dans un univers fait d'argent et d'or, le tout saupoudré de marbre pour faire bonne mesure, vieillissant avec l'idée qu'elle tenait le monde entre ses petites mains et qu'il lui suffisait de claquer des doigts pour obtenir ce qu'elle désirait. Une enfance plutôt heureuse en somme, tout ce dont une petite fille choyée peut rêver. Des parents aimants et terriblement amoureux l'un de l'autre pour une obscure raison, une garde-robe digne d'une reine et un coffre à jouets débordant dans les dix autres coffres à côtés. Ça aurait pu être considéré comme juste si elle avait un quelconque défaut ou qu’elle ait été particulièrement hideuse mais manque de bol pour tous les jaloux, Elizabeth a toujours eu un faciès plutôt agréable à regarder et sa haute opinion d’elle-même l’a toujours poussée à se surpasser pour réussir dans tous les domaines… de nos jours on appellerait ça une sacrée chieuse. Une enfance dorée donc.

Après cela vint la période ingrate. Mais si, vous connaissez tous et si vous ne connaissez pas encore ça ne va pas tarder, j'ai nommé… l'adolescence. Période à la fois bénie et maudite de la vie, celle où apparaissent les hormones, où les seins poussent enfin - quand ils ne restent pas inexistants - et où vous avez l'impression d'être constamment au printemps grâce à la multitude de boutons sur votre charmant faciès qui vous vaudront peut-être le non moins charmant surnom de calculatrice dans un futur lointain. En somme, la période la plus salope de l'histoire. Période qui aurait pu être plus cool si vous adorables parents ne vous avaient pas envoyée en pension dans une foutue école lointaine sous prétexte que c'est "bon pour le futur", un futur royalement emmerdant tout même. Quoi qu'il en soit c'est comme ça qu'Elizabeth entra au couvent durant cinq longues années, le bonheur. Cinq années de tortures à tenter d’échapper à ces cinglées de bonnes sœurs, cinq pénibles années qui lui donnèrent plus envie de se pendre qu’autre chose. Pourtant au final, elle en sortit vivante non sans avoir traumatisé les trois-quarts de ses geôlières et réussit à convaincre les autres pensionnaires de lui vouer un culte pour sa perfection, un réseau de groupies quoi.

C’est donc cinq ans après qu’elle la jeune Percy réintégra le domicile familial et continua sa petite vie tranquillement. Les groupies furent vite remplacées par des prétendants qui la faisaient virevolter sur les plus grands morceaux de Mozart et on parlait déjà mariage ce qui horrifiait Elizabeth au plus au point. Si elle venait de quitter une prison ce n’était certainement pas pour retourner vivre dans une autre et puis mariée à vingt ans ça lui donnait des sueurs froides quand bien même papa-maman attendaient déjà sa petite sœur à son âge. Quoi qu’il en soit, la période de jeune adulte fut vraiment divertissante et le jeu de séduction auquel s’adonnaient tous les jeunes nobles des environs la faisait bien rire. Rire qui vira jaune lorsque, lors d’une promenade équestre en compagnie d’un des nombreux chanceux pouvant prétendre à sa main, son cheval se cabra après être rentré en collision avec le postérieur pointu d’une abeille et fit tomber Elizabeth au sol. L’incident aurait pu être sans conséquences si ce maudit canasson n’avait pas piétiné la jeune femme, lui portant un coup mortel à l’arrière du crâne. Elle ne mourût pas sur le coup mais des suites de ses blessures dans un lit au rideaux jaunes, de nombreux médecins s’affairants autour d’elle afin de la ramener du bon côté de la barrière. C’est ainsi que se termina la vie mortelle d’Elizabeth Percy, dans la peur panique et la souffrance. C’est également ainsi que débuta sa vie dans la mort.

En parlant de passage dans l’au-delà ce ne fut pas particulièrement plaisant. En fait non, ce fut carrément horrible. Déjà il faut comprendre que vous avez définitivement passé l’arme à gauche et non pas que vous venez de guérir miraculeusement d’un coup de baguette magique. La nouvelle de sa mort lui fit vraiment un choc, celle de son entrée en Enfer fut une douche froide. Oui d’accord ce n’est pas comme si Elizabeth avait toujours mené une vie exemplaire, oui d’accord elle avait tendance à croquer la vie à pleines dents et à croire que le monde lui appartenait tout en prenant les autres pour de simples larbins mais de là à se retrouver en Enfer… non, ça ne se passa pas très bien. Elle se souvient encore à quel point elle s'est sentie mal ce jour-là, nauséeuse et avec des courbatures partout, un peu l'équivalent d'une saloperie de grippe. Voilà pour elle la mort se résuma à ça dans un premier : un satané virus dont on ne sait pas se débarrasser, presque comme une gueule de bois qui dure bien trop longtemps. C'est pour ça qu'elle préféra boire l'eau du Styx, histoire d'oublier parce que oui, c'est dur, dur à en crever de renoncer à sa vie d'avant, à ses rêves et ses espoirs. Ça fait mal aussi un peu, beaucoup en fait. C’est comme se retrouver dans un lieu inconnu et avec la désagréable impression que quelque chose vous a été brutalement arraché, quelque chose d’irréparable. On pourrait croire que la mort est une partie de plaisir mais quand, comme Elizabeth, vous vous raccrocher encore désespérément à votre vie passée il n’y a pas d’autres choix que d’oublier. C’est mieux pour tout le monde. Accepter ce statut de morte n'a pas vraiment été chose aisée entre ses crises de paniques et de folies mais avec le temps elle a finit par s'y faire et depuis elle y vit très bien, après tout l'Enfer n'est pas si terrible pour qui sait s'en accommoder et après quelques siècles passés dans cet endroit elle commencerait presque à l’aimer. Elle a toujours cette impression de manque qui la pousse à chercher à le combler en essayant obsessivement de dépasser les autres et d’être la meilleure mais dans l’ensemble c’est plutôt sympa et puis elle a l’éternité pour s’y faire.

