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 « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor

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Svetlana Filatov Svetlana Filatov
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MessageSujet: « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor   « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor EmptyLun 8 Déc - 19:21


« On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. »





E
lle avait débarqué dans ce monde étrange qu’elle ne connaissait pas il y’a quelques dizaines voire centaines d’années. Elle avait prit ses habitudes, ses marques dans cet endroit que tous le monde appelle : L’Enfer. Pourtant, dans toutes les histoires qu’elle avait pu lire dans sa vie, elle avait toujours entendu dire que le climat de cet endroit était incroyablement chaud. La température, selon les livres qu’elle avait pu feuilleter, était insoutenable. Les flammes, sur les illustrations, proliféraient et le rouge était de rigueur. Cependant, quand elle avait atterrie ici, tout ce qu’elle avait pu apprendre, lire et découvrir se trouvait être des mensonges, des balivernes. Elle avait été déçue en se relevant. Elle avait regardé autour d’elle, perdue et avait trouvé son chemin comme si elle connaissait l’endroit par cœur… A présent, on aurait pu dire qu’elle le connaissait vraiment par cœur. Chaque rue, chaque impasse, chaque maison. Elle connaissait tout. Elle avançait, aisément dans les ruelles et autres quasiment les yeux fermés. Après plusieurs centaines d’années à errer sans réel but dans l’Enfer, elle avait même finit par se trouver des clients réguliers. Elle aurait même imaginé quelque chose d’un peu plus poussé. En effet, elle était dans le quartier de la luxure, les violeurs et les fous de sexes, il y aurait du en avoir à tous les coins de rues, partout dans le quartier. Ou du moins, être majoritaire dans ce quartier. Mais elle n’avait pas eu l’occasion de les croiser si jamais ils existaient.

Aujourd'hui, elle était habillée de rose. Un short court blanc et un petit t-shirt à décolleter rose bonbon. Elle marchait dans la rue principale de son quartier pour aller… Elle ne savait pas. Elle avait juste envie de bouger de là où elle était à présent. Qu’allait-elle faire ? Là était la question. Elle aurait pu aller chez le coiffeur, faire une petite retouche à ses cheveux qui commençaient à la gêner. Mais en même temps, ne perdrait-elle pas son temps à aller dans cet endroit qui lui semblait sans intérêt ? Elle soupira simplement et avança un peu plus dans ce quartier. Où allait-elle ? Elle ne savait pas non plus. Il lui arrivait, très souvent, de marcher sans réelle ambition, sans but. Elle marchait juste. Et trouvait, presque toujours, au bout de son chemin, le lit d’un homme. Elle ne comprenait pas comment elle arrivait à faire cela. A avoir des plans foireux, parfois, comme celui-ci. Elle ferma les yeux un instant et s’assit sur un banc dans cette rue qu’elle venait de traverser. Elle croisa les jambes et observa autour d’elle. Si on lui avait dit que l’Enfer était aussi agréable, elle serait probablement venue de son propre gré. Elle soupira de nouveau et leva les yeux vers le ciel.

