What's the fuck is wrong with you ?!

Sans contestation possible, Catalina est l'une des plus belles femmes des enfers. La peau légèrement brune, le teint métissé, elle mêle à merveille les chaleurs Espagnoles et ses origines Ivoiriennes. Une silhouette galbée, finement taillée de manière harmonieuse, mettant soigneusement ses formes en valeur afin de susciter l'envie masculine, tout comme féminine. Catalina n'est pas sans connaître sa beauté. Au contraire, elle la travaille. Affectionnant les vêtements et les tenues d'autrefois, il n'est pas rare de la voir vêtus d'un corset, d'une robe tombant sur ses chevilles, tissu qui remonte bien souvent sur des jambes finement musclées. Catalina est belle. Catalina est sensuelle. Catalina est pure aussi, et il semblerait qu'elle désir le rester.

Ashes to ashes, dust to dust...

Si bien des femmes usent de leurs physiques pour parvenir à leurs fins, ce n'est pas le cas de Catalina. Certes, il lui arrive de jouer avec sa beauté, par malice, afin de s'attirer les faveurs d'un homme qu'elle connaît déjà, essayant de charmer ses amis pour qu'ils fassent quelques choses à sa place, mais cela n'a rien à voir avec de la manipulation. Catalina est belle, elle le sait, mais ne joue pas les bimbos, les aguicheuses, se servant de leurs corps pour s'enrichir ou autre basses besognes. Son corps est pur, dénué de la moindre imperfection, et elle souhaite le garder ainsi. Si bien que de nombreux hommes, comme femmes, ont été déçus de ne pas découvrir plus intimement ce corps. Perdre sa pureté serait, pour elle, synonyme de perdre sa beauté. Son principal atout de paresse. Car, avec un joli corps, n'est ce pas aisé de s'enrichir sans trop d'efforts?

Tell me a funny fucking story.

Voyant le jour au sein de la noblesse Espagnole, Catalina grandis selon les règles des bonnes familles, recevant une éducation digne de ce nom, enrichissant son esprit de culture et de bonne manière. Elle appris notamment à jouer du piano, et se prit de passion pour les écrits de Flaubert. Enfant déjà, l'on remarqua sa beauté. Une beauté qui fut plus grande au fil des années. Bon nombre de prétendants demandaient sa main, mais aucun n'eut le privilège de l'acquérir. Non pas qu'elle attendait le prince charmant, le véritable amour, plutôt qu'elle ne voulait pas offrit son corps et son âme à de tels hommes. Elle préférait plutôt le vendre au peintre, en retard avec leur temps, pour qu'ils peignent sa silhouette, qu'ils peignent une œuvre d'art grâce à elle. Le vendre également au photographe, qui eux, se faisait davantage précurseur de leur temps, afin de sublimer leurs premiers clichés. Elle était ce que l'on pourrait assimiler aujourd'hui à un top-modèle, une mannequin des temps anciens. Découvrant qu'elle pouvait s'enrichir de la sorte, sans véritablement travailler, elle délaissa son éducation à ses quinze ans, n'y trouvant plus d'intérêt, décidant de ne jamais travailler. Elle se contentait de poser, d'attendre. Elle devenait de plus en plus sujette à la paresse. Si bien que lorsque le manoir familial fut pillé, elle entendit les bruits d'agitation, mais ne daignait pas se lever pour savoir ce qui se passait. Durant la nuit, ses biens disparurent. Et afin de s'assurer qu'il n'y est pas de témoin, elle fut assassinée dans son propre lit. Aux portes de l'enfer, Minos la condamna pour ses prédispositions à la paresse. Et elle reprit son ancien travail, devenant mannequin pour les créations d'Alice Crawley.