Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Poster un nouveau sujet   
Répondre au sujet

 West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]

 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Caliban Caliban
Messages : 318
Points : 3851
Date de naissance : 06/02/1992
Date d'inscription : 30/09/2013
Age : 32
Localisation : Q5
Humeur : Planante...

MessageSujet: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptySam 7 Juin - 0:11


Knock once for the father



Twice for the son


Three times for the holy ghost











Franchement, je pourrais vous dire avec le sérieux le plus véritable du monde qu'après un lit, ou la mer de coussins qui sont dans un coin de mon bureau, les genoux d'un bipède quelconque est ce qui se fait de mieux en matière de repose tête. Qu'il soit à genoux, le cul par terre et les jambes allongé, assis sur un sofa, c'est toujours la même douceur. La température est idéale, l'inclinaison parfaite. Parfois même, une main se laisse surprendre à se balader dans une mer blanche, ou sur une peau calcaire. Ce que je peux dire, c'est que ça détend. Pas autant qu'un bon petit joint maison, mais suffisamment pour ne pas attaquer les précieuses réserves. Par contre, je vais pas vous mentir en disant que les cuisses d'une nana sont plus moelleuses que les cuisses d'un bonhomme. C'est comme ça. C'est tout. Un fait accompli et immuable. Y a pas de point de comparaison, cherchez pas. C'est comme si vous vous mettiez à comparer... Hem... Je ne sais pas vraiment à quoi vous comparez ça... Un canapé de barbe à papa. Peut être. Ah j'ai mieux. La mégère de la quatrième rue, qui vous présente une dent sur deux avec une haleine de chacal, des cheveux hirsute avec une communauté certaine y logeant et ma divine personne. Ce n'est pas comparable. Parfois, je vous accorde qu'on a pas toujours ce qu'il faut sous la main, et que prit d'une volonté nouvelle, je dois faire avec ce que j'ai. C'est à dire le gars qui pianote activement sur sa calculatrice et qui griffonne activement sur ses papiers, là, de l'autre côté de la porte.

Mais aujourd'hui, en ce jour éternellement brumeux et étonnamment chaud, j'avais la modeste présence d'une nana. Oui. Modeste. Parce que la jeune fille est ce qu'on fait de plus discret ici bas. Son style vestimentaire est à la hauteur de son attitude : passe partout. C'est une sorte de ninja, on la voit là où on s'y attend le moins. D'autant plus qu'elle ne parle quasiment pas. Je vais pas vous dire que je ne sais rien d'elle. Voyons, vous me prenez pour un abrutit ? Je sais le minimum syndical sur elle. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle a obtenu la libre transhumance entre mon merveilleux royaume et la banlieue environnante. Malgré tout, et comme pour les autres, je prétends ne rien savoir. C'est plus facile pour elle, et ça me permet de garder un client potentielle, un oreiller humain et une femme de ménage. Oui, elle est maso sur les bords, et c'est ce qui fait son charme. C'est pour ça qu'elle est tolérée dans mon bureau. Elle qui a les cuisses douces et moelleuses. Et qui ne me refuse pas l'accès à ses voluptueux oreillers. Elle qui respecte mon silence et qui partage mon physique.
D'un angle qui m'étais tout a fait familier, je pouvais voir celle que je pouvais considérer comme ma « jumelle ». Jumelle purement physique cependant. En rien psychique. Faut pas pousser Lucifer chez Gabriel non plus. C'est quand même étonnant, non, le pouvoir de la nature. Ses cheveux pouvaient se confondre avec les miens. Le teint de notre peau était similaire. N'importe qui, qui serait rentré, nous aurais prit pour une des œuvres de Michel-Ange. La scène était irréelle, comme presque à chaque fois que je fais quelque chose. Même la pièce dégageait une atmosphère douce et tamisée. Vraiment relaxant.
Il y avait quand même une chose qui nous différenciait en plus de beaucoup d'autres, certes, mais qui a quand même son importance. Ses yeux, mon cher. D'un bleu à vous noyer. Ils me rappellent un passé lointain. Un passé que je pensais avoir oublié. Et à chaque fois que je m'y plonge, c'est toujours la même vague qui me ramène au rivage de mon vivant. La mer paisible... L'île aux mille bruits... Ce félon de Prospéro... La belle Miranda... Et comme à chaque fois, je suis tiraillé par moult sentiments qui se bousculent dans mon esprit tranquille. Ah Kareen.... Si tu savais comme tu me tirailles. Sans même le vouloir ! Petite coquine. Mais rassure toi, je ne te toucherais pas le moins du monde. Pas plus que tes cuisses en tout cas.

Lâchant un soupire discret, d'autres choses me reviennent en tête. Plus récentes. Moins nostalgiques. Décollant mon bras qui semblait incrusté dans le bois, levant un doigt pour que Carabia vienne s'y poser avec amour, je me permets un discret sourire, mes yeux se fondant dans ceux de mon animal de compagnie. « Dit moi Kareen. Tu te souviens de la première fois que tu es arrivée ici, au Dirty ? De la première fois que tu as passé cette porte sans même y avoir vraiment été invitée ? »

Revenir en haut Aller en bas







Invité avatar
Invité

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptySam 7 Juin - 6:59

Telle de la fumé au vent

Tout comme son compagnon de fortune, la demoiselle d'ivoire, c'était laissé aller à son imagination, les yeux semi-clos et une main vagabonde qui ondulait au gré de son humeur. La chevelure identique à la sienne, était soyeuse et elle en était accro, qu'une certaine manière, tel une adique à la drogue, ce qui était plutôt étrange, parque qu'elle n'avait jamais pris la moindre drogue. Mais elle avait appris à connaitre Caliban, elle n'avait pas besoin de drogue quand elle se trouvait à ces côtés.

Elle n'aurait jamais pensé trouver réconfort auprès de ce genre de personnage. Caliban, comment décrit cette personne ? Elle ne pouvait simplement pas, non, il y avait bien un mot, paresseux, mais en même temps vivant à sa manière et Carabia ? Elle l'adorait simplement. Elle n'avait jamais vu ce genre d'animal, mais elle ne le voyait pas simplement comme un bipède, mais plutôt une partie de la personnalité de son maître, sans paroles, ils se comprenaient parfaitement. Elle observa quelques minutes, ledit animal, puis retourna se perdre dans les profondeurs de son abysse.

Elle aimait bien venir passer du temps ici, dans le bureau du patron, tranquille, combien calme et discret, elle ne ressentait pas le besoin de penser ou même de faire attention à tout ce qui l'entourait en encore moins à s'inquiéter si elle faisait quelque chose de correcte. Elle pouvait être qui elle était et s'occuper tranquillement. Le ménage de l'endroit était facile et linéaire, le bureau regorgeait de vieux bibelot ou même d'objets qu'elle aimait découvrit petit à petit. Elle pouvait laisser court également à son imagination, ou même à son côté artistique, parfois elle venait chanter ou même jouer un peu de violon pour lui et les quelques employés qui se risquaient jusqu'à elle.

