Alissa, nouveau cauchemar en Enfer

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Jeu 3 Juil - 20:04

Identité
Date du décès - 01/07/2014
Cause de la mort - Assassinée par son père
Péché - Colère
Nationalité - Franco-britannique
Prénom Nom - Alissa Marlon
Age d'apparence - 22 ans
Profession - Journaliste
Signe Distinctif - On dit de moi que je suis complètement perchée, j'ai aussi une fascination pour les animaux et les livres et je ne parle que lorsque c'est absolument nécessaire

Caractère

What's the fuck is wrong with you ?!

La bonne question serait plutôt : what isn't wrong with me... Depuis ma naissance, j'ai toujours été bizarre, à part des autres. Je le sais, je le sens. J'ai du mépris pour les autres, pour la plupart des gens en tout cas. J'ai l'impression de ne percevoir que l'injustice du monde, et je m'isole volontairement dans mon propre monde, si bien qu'on cherche rarement à entrer en contact avec moi une fois qu'on a pris l'habitude de mon tempérament solitaire. En grandissant, ma personnalité divergente s'est fait sentir de plus en plus ; je ne comprenais jamais le bonheur des autres, je rumine sans arrêt. Parfois j'explose et je deviens violente, je crie, je pousse, je frappe rarement mais ça arrive, surtout si je me sens agressée. Je sais très bien que je ne correspond pas du tout à ce qu'on attend de moi, ni dans ma famille, ni à l'école, ni dans la société. Je crois être une déception pour tous, et ça me frustre encore plus parce que je ne comprends pas où est le mal en moi puisque je le perçois dans le monde qui m'entoure. Au final, je me suis résignée à mon état puisqu'il m'est impossible d'en changer, et je me réfugie dans le silence, la lecture, l'écriture, la contemplation, l'observation. C'est dingue ce qu'on voit en sachant se taire, je remarque certains détails qui pourraient échapper aux autres, et je prends cela comme un atout. Je ne m'attache que très rarement à quelqu'un, mais si c'est le cas ça devient extrême, comme presque tout chez moi, et je suis exclusive et jalouse. C'est clair je ne suis pas un cadeau, je suis même difficile à vivre.

Physique

Ashes to ashes, dust to dust...

Je ne me considère pas comme particulièrement jolie, plutôt singulière, mais nous le sommes tous après tout. J'ai vite voulu affirmer ma différence et repousser les esprits superficiels en me distinguant physiquement, à ma majorité j'ai teint mes longs cheveux en vert et je ne fais pas particulièrement attention à mon style. Je m'habille surtout de couleurs sombres, avec des baskets noires, une tenue confortable pour me blottir dans un coin en laissant s'écouler la journée. Ce que je peux vous dire c'est que jamais, au grand jamais, vous ne me verrez en jupe ou en robe ; les niaiseries et la mode, très peu pour moi ! D'ailleurs, je ne suis jamais maquillée, toujours au naturel, et je souris rarement. Je suis de taille et de corpulence moyenne, environ 1m65 et 60 kilos. Les inconnus me croient souvent faible à cause de mon apparence, mais si je me sens menacée je ressens une bouffée d'adrénaline qui peut déchaîner des forces insoupçonnées. Je ne suis pas particulièrement sportive, mais comme je mange en petites quantités je ne grossis pas ; je n'ai pas un gros appétit, mais il m'arrive d'être gourmande en de rares occasions.

Histoire

Tell me a funny fucking story.

Mon histoire... Vous aimez les histoires tristes ? Inutiles ? Une histoire qui vous laisse vide, qui ne vous apporte rien ? Voici la mienne.

~ 26/06/1992 ~

Je suis née en France, d'un père britannique et d'une mère française. Mes parents avaient essayé pendant longtemps d'avoir un enfant, sans succès. J'étais un miracle à leurs yeux, du genre de ceux qui ne se produisent qu'une fois a dit le médecin. J'étais donc enfant unique et j'ai été choyée dans un foyer aimant, j'avais donc tout pour être heureuse dans le meilleur des mondes.

~ Année 2000 ~

C'est l'année où je souffle ma huitième bougie. Les espoirs que ma famille portaient en moi se sont depuis longtemps effondrés comme un château de cartes. Je suis presque muette, solitaire et surtout, imprévisible. Je suis dans mon monde, le bonheur des autres me blesse et pourtant leur malheur me semble tout à fait normal. Comme toute enfant à l'écart, les autres enfants se moquent de moi et me taquinent ; je perds vite les pédales et j'ai déjà cassé plus d'un nez ou d'une jambe. Au mieux, je me mets à pousser des cris stridents en mettant mes deux mains sur mes oreilles. Pour mon épanouissement et la sécurité des autres enfants, mes parents ont décidé de me scolariser dans un centre spécialisé dans les enfants dits "à problèmes" ; comprenez tout et n'importe quoi qui ne soit pas acceptable dans notre société soi-disant civilisée. Je suis très renfermée, je passe mon temps à lire ou à observer les animaux alentour, parfois les gens.

