« Une rencontre qui aurait pu mal tourner : difficile pour le grand Narcisse de se voir surpris dans un moment de délicieuse solitude, déclamant des vers en pleine nuit, au milieu d'une Cathédrale illuminée par de multiples cierges. La vision qu'eut la jeune femme de l'illustre personnage est pour le moins atypique, et Narcisse ose espérer qu'elle saura garder ce secret. Pourtant, la rencontre fortuite se poursuivit en conversation poétique passionnée, et dans le cas de Narcisse, en une sorte de représentation théâtrale dont la jeune femme sembla être le spectateur privilégié. Rencontre qui se termina comme elle avait commencé, et par la perspective d'une nouvelle rencontre au Quartier 0, où les rôles pourraient bien s'inverser... »

« Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Cum dolore eligendi et totam! Consequuntur doloremque enim et exercitationem illum ipsam iure molestias nesciunt porro provident, quaerat, rem similique soluta voluptas? Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. A ab asperiores corporis delectus dignissimos, dolore hic illo minus neque officiis omnis praesentium quos reiciendis rem reprehenderit totam ullam ut veniam? Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Ab enim soluta tempora. A, corporis dignissimos dolor, eveniet ipsam maiores modi nostrum optio perspiciatis praesentium quisquam repudiandae saepe sequi totam vitae. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Cumque dolor obcaecati quia reprehenderit, tempore tenetur? Corporis delectus deserunt harum inventore magnam quaerat recusandae, reiciendis temporibus voluptas. Ab culpa omnis suscipit. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit. Accusamus alias amet atque dolore exercitationem hic non officia quia reiciendis, rem tenetur veritatis voluptatem? Quod saepe sequi voluptas. Esse, sunt, tempora! »

« Dans le monde de ceux qui savent se faire admirer en utilisant la crédulité d'autrui, on a deux catégories. Ceux qui n'arrivent qu'à se faire le vassal d'un être supérieur dit "Dieu" - Adam - et ceux qui parviennent à se faire le seul dieu d'une "religion" créée par leur soin - Moi. Ce Adam semble incarner tout ce que je méprise... »

« N'osez plus jamais prononcer ce nom devant moi ! Je l'ai rendu presque tabou dans le quartier ; que mon travail ne soit pas vain. Cette femme s'est rendue coupable de la plus grande trahison qui soit, il y a déjà plusieurs années. Oser tenter de me rabaisser ainsi devant tout le quartier ! Ne pouvant trouver de châtiment plus grave, je la condamnai à l'exil. Depuis, j'en ai fait la bête noire de tout le quartier. Qu'elle serve d'exemple ! Et pourtant, je suis bien conscient qu'en l'exilant ainsi, je l'ai aussi enveloppée d'un certain mystère, auquel je ne suis peut être pas insensible, bien que je ne me l'avouerai jamais, même pas à moi même. Son audace est impressionante, il faut bien le reconnaître. Ai-je fait une erreur - si tenté que je puisse en faire -, en en faisant une légende ? L'avenir nous le dira... »

« Le dédain que cet homme inspire à l'Orgueilleux est semblable à celui qu'il éprouve pour d'autres Slenders qui se donnent des grands airs. Cependant, on ne peut nier que dans le cas du Chef cuisinier, ces "grands airs" sont en partie justifiés, car il possède un certain charisme. Cet homme inspire à Narcisse un effroi et une répulsion inexplicables, tels qu'il n'arrive pas à nommer la sensation que la présence de Hyde lui cause. Bien entendu, il ne s'avouera jamais à lui même qu'il s'agit d'un début de crainte… et il l'avouera encore moins à l'individu en question. »

« J'aime ce qui a l'honneur de Me ressembler, mais pas celui de m'égaler - ce qui est, somme toute, impossible. Comment pourrais-je aimer ma parfaite antithèse, cette moitié d'homme qui ne fait pas honneur à sa condition, perpétuellement enfoncé dans son inaction, dans son opium et dans sa saleté ? Ce type n'est que l'ombre d'un homme, et Je ne comprends pas d'où lui est venue la faveur accordée par Lucifer, de gouverner les Paresseux. S'il s'agit bien d'une faveur...

J'ai rarement le déplaisir de le voir, et je ne M'en porte pas plus mal. Il m'arrive cependant de déguster un thé dans le salon du quartier 5 ; il s'agit surtout de mondanités. J'aime M'y faire voir et admirer : ces visites participent à la réputation que je tente d'étendre au delà des frontières de Mon quartier.

Le reste du temps, Je l'évite dans la mesure du possible, car il éveille chez Ma personne un insoutenable agacement. Caliban, maître des Paresseux, vous franchirez la frontière vous séparant du Quartier 6, quand vous en serez digne. Avec tout mon mépris. »

« L'orgue. Voilà un instrument qui exalte ma volonté de puissance, tout cela est presque à la mesure de ma beauté ! Et elle en joue - assez bien, je dois dire. Mais son orgueil semble aussi difficile à maîtriser. Continuons à lui imposer notre grandeur tout en la flattant - ne lui montrons pas tout de suite que, moi aussi, je joue de l'orgue, et mieux que personne. »

« Présence étrange et presque fantomatique, Tanatos erre souvent les recoins de l'Enfer. L'Orgueilleux s'est souvent retrouvé face à elle, mais sans lui avoir réellement adressé la parole. La Mort est d'une bien curieuse compagnie. A la fois fascinante par son côté... morbide, et discrète, presque insignifiante. Quand elle se rappelle au bon souvenir de Narcisse, elle suscite chez elle une forme de légère curiosité peu commune chez celui qui ne s'intéresse qu'à lui même. Mais la plupart du temps, il n'y pense pas vraiment, et cela vaut peut être mieux ainsi. Cette présence à un effet à la fois de fascination et de gêne. Peut être la putréfaction que Tanatos laisse parfois apparaître sur ses chairs, n'y est-elle pas étrangère... »

«A venir... »

RP : Jeu Silencieux, Jeu dangereux

« La première fois queNarcisse avait aperçu, à plusieurs mètres de l'endroit où il se trouvait, le marais, le premier geste réflexe qu'il avait eu, avait été un vif mouvement de recul alors qu'il se trouvait, pour la première fois depuis sa descente aux Enfers, assailli par le souvenir de sa mort. Il s'était alors empressé de fuir ce lieu maudit qui lui montrait ce qu'il ne voulait pas voir.

Et pourtant. Durant les semaines qui suivirent, l'image des marais ne cessèrent de revenir en mémoire à l'Orgueilleux, qui ne put bientôt plus s'en détacher. Il craignait cette vision nocturne qu'il avait des ces eaux dormantes. Mais il fallait bien l'avouer : elles le fascinaient, et semblaient l'appeler à elles, le sommer de revenir s'y perdre. Narcisse n'avait pu résister à cet étrange appel.

Et pourtant. Pour la deuxième fois, il avait fui. Mais il l'avait fait pour une raison tout autre, non par effroi face à son passé et face à lui-même, mais par peur... d'autre chose. Autre chose, qui remuait sous la surface sombre du lac embrumé. Autre chose, figure étrange et vraisemblablement peu humaine, dont il avait bien plus tard appris la véritable identité. Depuis, un étrange jeu de cache-cache, d'attirance-répulsion, s'était mis en place entre les deux êtres. Lui revenait, et franchissait à chaque fois un pas de plus qui le rapprochait d'Elle. Et Elle... qui sait ce qu'Elle tramait du fond de ces eaux froides. Rien de bon, probablement. Mais peu importait. Quelque chose le poussait à avancer de plus en plus. Jusqu'au point de non retour... »