Elle finit par fermer les fenêtres de son âme, continuant à procurer le massage du cuir chevelu, et ça tête se mit doucement à se balancer, dodelinant dans l'air, annonciateur d'une action familière. Ça voix s'éleva doucement, agréable et douce, un ton fluet, une brise de lilas accompagnant le tout.

♪ Delicate like rain
Delicate like snow
♫ Delicate like birds
Delicate like air
Delicate just soul ♪
Delicate like breeze ♫


Elle pouvait presque voir au travers ces paupières, le film des ces paroles, presque sentir sur sa peau la sensation des divers éléments. Un sourire harmonieux s'étira sur son visage d'ange, éclairant d'une douce lueur la porcelaine. Tout comme ces paroles, ça voir se répercuta dans la pièce, remplissant un vide, offrant presque les sons demandés, mais qui pourtant restaient surrénales. Elle poursuivit sans crainte, laissant le court de son imagination, son abysse quitter ça gorge et s'envoler de ces lèvres pour se libérer.

♫ A delicate advance
♪ A delicate retreat
Delicately planned
Delicate like peace
Delicate like a touch ♫
That's delicately brief ♪


Quand elle entendit l'envol de l'animal, les plumes caresser par le vent se rapprocher, elle ouvrit les yeux, glissant la mer bleutée sur le spectacle que lui offrait le roi paresseux. Elle sourit délicatement à l'oiseau, mais davantage au sourire que lui avait offert son maître. Elle était envieuse de la relation sincère qu'ils partageaient et espéraient sincèrement un jour vivre ceci à son tour. Au même moment ou l'homme qui reposait sur ces cuisses bougea, elle retira ça main, la déposant sur l'épaule de l'homme, à peine une pression. L'autre main reposait non loin de sa cuisse, attendant patiemment pour retourner de perdre dans cette mer blanche.

Leur première rencontre ? Comment l'oublier, et la manière donc elle, c'était retrouver ici. Elle en riait encore aujourd'hui. À son tour, elle étira sa main libre, offrant une main d'une douceur inouïe à l'animal voulant connaitre l'humeur de ce dernier, et surtout savoir s'il acceptait qu'elle le caresse à son tour, elle avait toujours demandé la permission.

Pour la réponse à l'homme, un délicat rire résonna, comment oublier, le hasard avait une bien étrange manière d'agir. Ça main revient caresser la chevelure, et elle parla.

- Comment je pourrais l'oublier Caliban, je crois que je n'ai jamais été autant désespérée et nerveuse de toute ma vie à ce moment. Je dois avouer que j'avais tellement hâte de me débarrasser de cet étrange colis qu'on avait presque donné de force. Et disons que tes employés ne m'on pas été d'une très bonne aide, et l'homme qui semble être ton secrétaire, m'avait simplement dévisagée, je crois que c'était de la surprise puis m'avais pointé t'a porte sans plus. Alors je me suis présenté ici, mais je ne crois pas qu'en même temps, tu regrettes peut-être ? Du moins pas moi. Termina-t-elle en caressant l'animal s'il le lui avait permit.

Elle rira à nouveau, leur rencontre ? Elle ne pourrait jamais l'oublier, quoi qu'il arrive. Un homme, c'était présenté à elle, un soir sombre, comme tous d'ailleurs. Il avait déclaré qu'il avait un faveur à lui faire, elle l'avait déjà vu, dans le quartier de l'orgueil, et plusieurs fois à son travaille, il vendait différentes consommations et avait déclaré qu'IL ne lui en voudrait pas si c'était elle qui allait porter ceci, que lui n'avait pas le temps de le faire. Il lui avait donné en main une boite et une lettre rattachée, pour le patron du Dirty.

Combien elle s'en était voulu de ne pas avoir refusé sur le moment, mais elle avait tellement été intimidée par la présence de l'homme et touchée par son désespoir qu'elle, c'était tut. Il l'avait remercie puis était partit. Par la suite, ça n'avait été qu'une longue suite de recherche pour se retrouver dans le quartier de la paresse, un endroit peur désirable pour sa personne, mais elle était tout de même une personne digne de confiance. Mais combien elle, c'était senti dévisagé dans les rues sales. Une fois rendue à l'adresse, elle avait à nouveau hésité, sentant l'odeur forte d'opium et de saleté immergée de l'endroit. C'était un client de l'endroit qui l'avait entraîné avec lui à l'intérieur, large sourire aux lèvres, dévoilant des dents manquantes et une haleine fétide, débordant d'alcool.

Par la suite, elle, c'était mis à déambuler dans l'établissement sale, serrant le paquet entre ces bras frêle et regrettant amèrement sa gentillesse. Elle avait fini par se retrouver devant un homme, assit à son bureau, écrivant et classant des papiers. Elle l'avait interpellé, il l'avait dévisagé dans un silence malfaisant, elle lui avait parlé du colis et de la lettre puis il lui avait simplement pointé une porte, avant de retourner à son travail. Elle en était restée interdite, elle, c'était donc détourné de lui pour se tourner vers ladite porte et rentre dans la pièce clause.

Elle fut accueillie par la forte odeur de poussière, de renfermé et de Marijuana. Une fumée blanchâtre ondulait paresseusement l'endroit, piquant ces yeux qu'elle du cligner. Elle chercha au travers la pièce une présence humaine.

-Pardonnez-moi, mais je cherche un - elle observa le nom marqué sur l'enveloppe - Monsieur Caliban ? J'ai un colis pour lui.


Revenir en haut Aller en bas







Caliban Caliban
Messages : 318
Points : 3851
Date de naissance : 06/02/1992
Date d'inscription : 30/09/2013
Age : 32
Localisation : Q5
Humeur : Planante...

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyDim 15 Juin - 20:48







Et voilà, c'était parti.
Comme presque à chaque fois qu'elle venait ici, elle s'abandonnait. Totalement. Elle devenait elle-même, loin de tout ce qui pouvait l'entraver à l'extérieur. Je sais comment elle est, la ptite. Timide au possible, sauf avec moi. Je sais pas si c'est parce qu'elle appréhende l'attitude de ses congénères. Ou parce qu'elle est plus que super timide. Ou parce qu'elle a tout simplement pas envie de s'attacher avec d'autres gens. Ou parce qu'elle se sent bien dans ce bureau poussiéreux du Diry. Tout ce que je sais, c'est que ça m'arrangeais. Elle est pratique la ptite Kareen. A chaque fois, j'avais le droit à quelque chose de différent, d'unique, en plus de sa manie idyllique de faire le ménage ici. Et aujourd'hui, la tête posée sur ses doux genoux, les yeux clos, l'âme au loin, sa voix cristalline se frayait un chemin dans le calme environnant.