Joueur
Crédit de l'avatar - Elizabeta Héderváry (à savoir Hungary) d'Hetalia: Axis Powers
Who are you ? Blurry ou Eli’
Comment tu nous as trouvé ? Topsites mais ça relève plus du coup de bol qu’autre chose.
Des remarques particulières ? Vive les lapins mangeurs de carottes ! Hum, sinon eh bien… c'est cool, j'aime bien vraiment, c'est joli, c'est classe et c'est intéressant comme contexte. Que demande le peuple ?!




Friends in Death

Narcisse E. Céphise
Force papillon
C’est compliqué. Dans le genre vraiment compliqué. Le problème avec Narcisse c’est qu’il brille trop et qu’il ne laisse que de l’ombre pour Elizabeth qui a horreur de ça. Elle déteste se faire éclipser aussi facilement par un beau parleur bien trop étincelant à son goût et elle hait encore plus se retrouver reléguée au rang de groupie facilement manipulable. D’habitude c’est elle qui mène la danse. Oui, c’est ça le nœud du problème avec lui, c’est qu’elle le déteste mais ne peut pas vraiment s’empêcher de l’idolâtrer en même temps. Elle appelle ça la force papillon, le coup de l’insecte qui ne peut s’empêcher d’admirer quelque chose de néfaste pour lui. Narcisse est néfaste pour elle. La priver de sa conviction qu’elle est meilleure que tout le monde, c’est comme la priver d’oxygène. Pourtant d’un autre côté, elle ne peut s’empêcher d’être fascinée par cet étrange personnage, il dégage quelque chose qui la pousse à le suivre et à jouer les groupies. C’est pour ça qu’elle le déteste, parce qu’il fait ressortir en elle son côté pathétique.
Wolfgang Amadeus Mozart
Sincère admiration
Elizabeth est orgueilleuse, certes, mais certainement pas sourde ce qui fait qu'elle a toujours aimé la musique de Mozart durant sa vie de mortelle bien qu'elle n'en ait aucun souvenirs et en a conservé le goût jusque dans l'au-delà. Elle se souvient encore de la première fois qu'elle a entendu sa musique, un gala pour un truc-machin-bazar en enfer dont elle ne se rappelle plus exactement les tenants et les aboutissants mais qui l'a simplement laissée pantelante. Depuis elle tente tant bien que mal d'assister à toutes ses représentations mais n'a pas vraiment l'air de se rendre compte qu'elle se comporte presque comme une groupie idiote. Quoi qu'il en soit, il est l'une des rares personnes qu'elle admire vraiment.


Dernière édition par Elizabeth Percy le Jeu 20 Mar - 17:58, édité 4 fois
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Caliban Caliban
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MessageSujet: Re: Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I    Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  EmptyMer 19 Mar - 16:56

Smoky'Come

Encore bienvenue Lady !


Je viens de finir de lire ce que tu as posté et j'adore ton style d'écriture. J'ai hâte de lire la suite!
J'ai repéré quelques fautes, mais rien de bien méchant, don't worry ;)

Bon courage pour la finition de ta fiche.
Je me répète mais, vise bien entre la troisième et la quatrième côte pour solliciter le staff !!!
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MessageSujet: Re: Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I    Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  EmptyJeu 20 Mar - 17:46

Merci ! =D

Oh, eh bien j'espère que la suite te plaira alors (voilà, maintenant je me stresse pour rien parce qu'on me met la pression et tout *je sors*). Pour les fautes j'ai essayé de me relire au maximum mais j'avoue qu'à 2h' du mat' comment dire… je suis pas au top (bon je sais, c'est ma faute si je suis maso et que je le fais aussi tard/tôt).

Pour la fiche je pense avoir terminé… enfin je crois ! Si les fautes sont trop nombreuses je me relirai demain bien au repos et si quelque chose ne tient pas debout ou ne va pas je changerai tout ça bien évidemment :). Au pire je poke tout le monde entre la troisième et la quatrième côte pour comprendre ce qui ne va pas et ce que je peux éventuellement changer ! :)
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MessageSujet: Re: Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I    Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  EmptyVen 21 Mar - 15:24

Tu la sens encore la pression là ? Hein ? Hein ? HEIN ? :D
Je vois ça que t'es une grande maso. Mais ici, les maso, on les aimes bien. Donc au final, t'as bien ta place parmi nous x)
A ta question: oui, ça m'a fait bader comme fin~

Quant à tes fautes, je serais tenté de dire que c'est surtout des fautes d’inattention. Rien qui provoque un lavement à l'eau bénite tout de suite après (et puis de toute façon, j'en ai pas sur moi~)
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Minos Minos
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MessageSujet: Re: Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I    Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  EmptyVen 21 Mar - 15:28

Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I  Sceauv11
Tu ne le savais peut être pas, mais une piqûre peut être fatale. Mal placée, au mauvais moment. Et te voilà en Enfer. Rien que ça.
Le Quartier Six t'ouvre ses portes, avec ses canons de beautés. Laisse donc tes doigts sur le clavier, les notes s'envoler. On ne sait jamais qui rôde dans le coin...  
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Elizabeth Percy ~ Just me, myself and I

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