Puis, dans un geste, elle se leva et se dirigea vers un autre quartier. Et si elle allait visiter ? Juste passer du temps dans un parc ou assise sur un banc ? Cela lui changerait de d’habitude. Elle erra encore pendant de longues minutes qui se transformèrent vite en une heure. Elle ne savait pas où elle allait. Elle avait choisit de sortir son quotidien, aller dans un quartier dont elle ne faisait pas souvent le tour. Elle se dirigea, sans le vouloir, vers celui de l’Orgueil, le 6. Elle arpenta les rues, la tête haute, comme si, comme celui de la luxure, elle le connaissait par cœur. En réalité, elle ne savait pas où elle mettait les pieds. Et si on l’attaquait ? Et si elle se faisait enfermée pour une raison dont elle ignorerait les causes ? Elle soupira encore. C’était devenu une drôle d’habitude chez elle que de soupirer comme cela, inlassablement. Elle regarda autour d’elle et se rendit alors compte que les rues étaient très calmes. Il n’y avait pas beaucoup de gens et le peu présent ne parlait pas et filait droit devant eux. Soudain, la faisant sursauter, le résonnement d’une cloche d’église retentit. Elle se mit la main sur le cœur et reprit ses esprits. Elle n’avait pas franchement l’habitude d’entendre ce genre de son. Elle avait toujours préféré les cris et les gémissements. Elle se dirigea alors vers la source de ce bruit. Une fois devant cette magnifique cathédrale, elle leva les yeux pour tenter de distinguer la fin du bâtiment. Elle n’y arriva pas. Elle n’essaya même pas d’entré. Les églises, ce n’était pas trop pour elle. Elle fit alors demi-tour. Au moment où elle tourna la tête, quelque chose l’interpella. Un étrange bâtiment, plus loin semblait tombé en ruine. Elle décida donc d’aller y jeter un œil…
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MessageSujet: Re: « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor   « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor EmptyDim 21 Déc - 10:06






LA VIE EST UNE MALADIE DE L'ESPRIT



T'as mal à la tête. T'as mal au ventre. Tu te sens mal. Tu te sens malade. Putain qu'ça fait mal. Des nausées, la bouche pâteuse, la vue qui se brouille sur on ne sait pas vraiment quoi. Une envie de rendre le néant qui habite ton estomac. Puis y'a ces fichu tremblements qui t'empêchent de tenir quoi que ce soit entre tes maigres doigts. Tu te sens mal, y'a pas à dire, tu te sens agonisante. C'est désagréable, y'a un acide qui gratte ta gorge. Ça brûle. Ça te ronge. Faut que ça sorte. Faut que ce truc sorte. Faut que tout ça s'arrête...

T'as tellement envie de creuver.

Mais zut...

C'est déjà fait.

• • •

Debout. Dans le froid. Un grand manteau de fourrure noire. Les jambes nues perchées sur des talons tout aussi noirs. T'es devant un amas de pierre en bordel. Tu sais pas vraiment pourquoi, mais en tout cas le vent qui passe par là il te vide la tête. Y'a pas à dire, tu la sens vide. Pas de colère. Pas de stress. Pas de peur. rien. Y'a juste tes yeux qui te piquent, comme une envie de pleurer. Mais non, le liquide sort pas, c'est vide. Y'a ton ventre qui te fait mal pour une raison inconnue. Y'a juste cette douleur qui te fait ressentir ton corps. L'envie de vomir est encore plus pressante. Plus les jours avances, plus les mois défilent... Plus les années passent, plus tu souffres.

Putain.

C'est peut-être le remord qui te bouffe ?
Peut-être...

En attendant c'est la cloche de l'orgueil qui éclate sa colère dans le silence du quartier. Tout ceci est bien ironique. Tellement ironique... Une blague, une comédie ! Une divine comédie... A cette idée tes épaules se secoue dans un rire triste, te rendant à la cruelle évidence que tu n'es qu'un pantin dans cette pièce grotesque. Là, tout de suite, t'as envie de te déchirer les cordes vocales. T'as envie de hurler à la mort... Rendre ce dernier souffle qui ne vient, finalement, pas.

Les yeux maintenant dans les vagues du ciel, tu soupires, t'adosses gracieusement à une pierre pour ne pas perdre le frêle équilibre qui maintient ta carcasse blanche. Tu fermes à tout ceci, ne voulant plus voir la saleté puante, mais un bruissement léger te tire de ce repos maigre. Devant toi, c'est un corps bien fait dans un accoutrement léger et très provocant qui fait son chemin...

▬ Vous savez qu'il n'est pas sage de se promener ici dans tel accoutrement ? La vermine est partout, même dans le quartier semblant être le plus pieux... Mademoiselle Filatov, il est curieux de vous voir ici.