Delicate like rain
Delicate like snow
Delicate like birds
Delicate like air
Delicate just soul
Delicate like breeze

Rien que ce paragraphe, composé de six phrases et de dix huit petits mots, valait à lui seul tout ce que représentait mon actuelle masseuse crânienne.
Pluie. Neige. Air. Souffle. Au moins aussi discrète que toutes ces manifestations uniques. Aussi pure que l'élément hivernal. Aussi parfumée que le vent de printemps. Aussi calme que le souffle. Aussi mélancolique que la pluie. Oui. Kareen est tout cela. Elle est une entité qui se plaît à passer inaperçue, et qui pourtant est à la hauteur de ces images paisibles, qui peuvent cependant devenir offensives. Je sais qu'elle n'est pas à s'imposer. Ça se voit tout de suite chez quelqu'un. Nan, elle essaie plutôt d'être la bruine bretonne, les premières neiges de novembre, le doux vent d'été.
Et si vous pouviez entendre sa voix. Vous pourriez incontestablement la comparer à un petit oisillon. Elle se plairait alors certainement à gazouiller joyeusement avec Carabia, entonnant ensuite des chants d'oisillons qui annoncent le départ de l'Hiver. Sauf qu'elle n'est pas plumée. Elle est bipède et imberbe, comme ma divine personne. Cependant, elle a cette voix unique qui laisse alors penser qu'un oiseau s'est échoué malencontreusement dans ce taudis. Oui, je l'avoue. Elle tranche avec le reste du décor. Comme moi. Mais c'est son choix de venir se perdre ici bas. Et de me m'emmêler inconsciemment les cheveux comme elle le fait si bien.
D'autant plus que la demoiselle est assurément plus que délicate. Pas besoin d'être devint pour le remarquer. La moindre chose exécutée, était faite avec précision et douceur. Par exemple, lorsqu'elle se met à s'activer dans la pièce, dès qu'elle met les pieds ici. Je vais passer outre que le seul fait de la voir si... Vivante... Me donne envie de retourner flirter avec Morphée, aux bras doux, chaleureux, tendre et persuasifs. Sérieux, vous avez déjà réussit à combattre cet être ? Oui ? Vous êtes fort. Très fort. Parce que je ne sais pas ce qu'il me donne, mais à chaque fois, c'est de la bonne, et je reste des heures allongé à côté de ce corps unique. Hm ? Je m'égare ? Mais non, je faisais juste un petit aparté, ça va. Je disais donc, que, même armée d'un plumeau, de chiffons et de produits aux odeurs fades, elle était la délicatesse incarnée. Jamais, jusqu'à ce jour, elle n'avait cassé quelque chose. D'autant plus que ce qu'elle touchait, elle le reposait à son exacte place. Vraiment parfaite cette petite.

Ee qu'elle était en train de faire représentait toute la délicatesse qu'elle pouvait avoir. Ses doigts fins étaient venus se perdre dans une jungle enneigée. Ils s'étaient frayés un chemin lent, mesuré, caressant chaque mèches. Et sa voix délicate qui se perdait dans le silence du quartier... Si seulement tout pouvait rester aussi calme... Toujours...
Ayant levé mon bras, la mascotte du Dirty vint se poser sur mon index. Et c'est à ce moment que notre conversation commença. Allez savoir pourquoi, un élan nostalgique m'avait envahit. Et je voulais avoir la vision, la version de la première rencontre que Kareen et moi avions eu. C'était il y a longtemps certes, mais c'était encore très clair dans mon esprit. A défaut d'avoir la volonté de bouger mes miches d'un bout à l'autre d'une pièce, j'avais une bonne mémoire. Son rire me tira un autre sourire, aussi franc que celui que j'avais eu en regardant ma bête à plumes. « A ce point là Kareen ? Tu m'étonnes... » dis-je sur un ton taquin. Et là, j'explose franchement de rire, Carabia penchant sa petite tête sur le côté, intrigué. Elle venait de parler de Macbeth. « Je t'accorde qu'il peut paraître rustre et pas aimable. Mais crois moi, il tient son rôle à merveille. Et je serais prêt à le défendre comme il se doit. Tu peux le considérer comme un être indispensable au même titre que ce petit être qui courbe la tête à l'attente d'une de tes caresses... Et non, je ne regrette pas. Qui aurait pensé un jour que le Dirty verrait une ménagère... » Certainement pas moi. J'étais à des kilomètres de penser qu'un jour, quelqu'un aurait songé à passer un coup de balais sur le parquet craqué et un coup de chiffon sur les étagères bancales.

Je ferme les yeux, et je m'y revois.
Ce jour là, le temps n'était pas spécialement au beau fixe, mais n'était pas non plus des plus dégueulasse. C'était un temps... Normal dans ce quartier. Un temps fade, las. Je crois qu'au premiers abords je faisais ce que je fais de mieux : c'est à dire rien. Oui, aux premiers abords. Car en fait, je faisais ce que je fais d'habitude : assouvir ma curiosité sur le genre humain. Ma pipe à la bouche, flottant au milieu de la pièce la tête en bas, je laissais mon esprit vagabonder au fil des ruelles, entrant sans cesse dans de nouvelles maisons pour découvrir d'autres petits secrets. Lorsqu'un corps nouveau se laissa envelopper dans ma douce brume. Je me rappelle avoir haussé un sourcil en souriant. Qu'est-ce qu'une jeune fille du quartier exubérant d'Eve venait faire ici ? D'autant plus qu'elle n'avait manifestement pas les allures d'un drogué où d'un type en manque de nicotine haute gamme. C'est pourquoi, intrigué, je l'avais laissé déambuler le long de la grand rue. Plus ses pas se succédaient, plus elle se rapprochait de ma magnifique demeure. Vraiment, qu'est-ce qu'elle venait faire par ici ? Et ce petit paquet là, il dégageait une odeur familière. Le long de son périple, je l'avais suivit jusqu'à mon bureau, jusqu'à mon enveloppe charnelle. Bien évidemment, j'avais vu la tronche de Macbeth et son air surprit était sûrement dû à la fumée qui s'était rassemblée pour former une ombre blanche à mon effigie. Son air dérangé et faussement blasé se voyait sur son visage lorsqu'il pointa du pouce la porte de mon bureau dans lequel elle entra sans la moindre hésitation apparente. Mon esprit maintenant en contact avec mon corps, j'entendis pour la première fois distinctement sa voix. Avec lenteur, je mis ma tête à la hauteur de la sienne. Je crois d'ailleurs que ça l'avait surprit. Faut dire qu'un type qui descend du plafond, c'est pas franchement commun. A ce moment là, mes yeux se plongèrent pour la première fois dans la mer bleue contenue dans ces iris. En plus de son timbre unique, elle possédait une couleur rare. Et son image était semblable à la même. « Vous m'intriguez mademoiselle. Qui êtes-vous ? »


Revenir en haut Aller en bas







Invité avatar
Invité

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyMar 17 Juin - 2:43

Tout en caressant le maître et Carabia, posant ces doigts avec la plus grande des douceurs sur sa petite tête et son plumage qu'elle se remémora à son tour. Toujours souriante de cette étrange rencontre. Elle doit dire, qu'elle ne c'était pas attendu à ceci, elle c'était imaginé comme dans les films de mafia ou même de gags de rue, un homme sale et vulgaire, avec un tel endroit, elle n'aurait pu imaginer mieux, mais certainement pas à se jeune homme qui se trouvait si près. Elle ne réalisa pas immédiatement la situation, plutôt surprise par la voix qui avait caressé son oreille, puis ensuite le regard qu'elle avait croisé, une couleur qu'elle reconnut entre tous, l'aillant vu couler de son propre corps. Elle en fut hypnotisée, complètement attirée par la couleur vive, sur le fond blanc neige. Elle eut l'étrange sensation de se regarder dans un miroir, mais un miroir qui inter-changeait pour offrit votre parfait contraire et en même temps gardant une ressemblance parfaite. Elle si perdit de longues minutes, oubliant le colis contre elle, le fatiguant voyage qui avait mener ces pieds ici, l'étrange situation dans laquelle elle se trouvait présentement pour ne fixer et observer le regard combien calme devant elle.