~ Année 2010 ~

Ça y est, je suis majeure. Pour certains, cet anniversaire est un symbole de liberté et d'indépendance ; pour moi, il ne marque rien de spécial. J'ai pu teindre mes cheveux clairs en vert, à part ça je ne sais pas dans quelle destination tracer mon avenir, j'ai beaucoup de difficultés à me projeter dans le futur. Une famille, un mari, des enfants ? Un matou ronronnant au coin du feu ? Une vie bien rangée, un métier honorable, le crédit de la maison, de la voiture ? Les soirées entre amis devant la télé ou un jeu de société ? Rien de tout cela ne me paraît réaliste ou même accessible. Même au sein de ma propre famille, les tensions sont très marquées. Cela fait bien longtemps que mon père ne m'adresse plus la parole, hormis pour ce qui est strictement nécessaire. Je suis sa plus grande déception, et devoir m'héberger et m'assumer semble lui être une souffrance de chaque instant. Je suis discrète, je parle peu, et pourtant il ne parvient pas à m'ignorer, pour son plus grand malheur semble-t-il. Quant à ma mère, elle tente de se montrer digne et me soutient comme elle peut, elle essaie de me comprendre, je le vois bien, et je dois admettre qu'elle prend souvent ma défense. S'il y a un être humain capable d'adoucir mon cœur, ne serait-ce qu'un peu, c'est sûrement elle. Je vois bien qu'elle cherche où est son erreur, dans son rôle de mère, dans l'éducation qu'elle m'a donné. Malgré tout, elle continue d'espérer et je pense que c'est sa plus grande faiblesse. Parce que là, je ne peux rien faire pour elle. J'ai poursuivi des études littéraires, qui conviennent bien à mon tempérament et aux deux langues que je maîtrise. Conformément aux désirs de ma mère de m'intégrer parmi les étudiants, je suis responsable d'une partie du journal du campus, je traite de tout : extraits de poèmes ou de littérature, dernières nouvelles de la vie étudiante ou encore, quelques informations croustillantes dûes à mon sens de l'observation. Je fais ce qu'on me demande en essayant de ne pas faire de vagues, mais comme vous vous en doutez la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

~ 01/07/2014 ~

Devant leur désarroi et mon absence de réaction, mes parents m'ont emmené voir un psychologue. Ce n'est pas la première fois, ni la dixième, peut-être la vingtième, mais à chaque fois ils espèrent un résultat, tout pour échapper au silence de la fin de séance, un silence contrit et impuissant. Depuis quelques temps, certains spécialistes me déclarent dépressive, mais pour ma famille ça n'explique pas mes accès de colère et de violence. Il m'arrive de me battre, plus que de raison. Et dans le foyer des Marlon, c'est la peur qui prend insidieusement sa place, parce qu'imprévisible je le suis toujours ! J'ai l'impression de ne rien contrôler du tout, je suis le pantin de ma propre folie. C'est dans cette ambiance malsaine et quasi-explosive, que je me mets à table pour le repas du soir, accompagnée de mes deux parents, autour de la table ronde en métal. Encore une fois, rien que le silence, le petit cliquetis des couverts sur les assiettes. Pourtant, un détail attire particulièrement mon attention : mes parents n'ont pas les têtes baissées sur leur assiette comme à l'accoutumée. Non, je vois bien que leurs regards se cherchent, se trouvent, se quittent et se retrouvent, comme dans un dialogue silencieux, un doute partagé, une recherche mystérieuse de soutien. J'attends patiemment, posant finalement ma fourchette sur la nappe impeccable, croisant les bras sur ma poitrine en les fixant tour à tour pour montrer que je ne suis pas une idiote. Mon père soutient mon regard quelques instants, avant de s'éclaircir la gorge.

« Alissa, ta mère et moi avons à te parler. »

Dans le cas présent il est le seul à parler, c'est toujours lui qui prend la parole, comme s'il représentait le couple, en bon chef de famille. Comme s'il prenait toutes les responsabilités, qu'il cherchait à protéger sa femme contre son propre enfant. Je patiente en silence. Mais ses yeux m'en disent plus long que ses paroles, comme d'habitude. Je prête toujours plus attention au regard, qui ne ment pas.

« Tout ceci ne peut plus durer. Je veux dire, faire comme si tout allait bien. Tu AS un problème, Alissa. Il faut te faire soigner. Tu partiras donc demain après-midi pour un centre de soins à Paris, spécialisé dans les troubles psychiques et psychiatriques. »

Tout ceci énoncé d'un ton clair et affirmatif ne laissant aucune place à la discussion. Je bouillonne et ça ne me dit rien qui vaille. Un centre spécialisé, à plusieurs centaines de kilomètres de notre maison ? Je comprends que non seulement mes parents m'éloignent au possible, mais qu'en plus je resterai enfermée, sans doute jusque ce que mort s'en suive. Et ça, je ne peux le supporter ! Je me lève d'un bond, mes deux mains frappant sur la table.