Tu reconnais cette demoiselle. Plus vieille que toi... et pourtant tellement plus jeune. Sortant de l'ombre, le corbeau s'avance, un petit sourire aux lèvres.

Tu ne sais vraiment pas ce que tu fais, mais tu le fais...





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MessageSujet: Re: « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor   « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor EmptyMar 6 Jan - 11:07


« On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. »





L
’Enfer lui semblait bien timide ce jour ci. Elle avait juste eu envie de partir, de changer d’air, de quartier. Là, elle marchait seule dans ces ruelles qui lui semblaient absolument sombre, comme à l’habitude. Elle connaissait absolument tout. Tout et pourtant, elle semblait comme perdu dans cette immensité qu’elle côtoyait depuis pourtant des centaines d’années. Elle avait souvent erré ici. Dans ce quartier là, ou un autre, elle connait, elle aborde et elle court. Comment expliquer plus simplement… Elle connait du monde de part ce qu’elle fait ou du moins ce qu’elle exerce. Elle connait les ruelles car elle s’y fait souvent poursuivre par des fous furieux. Elle soupira. Elle n’en avait que faire, en réalité, de ce qui s’était passé à l’époque dans ces quartiers, dans ces avenues, rues et chaussées, et même dans ces maisons. Elle avance, regardant autour d’elle comme perdu alors que cela n’était pas le cas. Elle se désespérait à penser encore à cela. Mais bon, quand on passe devant un endroit, dans lequel il s’est passé des choses qui vous ont marqués, ne peut que vous les faire resurgir. Pourtant, il arrive que l’on veuille oublier, que l’on veuille passer à autre chose et cependant, parfois, cette action est totalement impossible. Comme si, au plus profond de nous, dans notre subconscient, l’action était là, impossible à effacer, resurgissant quand on s’y attend le moins et nous touchant au plus profond de notre âme. Elle s’éloignait du sujet. Elle secoua doucement la tête comme pour s’enlever ces idées de la tête qui semblaient vouloir lui arracher ses souvenirs. Qui semblaient juste vouloir la rendre encore plus vulnérable qu’elle n’était déjà.

Elle avança dans ce quartier qui lui était familier. Elle avait envie de changer. Elle avait envie d’aller voir ailleurs, comme si elle voulait visiter. Est-ce qu’on visite l’Enfer ? Elle ne savait pas. De toutes les manières, elle y vivait, et plus vite elle prendrait connaissance des rues des autres quartiers plus vite elle pourrait exercer son travail ailleurs. Changer de clients, changer d’air. Elle avança donc vers le quartier 6. Un des seuls dont elle n’avait pas réellement fait le tour. L’Orgueil. Elle ne connaissait pas vraiment ce péché et elle n’avait pas vraiment envie de connaitre les raisons pour lesquelles les habitants de ce quartier se trouvaient ici. Elle remit son short blanc correctement et, de ses talons aiguilles fit résonner le pavé jusque ses oreilles. Elle arriva alors devant la « frontière » qui séparait les quartiers entre eux. Elle fit son premier pas dans un endroit qu’elle ne connaissait pas ou du moins très peu. Elle tourna en rond pendant un long moment avant de finalement s’arrêter et de regarder autour d’elle, au dessus d’elle comme pour tenter de trouver une sortie ou simplement quelque chose à faire, un endroit à trouver pour s’assoir et soulager ses pieds. Puis, alors qu’elle semblait avoir trouvé un endroit où aller, un endroit où se reposer. Elle accéléra donc ses pas et se retrouva à une intersection. Arrivée à celle-ci, elle tourna le regard au moment où on venait lui parler. On l’appela par son nom et cela la fit sursauter. Elle se retourna vers la voix qui semblait bien la connaitre. Elle reconnu Mei. Elle l’avait rencontré dans ce bar et elles avaient prit ensemble quelques verres en parlant de tout et de rien. Elle se détendit et mit ses mains sur ses hanches.