Elle observa les deux grandes fenêtres ouvertes, fascinée par la vision d'une âge oublier et vécues, fascinées par la sensation qu'il dégageait, fascinées et perdu dans la couleur vivante et qui pourtant lui donnait l'impression d'être endormie. Elle ne comprenait pas très bien pourquoi ni comment le tout était possible, mais elle voulait s'assurer que le tout était bien réel et non une quelconque vision de sa conscience. Complètement attirée par ce vide rougeâtre, elle étira un bras, écartant les doigts en une délicate caresse qui vient se glisser sur la joue semblable à la sienne. Elle longea le long de la tempe jusqu'à la mâchoire, puis elle réalisa qu'elle avait bien entendu une voix masculine s'éclaircir et résonner dans la pièce poussiéreuse, que le visage qui se trouvait si près du sien était bel et bien réel. Son regard bleuté s'agrandit sous la surprise, aucune frayeur ne si lit, mais qu'un mélange de surprises avec de la honte se lit dans son regard et une couleur vive monta à son visage pour colorer la blancheur habituelle.

Elle eut le réflexe de reculer, rétractant le bras contre son corps, frappant de son dos la porte qui claquant en même temps, signe qu'elle venait de se refermer. Sans quitter l'homme qui descendait du plafond, elle resta muette de surprise, ne savant pas exactement dire et les quelques mots lui reviennent en tête, qui était-elle ? Et elle l'intriguait ? Elle qui avait espérée rentrer puis sortir du bureau sans réelles paroles échangées. Elle prit à nouveau quelques secondes pour se calmer et reprendre ces esprits, détournant son regard pour ne plus croiser celui de l'homme. Combien elle aurait payé cher pour disparaître de cet endroit, pour qu'il oublie ce qu'il venait arriver, elle aurait donc du ne par venir ici pour venir porter ce fichu paquet. Mais elle revit la peur flagrante de l'homme, et se maudit presque intérieurement de sa gentillesse.

Puis malgré l'homme qui attendait une réponse de sa part, elle glissa son regard sur les meubles de la pièce, réalisant qu'une couche de poussière formait presque une protection sur la surface, et sans parler des bibelots qui étaient entreposés sans entretient, elle réalisa par la suite l'odeur de renfermé et de drogue qui flottait dans la pièce. Cette seule pensée la ramena à l'homme qui flottait encore devant elle. Elle osa glisser le regard vers lui, et se décida enfin à parler :

- Je suis Kareen et vous, je suppose que vous êtes Monsieur Caliban ?

Elle espérait secrètement que c'était le cas et en même temps qu'il ne l'était pas. Mais malgré tout, elle ne pouvait ignorer l'étrange ressemblance entre eux, et son regard, ce rouge vif qu'elle avait adoré, qui la fascinait à un tel point qu'elle avait envie de si fondre encore une fois, pour ressentir à nouveau cette paix intérieure. Tout comme lui, cet homme l'intriguait au plus haut point et elle avait envie de le connaitre, d'en apprendre plus, elle ressentait un bien-être étrange, elle ne savait comment c'était possible et encore moins comment l'expliquer, mais elle avait l'étrange sensation de devenir quelque peu paresseuse, de perdre certaine garde et de pouvoir être elle-même sans avoir peur d'être jugé, elle avait l'impression que cette peur, cette envie qui lui tiraillait toujours l'âme et les entrailles était attiré et endormit par autre chose.

Mais le tout pouvait être son imagination et elle se surprit à nouveau, entendant sa voix carillonner dans la pièce :

- Vous aussi, Monsieur, vous m'intriguer...

Revenir en haut Aller en bas







Caliban Caliban
Messages : 318
Points : 3851
Date de naissance : 06/02/1992
Date d'inscription : 30/09/2013
Age : 32
Localisation : Q5
Humeur : Planante...

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptySam 28 Juin - 1:04








On va pas dire que c'est une condition sine qua none, mais presque.
Quand on décide de lier un quelconque lien avec ma personne, ça implique beaucoup de choses. Outre ma fainéantise légendaire et mon humeur habituellement massacrante, c'est un tout qu'il faut accepter. On pourrait appeler ça un pack maudit. Un truc qui pourrait sincèrement porter la poisse à n'importe quel inconscient qui aurait l'audace de relever ce pari débile. Parce qu'en me choisissant, c'est aussi un piaf protecteur, souvent mal luné et une baby-sitter qui ne sait comment apparaître à la populace qui déambule, dans un chaos qu'elle seule sait faire. Je n'ai pas à me cacher. Ce sont à mes yeux les deux seuls êtres qui sont digne de l'affection particulière que je leur porte. Et quiconque ose toucher à ces deux âmes, passe généralement un sale quart d'heure. Mon imagination débordante m'a permis de développer de nombreuses techniques de torture et d'assassinat qui ferait pâlir d'envie l'autre veau de Huns.

M'enfin, l'idée n'est pas de m'étaler sur le pourquoi du comment de la tendresse malsaine portée à ces êtres. Du moins pas entièrement. Parce qu'à ma grande surprise, elle se plaisait à porter une certaine estime à chacun de nous. Dans cette garçonnière mal famé, elle se laissait volontiers à vadrouiller par-ci par-là sous l’œil quelque peu agacé certes, mais attentif, d'un homme constamment plongé dans les dossiers du quartier. Parfois même elle poussait la chansonnette accompagnée de Carabia. Dans tous les cas, c'était un pur régal. Voyez vous, cette bête plumée, c'est ma moitié. Mes souvenirs avec lui remontent au moins à mon arrivée sur les terres distrayantes de l'Enfer. Et de la voir le caresser avec autant de délicatesse que lorsqu'elle pose sa main frêle dans mes cheveux, me plonge dans une béatitude incroyable. Enfin une femme qui ne nous repousse, qui accepte nos déviances, parfois poussées jusqu'à l'extrême. Cependant, je ne vais pas non plus me plaindre de ma chère et tendre Solitude (kiss keur baby~)Et puis il faut le voir, ce pti. Bien perché sur mon index, il penche sa tête de piaf sur le côté, tendant son petit cou pour jouir au maximum des caresses de Kareen. Et pendant que son doigt parcours doucereusement le plumage lustré de mon oiseau, je me laisse envelopper dans la couverture que certains appellent Souvenirs.