« MAMAN !! Dis quelque chose ! »

Je la regarde d'un air furieux. Comment peut-elle me trahir ainsi ? Paraître compatissante et compréhensive, pour mieux orchestrer leur petite machination, contre leur propre fille ! Est-ce là leur sens si noble de la famille ? Le moindre de mes muscles est tendu en attendant je ne sais quoi, quelque chose, mais ma mère ne fait que bredouiller en cherchant des yeux le soutien de mon père.

« Notre décision est prise, Alissa. Ce que tu pourras dire ou faire n'y changera rien ! »

« Non, non, non ! Vous n'avez pas le droit ! »

Je suis majeure, mais les nombreux spécialistes qui m'ont vue en entretien ont dû se faire un plaisir de monter un dossier béton contre moi, et par la même occasion de donner le pouvoir à mes parents. Tout tourbillonne dans ma tête, et je perds les pédales. Autant mourir que de vivre enfermée, de toute façon j'ai vu la soi-disant beauté de la vie, et toute la complexité du genre humain. Ma main part en direction de mon père, qui l'arrête. J'ai perdu les pédales et je tape, tape, et tape encore à l'aveugle, mon but étant simplement d'infliger de la souffrance, le plus possible. Certains coups atteignent ma mère, qui s'est rapprochée pour s'interposer, et soudain j'ai le souffle coupé tandis qu'une vive douleur prend possession de tout mon ventre. Là, en plein milieu, quelque chose qui ne devrait pas s'y trouver. Un couteau. Le même couteau qui a servi à découper la viande de mon père en petits morceaux il y a quelques minutes. Mes vêtements deviennent humides, je me rends compte que je perds beaucoup de sang, et je n'ai que le temps de sentir mon souffle se raréfier avant de tomber sur le sol de notre salle à manger.

~ Date inconnue - Réveil en Enfer ~

J'ignore où je suis. Lorsque j'ai fermé les yeux, je pensais que ce serait pour toujours ; et pourtant je reconnais mon corps, il bouge, il m'obéit, mon cerveau semble fonctionner, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. Je tiens une valise, je ne sais pas ce qu'il y a dedans parce qu'elle est très légère et de toute façon je n'ai rien ; au milieu du brouillard je discerne un pont, et un vieillard. Je crois comprendre. Je suis morte.

Joueur
Crédit de l'avatar - CC Vector de Code Geass
Who are you ? Sindy
Comment tu nous as trouvé ? Partenariat
Des remarques particulières ? J'adore l'univers sombre, il y a peu de forums actifs dans ce genre-là.

Friends in Death

ATILA

SLENDER

Sans le connaître personnellement, j'en ai beaucoup entendu parler. Si j'ai bien compris, c'est un peu le boss de mon quartier, et de la milice par la même occasion, il a donc beaucoup de pouvoir. Il apparaît ici comme un homme autoritaire, redouté et respecté. On dit même qu'il a certains pouvoirs, mais ça j'attends de le voir pour le croire !

VIRGIL

GUIDE

Je l'ai rencontré alors que j'étais encore sous le choc de mon arrivée ici. Ok, ma vie n'avait rien de féerique, mais se faire enfoncer un couteau dans la chair... Bref. Je sentais mon souffle s'accélérer, je le savais, j'allais déborder, exploser de colère, face à tous ces changements imprévus qui s'imposaient à moi. Pourtant, ma rencontre avec le Guide de l'Enfer m'a calmée. Son regard perçant, son visage dur, ce calme de surface cachant la tempête, sa tempête intérieure... Parce que personne n'atterrit ici sans raison, pas vrai ? Aucun de nous n'était vraiment bavard, et pourtant il a su me faire découvrir ce nouvel endroit, où je suis condamnée à errer pour l'éternité, là où ma folie et la rage de toute une vie m'ont conduite. Je ne saurais pas vraiment le décrire, mais je sais que j'apprécierais de le recroiser un jour. Ce doit être faisable, en une éternité !

GABRIEL VINCENZO

COLERIQUE

Le quartier, c'est comme un petit village si on veut. J'ai vite compris que chacun vivait un peu dans son monde, et ça me convient parfaitement. Et forcément, dans un village tout le monde se connaît rapidement. Gabriel a attiré mon attention avec toutes ses brûlures, et ensuite je me suis rendue compte qu'il valait mieux faire profil bas avec lui. Pourtant, je pense qu'on pourrait bien s'entendre, je ne le connais pas encore très bien mais j'ai cru comprendre qu'il est aussi littéraire dans l'âme. De passionnantes discussions en perspective...

KAREEN BECKER

ENVIEUSE

Kareen semble aussi douce et fragile que je suis violente et perturbée. Un vrai petit ange ! Comment a-t-elle pu arriver jusqu'ici ? En même temps ça ne m'étonne pas trop, je n'ai pas foi dans le genre humain et je sais à quel point les apparences peuvent s'avérer trompeuses. Nous nous sommes croisées, nos regards ont parlé pour nous, j'ai l'impression qu'elle est discrète, peut-être timide. Faire connaissance ? Auparavant je n'y aurais vu aucun intérêt, mais à présent c'est l'éternité qui m'ouvre ses bras... Au moins ici je me fonds dans la foule des fous, et peut-être surpasserons-nous nos différences !