_ Oui, je sais, mais bon, on me changera pas hein !

Elle eu un petit rire, comme si elle se moquait d’elle-même. Elle ne la connaissait pas énormément. Non, elle avait simplement parlé pendant une ou deux heures, assise à un comptoir, à boire. Non pas qu’elle était alcoolique mais elle aimait bien sentir le picotement agressif des différents breuvages. Elle regarda la demoiselle qui venait de lui parler et pencha lentement sa tête sur le côté. Elle écouta la fin de la phrase de Mei et eu encore un sourire.

_ N’est-ce pas ? Je me surprends moi-même à être dans ce coin… Et vous ? Que faites-vous par ici ?
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MessageSujet: Re: « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor   « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor EmptyMar 28 Avr - 16:04






LA VIE EST UNE MALADIE DE L'ESPRIT





Tu sens ta petite cervelle comme compressée entre tes parois crâniennes. Dans ta tête ça grésille, ça crisse, c'est indélicat. Mal de crâne, et nausée abondante, tu ne sais toujours pas comment tu fais pour être encore debout. T'as l'impression qu'un combat violent se livre en ton sein. Tes "toi" sont farouches, et cette personne que tu voudrais être se bat pour faire taire cette nature profonde qui s'habille de tes gestes, mesquine. Plus le temps s'écoule dans cette dimension intemporel, plus tu perds la tête. L'enfer qui devait être prison de redressement, te pousse encore plus à la décadence. Chaque jour tu vois ces corps, ces chairs encore fraîches si belle... Ces peaux parfaites et sulfureuses. Chaque jour ce monde te présente la déchéance que tu aimerais déchirer. Et pourtant tu te bats toujours autant pour ne pas sombrer, ne pas perdre la tête... Mais c'est dur... si dur d'être ce que l'on est pas...

• • •

Tes lèvres peintes de rouges s'étirent de plus belle lorsque ton interlocutrice répond. Elle est si simple, si franche. Tu envies ce comportement frivole, ces manières naïves. Elle est l'opposée de ta personne. C'est surement cela qui t’attires chez cette demoiselle fragile venue d'une autre époque. Maintenant non loin de ce corps délicieux tu courbes légèrement la tête en guise de salut, " Je prends juste l'air dans un endroit calme. Loin des médias et des personnalités narcissiques. ", dis-tu avec un léger rire. L'idée est comique quand on sait qui est maître de ces lieux...
En attendant, tant bien que mal tu essayes de ne pas détailler ce corps pâle. Tu perds ton regard sur une toile imaginaire, mais toujours avec le sourire, " Nous n'allons tout de même pas rester ici, dans le froid... Surtout que ce n'est pas un endroit sur pour des jeunes femmes... ", et tu commences à marcher sur un chemin fictif, " ... Alors comme ça on veut échapper aux rues du quartier de Cléo Horakhty ? Ça doit être une vie fatigante... ", laisses tu dans l'air, l'air de rien. La remarque est pourtant impudique. D'entre tes lèvres c'est comme un questionnement maternel qui s'inquiète de ses enfants, mais l'idée en est toute différente. Tu ne veux pas penser comme ça, mais...

Il y a cette chose qui fait battre ton coeur. Cette solitude, ce silence, cet écart de la société. C'est comme dans tes lointains souvenirs. Quelques paroles, une envie d'aller voir plus loin. Et puis au final tu te retrouves enfermée seule avec un corps inconnu à ta merci... Juste par pure vengeance, pure jalousie... Des fois encore tu cauchemardes éveillée, et tu entends les cris de ces corps sans noms...

Ici avec cette jolie fille ça commence pareil...
Et tu ne regrettes même pas.







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MessageSujet: Re: « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor   « On meurt tous un jour, petit, qu'on soit mendiant ou empereur. » | PV Mei L. O'Connor Empty

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