Je ne sais pas, la première fois que nous nous sommes retrouvés face-à-face, ce qu'elle pensais. Je veux bien parfois paraître perspicace, connaître le passé des gens et le faire resurgir quand bon me semble, je ne possède cependant pas cette faculté merveilleuse et fatigante de lire dans le cerveau des gens. Et franchement, que Lucifer m'en garde. Adieu ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Bonjour mal de crâne, insomnies et cachets en tout genres. Malgré tout, je sais ce qui se dit sur moi. Et voyez vous, je ne fais strictement rien pour aller à l'encontre des rumeurs. Qui au final n'en sont pas. Je suis tel que les racontars le disent. Ma beauté et ma paresse étant cependant sous-estimée. A mon grand regret. Mais la mort est ainsi faite. Même si l'on partage ce même destin funeste, les jalousies vont bon train.

Une chose m'avait tout de même surprit. Au moins autant qu'elle. Et ce n'était certainement pas le fait que je me présente la tête en bas, la chemise à peine fermée. Pour ma part c'était un sentiment chaleureux, qui me rappelait ma mauvaise mère, l'autre taré sur-protecteur et la belle demoiselle. La couleur profonde de ses yeux bleus qui me renvoyaient à la mer que je côtoyais dans mon enfance, celle-là même qui entourait l'île et qui avait apporté, en plus d'une bénédiction quotidienne, un malheur qui dura sept longues années. Mais son émotion à elle, était vraiment plus forte. Plus sinistre. Plus... Macabre. Je suis un gentleman malgré mon éducation primaire. Mais son regard insistant, troublé, a eu raison de tous les enseignements de Prospéro. Je tire sur ma pipe, un voile pourpre s'en échappe, se frayant un chemin jusqu'à l’intrus. Le temps d'une respiration, et je savais déjà pourquoi elle paraissait si mal à l'aise à la vue de mes yeux bordeaux. Elle m'avait étonné autant que je ne l'avais fait. D'une pierre deux coups, ont étaient tous les deux restés muets. Et pendant qu'on était en train de fouiller dans l'iris de l'autre, sa main tremblante écartait la brume environnante pour venir tâter mon visage. C'était infime, timide, sincère. C'est d'ailleurs pour cela que je l'ai laissé faire. « Le rouge qui colore vos joues s'accorde très mal avec le bleu de votre regard. ». C'est le seul truc que j'ai trouvé à dire pour la détendre. En sachant pertinemment que ça allait lui provoquer une nouvelle teinte, plus foncée. Et rien que de la voir, je ne peux m'empêcher de sourire de malice. « La blancheur nous va tellement mieux que cette couleur bâtarde... » . Ma façon de lui dire qu'il n'y avait pas lieu de rougir ainsi.
Je ne sais pas si c'est mon regard ou ma soudaine prise de parole qui l'a fait reculer, et par la même occasion, fermé la porte. Je jure que ce n'était pas moi, c'était bel et bien elle. Elle se retrouvait alors prit au piège. Telle une sourie qui s'était laissée tentée par un bout de gruyère. Il fallait qu'elle se détende la ptite, sinon il allait rien se passer, on allait rester là comme deux idiots à se dévisager. Je me remis donc dans une position un peu plus... traditionnelle. Dans une lente pirouette mes pieds nus se reposèrent sur le plancher des vaches. Pendant ce temps, son regard avait eu le temps de parcourir ce qui me servait de QG. Le ménage n'avait jamais été fait. La plupart du temps, il n'y a que des mecs qui viennent ici ; la poussière est donc le cadet de leurs soucis, d'autant plus qu'ils viennent généralement tous pour autre chose. Donc malgré son mélange d'angoisse et de fascination, je voyais qu'elle ne perdait pas le nord la ptite. « Enchanté Kareen. » dis-je après l'avoir redétaillé dans le bon sens. « Votre sens de la déduction est frappant. » . Hein ? Un ton ironique ? Moi ? Me moquer d'elle ? Jamais... ! « Dite moi. La peur dans votre regard. Est-ce à cause de ma personne ou bien du singe en décomposition qui vous a confié ce colis, qui soit dit en passant montre tous les points objectifs du colis suspect ? Êtes vous inconsciente ou tout simple stupide ? » demandais-je tandis qu'un autre filet de fumée vient délicatement s'emparer dudit paquet. Flottant dans les airs comme je l'avais fait, il vient de poser dans ma main droite. « Je crois que cela m'est donc destiné. » . Je sais. Il y a mieux et plus aimable comme première conversation. Mais de voir qu'une jeune fille aussi chétive aie ce colis m'irritait au plus haut point. Il y en avait un qui ne perdait pas de temps pour se prendre un sérieux savon.



Revenir en haut Aller en bas







Invité avatar
Invité

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyVen 4 Juil - 12:51

Kareen n'avait jamais vu pareille personnage, il est vrai que ça manière de se présenter l'avait surprise, mais après tout ce qu'elle avait vu en enfer, ceci n'avait été d'une surprise passée rapidement. Pour sa part, elle ignorer réellement ce qui c'était passé, mais le rouge de son regard lui avait tellement semblez apaisant qu'elle n'avait pas su avoir peur de lui, inconscience ou stupidité comme il le souligna plus tard, elle l'ignorait, au final, comme l'avait dit le guilde des enfers, peut-être était-elle trop ''pure'' pour ce monde et qu'elle s'en mordrait les doigts ? Tout comme espérée, elle en rougit une deuxième fois, beaucoup plus vive et coloré que la première, il était étrange de réagir à un tel commentaire, et encore plus étrange de cerner le personnage devant elle qui semblait beaucoup calme ou détacher de la situation.

On ne lui avait jamais parlé du maitre Caliban, un homme à la beauté et à la paresse incontesté, personne qui ne pourrait rivaliser sur ce coté-ci, elle allait apprendre par elle-même, qui était réellement ce personnage. Aux premiers abords, elle l'avait trouvé beau, et son regard, Oh son magnifique regard sang, l'avait attirer, elle avait voulu si perdre pour l'éternité, se fondre dans la douceur des promesses de Morphée qui lui promettait douceur et confort. Mais elle, c'était rapidement souvenu aux paroles du maitre des lieux, qu'il ne fallait pas, du moins dans l'immédiat. Sous ces paroles, étranges et un peu dérangeante, mais en même temps, elle ignorait réellement si elle devait lui en vouloir, s'il avait cherché à la blessée ou simplement à s'exprimer à sa manière, elle le saurait un jour, peut-être.

Il était vrai, que l'homme passer à sa porte cette journée là, lui avait parut étrange, mais surtout désespéré, mais après coups, qu'il soit partit si rapidement en n'aillant laisser que le colis et une feuille avec l'adresse du bar, elle n'avait put ce résoudre à garder le colis, ou à le jeter. Le propriétaire, s'il avait été aussi cruel qu'elle ne l'avait pensée, aurait surement tout fait pour le garder, et elle ne voulait certainement pas qu'on remonte jusqu'à elle et qu'elle se retrouve encore plus dans les problèmes qu'elle ne semblait l'être.

Il était vrai qu'elle avait un peu paniqué, elle qui ne ce n'était pas attendu à ce que cette personne, qui était, au final, bien réelle parle, mais tout de même, elle, c'était attendu à quoi ? Parfois, elle se surprenait elle-même, et se posait la question, était-elle si insouciance que ceci ? Elle espérait ne pas être dans la catégorie de la stupidité. Une fois qu'il se remit sur pied, ou plutôt dans le bon sens, elle se détendit un peu, mais n'osant quand même pas parler, essayant de voir ce qui allait se passer un peu par la suite, d'accord, elle était complètement muette de surprise, mais ça ne l'empêchait pas de l'observer à loisir. L'homme ne semblait pas très agressif envers elle, elle le trouva même passif, autre que ces paroles qui tranchaient dans l'air comme l'étrange fumée qui semblait bouger à son bon vouloir, faisait-elle partir de lui ? Elle eut sa réponse quelque minutes plus tard quand il récupéra le colis surprise.

Elle prit une grande respiration, finissant par se calmer pour pouvoir répondre au jeune homme, du moins en apparence, il n'avait pas tort, un frisson la traversa quand elle revit l'image mit encapuchonné de l'homme, mais c'était surtout la forte odeur qui avait attaqué les narines de la demoiselle quand elle avait ouvert la porte. Elle finit par faire une pas vers l'avant, ne voulant pas rester accoté à la porte qu'elle avait elle-même fermée.

-Pardon, pour vous c'est davantage de la surprise, vous ne me donner pas l'impression d'être une personne agressive, mais en même temps, nous nous trouvons en enfer, tout est possible et vous en êtes une des causes vivantes.

Elle se tut, se demandant pendant une courte seconde si elle devait continuer à parler, à s'expliquer ou devait-elle garder le silence ? Mais en même temps, si elle le faisait, le tout ne donnerait surement pas d'aussi bon résulta. Prenant une respiration d'air mélanger à de la fumée et de la poussière, elle reprit, laissant sa douce voir remplir l'air de la pièce.

-À vrai dire, il est passé si vite que je n'ai pas pus refuser, et une fois le colis en mains et lui disparue, vous auriez voulu que je jette le colis ? Je ne voyais pas comment je pouvais m'en débarrasser sans avoir de problème par la suite, alors j'ai préféré le ramener à son propriétaire le plus rapidement possible. C'est peut-être un mélange des deux, Monsieur...

Elle un sourire mi-désolé mi-timide, ne savant pas si elle avait bien fait de parler et encore moins ce qui allait se passer par la suite, mais pour le moment, elle n'avait plus peur, ce qui était un très bon début pour elle-même.

Revenir en haut Aller en bas







Caliban Caliban
Messages : 318
Points : 3851
Date de naissance : 06/02/1992
Date d'inscription : 30/09/2013
Age : 32
Localisation : Q5
Humeur : Planante...

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyMar 26 Aoû - 23:57








Dans cette peinture unique, elle faisait tâche.
Au milieu de ce trou à rats, sale, poussiéreux, où régnait un bordel sans nom, elle n'était pas à sa place. Et ça se sentait, se voyait. Elle était mal à l'aise, ne savait pas quoi faire, quoi dire, comment réagir. Si elle avait pu, elle serait partie plus rapidement qu'elle n'était venu. Et je savais parfaitement que je ne lui facilitait pas la tâche. Faut dire aussi que je n'étais pas là pour ça. Faut pas pousser Lucifer dans les orties non plus. Mais ça, c'était avant que nos regards se croisent et qu'un silence, loin d'être pesant, ne s'installe avec grâce.
« Pure ». C'était exactement l'expression que l'on pouvait utiliser pour qualifier la jeune fille qui s'était réfugié contre la porte en bois qui délimitait mon espace ''personnel'' du reste du Dirty. Virgil avait décidément les mots justes. Comme toujours. Tout chez elle respirait la douceur, la délicatesse. En un mot : la niaiserie. Cette chose même qui m'exaspérait au plus haut point. Les gens comme ça, je vous les renverraient directement au Paradis. Ils n'ont rien à faire ici-bas où le maître Désabusé flirt avec les Péchés. Elle respire la pureté à plein nez. Y a qu'a voir ses cheveux immaculés déposés nonchalamment sur ses épaules. Sa peau laiteuse, tiède. Sa voix unique et si doucereuse. Et son comportement ! A vous faire donner le bon Dieu sans confessions avec toute la smala de petits angelots aux tenues plus obscènes les unes que les autres. Le peu de gestes qu'elle avait été amenée à faire démontrait de la plus grande hésitation. Elle n'avait pas eu le temps de réellement connaître le monde. Avait-elle seulement vécu ? Avait-elle jouit de son statut unique, bénéfique, sans avoir à passer du bonheur de la liberté à la besogne de l'esclavagisme comme ma magnifique personne l'avait fait ? Avait-elle seulement connue les bras d'un homme ? Ce que j'avais pu lire dans son regard était fait d'amour, de passion, de volonté. Certes, d'Envie. Mais celle-là même qui vous pousse à avancer toujours plus loin. Sa seule présence ici relevait du gâchis et cela avait le don de m'énerver. Profondément m'énerver. Mais je n'étais pas là pour critiquer ce qu'elle avait fait. Je pouvais réserver cela pour une discussion prochaine.

Tandis que le colis frôlait la paume de ma main droite, je pouvais admirer la nouvelle teinte de rouge qui se glissait si rapidement sur sa peau pâle. L'effet était tel, qu'il ressemblait à ce jour funeste qui l'amena en Enfer. Aussi rapide. Aussi propre. Aussi pur. Et pourtant, je ne l'avais même pas complimenté. Que neni. J'avais juste balancé une remarque acide sur son manque d'autodéfense. « De la surprise ? C'est surtout que je me demande si toutes les jeunes filles sont comme vous. Aussi idiotes pour accepter sans broncher une course de la part d'un inconnu, dans un coin aussi reculé des Enfer. Savez-vous seulement ce qui rôde dans ces nombreux dédales de rues, Mademoiselle Becker ? Tout est effectivement possible. Mais votre imagination seule n'est pas suffisante pour caresser la réalité de cette vaste lande. » Oh oui. Elle m'agaçait. Et allez savoir pourquoi. D'ordinaire, que les gens meurent ou non ne me faisait ni chaud ni froid. Que quelqu'un risque sa peau pour une livraison qui m'était destiné me paraissait normal, bien que là aussi, la survie du macaque m'importait peu pourvu que la marchandise arrivait à destination en bon état. Mais ce cas-ci était bien différent. Peut être était ce dû à la ressemblance frappante qui nous animait. Peut être parce que j'avais été touché de l'histoire qu'elle ne m'avait pas raconté. Peut être également parce que c'était une jeune fille qui me rappelait vaguement la belle Miranda... Malgré tout, je ne mâchais pas les quelques mots que j'avais pu lui sortir. « Soyez tout de même prudente la prochaine fois. Je n'aimerais pas avoir à lire votre nom sur la liste des personnes disparues des Enfer. Et veuillez vous avancer, vous risquez gros en étant coller à la porte. » dis-je en adoucissant quelque peu mon ton. Elle n'y était en rien pour sa venue. L'autre guignol qui s'était fait la malle avait intérêt à bien se planquer au risque de passer un sale quart d'heure. Je lui réservait un chien de ma chienne à celui-là, qu'il n'allait pas en revenir. J'allais lui passer l'envie de donner un si précieux butin à une frêle poupée.

Macbeth entra soudain dans le bureau, n'hésitant pas à pousser la porte. Je ne savais pas si la demoiselle avait eu le temps d'avancer au milieu de la pièce ; je venais juste de prendre la direction de mon bureau. Enfin... De ce qu'on pouvait appeler bureau... Un ramassis d'alambics, de boites en bois, de papiers griffonnés, d'objets en tout genres et de livres ouverts. Ainsi, l'écossais poussa la porte comme à son habitude, que Kareen y soit encore ou non. Son poids plume était facile à déplacer, Macbeth n'aurait en rien vu la différence. « Retrouve le moins que rien qui devait m'apporter ce colis. J'ai deux mots à lui dire. » dis-je à mon secrétaire, avec l'autorité que je représentais, mes yeux fermement ancrés dans les siens. Une fois qu'il fut parti, j’aperçus le demi-sourire posé sur les délicates lèvres de mon hôte. Par politesse, je le lui rendis. Un poil forcé peut être.
Il était maintenant l'heure d'inspecter ce qui se trouvait sous le papier kraft qui enrobait le tout. Je n'étais moi-même, même plus sûr de ce qu'il s'y trouvait. « Je vous en prie, asseyez-vous quelque part. » lui dis-je en lui faisant un vaste signe de la main. « J'espère pour vous que rien est cassé... » ajoutais-je, m'essayant à faire un brin d'humour.

Elle était Virginité dans un monde de débauchés.
Elle faisait tâche.
Mais une belle tâche voyez vous.
Une tâche comme je les aimes.


Revenir en haut Aller en bas







Invité avatar
Invité

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyVen 5 Sep - 6:16

Kareen resta silencieuse observant Caliban dans toute sa splendeur et sa frustration. Pas une seule fois, elle ne put détacher son regard du sien, hypnotisée par la couleur et l'émotion qu'ils dégageaient en ce moment-ci. Elle ignorait s'il était vraiment en colère ou non après elle, elle ne comprenait pas très bien le personnage qui se dressait droit devant elle. Elle essayait de comprendre, de savoir si sa vie pouvait être en danger ou non, et pourtant, tout ce qu'elle ressentait était de l'irritation de sa part. Était-ce après elle ? Peut-être, elle n'aurait su dire exactement et le balayait un peu de la main, ne voulant pas se laisser emporter par le flot des émotions. Aussi ironiquement, il n'était que fumée entre ces doigts.

Mais ce qui la surprit davantage, venait d'elle-même et non du jeune homme. Elle se sentait bien, à l'aise d'une certaine manière dans cet étrange environnement, mais le tout venait de se dégageait le jeune homme, elle se sentait molle, le cerveau envahit d'une mélasse qui l'empêchait de trop pensée, illuminant les pensées superflues. Mais malgré tout, elle fut surprise de voir qu'il s'inquiétait, mais elle n'en était point sure, le tout devait surement être son imagination. Avec un sourire gêné, mais loin d'en rougir, elle lui répondit :

- Je ne crois pas qu'elles soient tous comme moi, Monsieur Caliban. Et non, je n'accepte pas ce genre de ''travail'' mais d'ordinaire, on ne vient pas frapper à ma porte pour me déclarer en panique d'apporter un colis au grand patron du Dirty, je suis peut-être nouvelle, mais votre légende met déja connu. J'ai une petite idée de ce qui rôde et me refuse d'en imaginer plus, mais je suis en enfer maintenant, pas sur terre ni au paradis, j'accepte ce que j'aie fait et ne serre a rien d'avoir encore peur, sinon j'aurais demandé le paradis sans mettre fin à ma vie.

Elle se mit a pensé qu'elle appréciait presque le ton froid et détaché qu'il lui offrait, un peu agacé aussi, elle y trouva un peu de réconfort aussi durs et blessants, elle pouvait être. Elle appréciait surtout le fait de ne pas être traiter différemment, ou tout simplement ignorée comme la plus part du temps par les gens environnement. D'ordinaire, on la fuyait comme la peste du a sa différence, elle était parfois pointée du doigt, mais elle n'en avait que faire maintenant. Elle ne n'irait pas que le tout la mettait dans une situation embrassante, mais elle avait fini par passer par-dessus, elle était en enfer maintenant, et comme Virgil lui avait dit, tout ce qu'on pouvait faire en enfer était de profiter au maximaux, c'était comme une deuxième chance pour elle.

Elle fut un peu triste quand il s'éloigna, l'invitant à se retirer sou peine de blessure involontaire. Elle laissa un petit rire sortir, s'avançant enfin dans la pièce complètement à l'aise. Elle observa un peu autour d'elle, s'approchant des quelques bibelots poussiéreux en écoutant l'homme. Encore une fois, un délicat sourire s'étira, puis elle laissa sa voix remplir la pièce à nouveau :

- Je vous remercie de l'inquiétude que vous me porter, elle me touche, je devrais trouver une manière de vous remerciez. Termina-t-elle en riant doucement.

Elle sursauta à l'ouverture subite de la porte, tournant la tête vers l'homme qu'elle avait vu à l'extérieur. Elle fut surprise par les paroles de Caliban, mais rapidement tourna son attention sur les objets qui remplissaient la pièce, ne lui offrant que son attention quand elle sentit son regard sur elle, lui souriant doucement. Elle l'observa à nouveau, s'éloignant vers son bureau puis s'approcha à son tour, prenant place en y étant invitée. Elle croisa les jambes qui étaient serrées dans un jean pâle. Elle lissa la blouse blanche qui revêtait son corps, le moulant délicatement, maintenant complètement à l'aise, elle ne se souvenait plus a quand remontait de tels moments d'allégresse. Elle prit une grande respiration, puis sourit une dernière fois aux paroles de l'homme. Mais elle observait manifestement ces cheveux, elle avait une envie folle d'y glisser les mains, de les caresser pendant des heures. Et pourtant, ce n'était pas dans ces habitudes, mais depuis qu'elle était en enfer, tout ce qu'elle avait envie de faire devenait des besoins pressants, parfois mêmes obsessifs.


- J'espère bien moi aussi, j'aimerais éviter d'attirer de mauvaises intentions.

Revenir en haut Aller en bas







Caliban Caliban
Messages : 318
Points : 3851
Date de naissance : 06/02/1992
Date d'inscription : 30/09/2013
Age : 32
Localisation : Q5
Humeur : Planante...

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] EmptyMer 1 Oct - 22:41


- West Coast Smoker -


Il était bien évident que j'étais agacé. Pas en colère. C'est une émotion bien trop impure que je réserve à ces bêtes enragées du cinquième quartier. Émotion qui fait perdre l'esprit à n'importe quelle personne, à propos d'un quelconque sujet. Parfois, la raison est bien moindre. Une assiette pas débarrassée, un grain de poussière, une latte qui grince, un rayon de soleil, ou tout simplement parce que la transition du rêve à la réalité se fait mal et ça vous foutait la journée en l'air. Je sais de quoi je parle, croyez moi. On en veut contre le monde entier, on se met dans des états pas possible pour pourrir la vie ''des autres'', et tant que la journée n'arrive pas à son terme, ça continue. Encore et encore. Le matin, c'est que le début, « D'accord, d'accord... ». Vraiment, il suffisait qu'un élément ne soit pas comme l'homme l'ai décidé, et c'est le début de la fin. Très intéressant à analyser de l'extérieur. La moitié des informations que j'ai récolté le long de mes inspections concernent ce fait humain, naturel et tout à fait vulgaire. C'est le genre de chose que je ne peux même pas concevoir dans cette vie faite de luxe, calme et volupté. Pour les raisons précédentes, mais surtout, parce que c'est une émotion qui tient tellement le bide que Morphée vous répulse de son doux royaume sans préavis. Jusqu'à ce que le feu qui vous a saisit de plein fouet ne se calme enfin. Je me tiens donc à l'écart de cette chose... Nocive qui ruinerai sans regret mes moments les plus précieux de la journée. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un vague picotement dans tout mon corps, probablement dû à ce que cette larve avait pu faire d'un colis aussi précieux provenant des hautes instances. Il y avait de quoi. Dans cette boite savamment emballée, se trouvait ce que je devais analyser pour le compte de notre père à tous. Et le confier à un corps si frêle...

« Je voudrais vous posez une question mademoiselle... » dis-je en m'asseyant sur le fauteuil en cuir brun, qui collait parfaitement avec le reste des meubles. En reposant mes yeux sur elle, je pouvais lire qu'elle était... déçue. De quoi ? Je n'en ai tout bonnement aucune idée, mais son visage entier respire cette forme de tristesse ; mais peu m'importe. Tout en la fixant de mon regard doucement inquisiteur, une main brumeuse vient s'emparer du colis, l'amenant à côté de mon regard, la faisant tournoyer délicatement dans les airs. Mais avant même de pouvoir reprendre ma phrase, elle me répondit. Et ma seule réaction fut d'exploser de rire. Elle venait purement et simplement de me décontenancer. Ce petit bout de femme au passé si glorieux, qui était aussi réservée que ne l'était Eve lorsqu'elle venait de croquer dans la pomme, venait de mettre les points sur les i avec élégance. « Je retire ce que j'ai dit. Vous n'êtes pas intrigante. Vous êtes charmante. ». A ce moment, dans cet état d'euphorie légère, je pouvais passer outre son ton amer. Ses lèvres de pêches, lorsqu'elles laissaient passer sa voix mélodieuse, m'obsédaient. Encore un si petit détail qui faisait qu'elle se démarquait des autres. Il est des fois où l'on ne peut se résoudre à s'emporter lorsqu'un élément aussi adorable se présentait à votre porte. Soit elle tentait le tout pour le tout, soit elle était sous l'effet de mon humeur passablement joviale. Le fait est qu'elle était à des kilomètres de son comportement habituel. Du moins, de celui de son ''vivant''.

« Ne vous inquiétez pas Kareen... Vous ne risquez rien tant que vous êtes ici avec moi. En aucun cas je ne vous ferait quelque chose. Ça me demanderais trop d'énergie et pas assez de bénéfices. » Quiconque entendrait ça me considérerait comme un bâtard. Ce que je suis peut être beaucoup au final. Il n'y a que mes plaisirs personnels qui compte. Le reste peut largement attendre. Mais le fait était là. Tant qu'elle ne bougerait pas du « Dirty », personne n'aurait le loisir douteux de poser sa main crasseuse sur sa peau délicate. Bien entendu, plus elle restait dans mon bureau, plus la rumeur qui ferait d'elle ma sœur ou une concubine, amplifierait et se rependrait dans les Enfer comme une traînée de poudre. Mais je n'en ai que faire. Cette stratégie quelque peu réfléchie a deux but. Outre le fait qu'elle attirait une bonne partie de mon attention, elle me permettait de poser un ultimatum au gueux qui l'avait immiscé dans nos affaires. Elle, l’intrus du business. Le temps que l'info lui arrive aux oreilles était suffisant pour que mon fidèle toutou secrétaire le retrouve. Et puis on était pas bien, là ? Avec un silence religieux posé sur le quartier ? « Vous n'avez pas à me remercier. Vous avez été mise dans l’embarra sans pouvoir vous en sortir autrement que de vous déplacer jusqu'ici. Lorsque Macbeth reviendra, il vous raccompagnera chez vous. Les rues ne sont pas sûres à partir d'une certaine heure. Surtout si vous sortez d'ici.. Allez savoir pourquoi j'étais soucieux de son bien-être. Une question de physique peut être ? Ou bien psychologique ?
Même si elle essayait d'être aussi raisonnée et adulte que dans sa précédente existence, elle était étonnamment à l'aise. Comme si cette vaste pièce poussiéreuse, mal rangée et à l'odeur pugnace faisait partie intégrante de sa vie. Et ce regard insistant qu'elle porte à ma chevelure... je ne peux pas m'empêcher de sourire d'avantage. Mon coude viens se poser sur un petit morceau délesté de bibelots et autres papiers, et ma joue viens se poser sur ma tempe. Et comme dans un plan au ralenti, quelques mèches de ma frange viennent se lover contre mes doigts repliés. Alors ma belle, ça te tente encore plus, hein ? «  ''de mauvaise intentions'' ? Si effectivement le colis n'est pas en bonne qualité, c'est vous deux que je condamnerais. Et croyez moi, ce n'est pas parce que je suis Autorité dans ce paradis de paresse et d'acédie, que je ne suis pas capable des pires crasses. ». Il fallait que les choses soient claires. Et je ne pouvais faire mieux avec le peux de diplomatie verbale que je possédais. « Bien. Maintenant que nous sommes seuls. Que diriez-vous d'ouvrir cette charmante boite qui retient peut être la clé de votre démence future ?. Mon visage avait maintenant prit toutes les caractéristiques du faciès type du sadique moyen : yeux perçants, intimidants, sourire transformés en rictus, ton ironique. C'est plus fort que moi. Et le pire, c'est que ce n'est absolument pas dans mes habitudes. Je ne me reconnaît pas. Mais cette poupée immaculée me poussait à la chambrer. La main de fumée se mis à la tâche, rejointe par une comparse. Le papier kraft se soulève, se déchire, s'enlève pour finalement tomber sur les lattes vieillies et laisser apparaître une boite en bois laqué. Sur le dessus du couvercle, se trouve le symbole de mon seul et unique maître, celui-là même qui m'avait confié ce travail. A l'évanouissement de sa collègue, l'une des mains vint porter le colis à mi-hauteur, entre le bureau et mes yeux pourpres. Un franc sourire se peint sur mon visage, et dans un murmure, je ne peux m'empêcher : « Merveilleux... ».

© Halloween de Never Utopia


Revenir en haut Aller en bas







Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]   West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker] Empty

Revenir en haut Aller en bas







 

West Coast Smoker [PV ft Kareen Becker]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Kareen Becker
» Kareen Becker
» Une rencontre fleurie ¤ [Kareen Becker]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum