♠ Rose Abberline ♠

Sujet: ♠ Rose Abberline ♠ Dim 9 Mar - 21:28

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Dim 9 Mar - 21:28

Identité
Date du décès - 13/03/1875
Cause de la mort - Suicide
Péché - Pride
Nationalité - Anglaise
Prénom Nom - Rose Abberline
Age d'apparence - 21 ans
Profession - Patronne du SPA
Signe Distinctif - RAS

Caractère

What's the fuck is wrong with you ?!

La froideur de ton corps n’a d’égal que celle de ton cœur.

Il est dit que les personnes de bonnes fortunes, nées du bon côté de la balance sont, et ce obligatoirement, munis d’une fierté qui est similaire à tout souverain. Mais qui ne ferait pas tourner les têtes de ses semblables pour parvenir à ses fins ?

La possession. Mettre son sceau sur ce que l’on désire par-dessus tout ; le convoiter, le traquer, l’obtenir. Mais une fois dans nos filets, quelle beauté a bien la chose si ce n’est qu’elle ne sert plus que de décor et de trophée miteux digne d’être placé au fond d’une armoire poussiéreuse dans le bureau duquel vous ne sortez guère plus de temps que pour aller vous désaltérer. C’est si connu... Tel un roi se délaissant de sa reine pour aller s’adonner aux plaisirs charnels avec la chair fraiche de ses maîtresses, votre objet de convoitise ne sera plus qu’une souveraine poussiéreuse et démunie de toute intérêt, face à une nouvelle quête qui vous submergera l’esprit pour ne plus vous lâcher. Malheureusement, le cercle vicieux vous emprisonnera pour vous faire entrer dans le monde de la folie et de la luxure. Se retrouver au milieu de l’incendie que l’on a provoqué soit même, serait-ce le comble de l’ironie ? Assouvir ses désirs n’est qu’un leurre, une illusion qui vous est donnée, puisque les contenter ne fait rien d’autre que vous poussez dans le vice. Acquérir est une chose, conserver en est une autre. Avoir la patience, l’envie et l’amour pour garder ce que nous avons acquis n’est pas donné à tous.

L’amour d’ailleurs... La pire invention de l’homme pour décrire ce qu’il appelle sentiments. Cette chose pour les faibles, pour qu’ils se sentent puissants, entourés, protégés. Les sentiments, les émotions, tout cela rend faible ; et les faibles finiront par pourrir sous un arbre, le cœur entre les mains, sans reconnaissance de quiconque. A quoi bon vouloir aider et aimer les gens puisque ces derniers ne vous rendront guère la pareille. L’Homme est tellement égoïste qu’il aura beau dire qu’il s’inquiète pour ses semblables, au fond de lui, il sait bien qu’il ne s’occupe guère que de sa petite personne. A quoi bon aider autrui ? On nait seul, on meurt seul ; telle est la règle de l’humanité ; bien qu’en ce qui me concerne, je ne suis point prête à m’éteindre un jour. Avoir un cœur rend faible, avoir des sentiments rend faible, être humain rend faible.

L‘être humain est d’un pathétique. Le liquide vermeille coulant dans ses veines le laisse en vie, mais le temps poursuit son chemin et bientôt la faucheuse viendra remplir ses fonctions, reprenant ce qu’il a plus au plus haut de créer un jour : ces bêtes infâmes et impures, semblables aux choses putrides dont les vers se délectent par milliers dans cet endroit appelé cimetière. Mort ou vif, un homme n’est rien ; rien qu’un pantin entre les mains du destin et le destin porte un nom : le mien. Je méprise les êtres mortels, ces enfants du divin, créé uniquement car ce dernier avait trop d’amour à apporter à ses chérubins. Créer ces bâtards inutiles dans un monde où la mort règne en maître, à croire que Dieu les a donné en pâté au chien enragé qu’est la vie sans s’en soucier davantage.

« Dîtes moi ma chère, peut-on brisé un cœur qui a déjà cessé de battre ? » The Corps Bride

Un cœur brisé... Si tant est qu’il existe encore...Lorsque j’ai goûté à la déception et à la trahison de ceux qui étaient supposés m’aimer sans retenue, là était leur devoir en tant que géniteurs et boucliers protecteurs, qui tenteraient de me protéger au péril de leurs vies, je n’avais guère d’autres alternatives que de me laisser tomber en chute libre dans les ténèbres, ceux qui m’ont rendu téméraire et courageuse en m’enlevant le poids du passé et l’appréhension du futur. La pierre est douce et polie lorsqu’elle est tendrement passée entre les mains de ceux qui la convoitent, mais à l’état de nature, rocailleuse, abrupte et fière, ne devant obéir à aucune loi autre que celle qu’elle a choisi de suivre, elle est et reste semblable au plus arrogant félin ou reptile, dominant le peuple sauvage.

On dit qu’être sans cœur est la pire de toutes les maladies, mais comment peuvent-ils savoir ? Ceux qui parlent ne savent pas ce que cela fait d’être trahi et abandonné, ils se complaisent dans les futilités de leurs sentiments, se mentant à eux-mêmes, s’oubliant, corps et âme dans les banalités de l’amour. Avoir des sentiments fait mal, aimer fait mal alors à quoi bon se laisser submerger par ces émotions qui seront tôt ou tard servantes du péché de la luxure alliée à l’acide saveur du désespoir et du chagrin ? « Le chagrin amoureux peut transformer les gens en monstres de tristesse. »

Physique

Ashes to ashes, dust to dust...

L’attraction physique qui vous poussera vers un corps svelte et gracieux fera de vous un pantin de cette créature. La descendance d’Eve vous fera frémir d’excitation et saliver d’admiration. Mais gare à vous si vous goutez au fruit défendu.
Toute jeune fille de bonne vertu se doit d'exceller en certains, si ce n'est tous les domaines : la chasse, la broderie, l'art du langage et surtout mais non des moindres, la beauté.
La lune sera le témoin de mes chimères à présent. Le tombeau de mes prières. L’avocat de mes maux.
J’admirais mon reflet en ce clair-obscur sublimé par le doux chant de la pluie au contact de cette surface mutilée de diamants. Ma main effleurait l’eau qui commençait lentement à s’agiter et vint troubler mon reflet pour le moins hideux à cet instant, mais pour combien de temps encore...

Je me rappelais le soir seule face à ma coiffeuse ou mes larmes coulaient. Ma peau nacrée, ressemblant à la porcelaine de ces poupées qui me fascinaient tant était teintée du noir de la tristesse. Autrefois douce, elle ne me semblait plus que morne et terne à cause du temps et du désespoir. Les larmes chaudes et salées roulaient sur mes joues, pour terminer leur existence éphémère sur mes mains apposées sur mes genoux, crispées sur les jupons de ma robe. La beauté des uns fait la jalousie des autres n’est-ce pas ? Dans ce cas-là, laissez-moi vous dire que je devrais jalouser toutes ces poupées aux cheveux de blé.
On dit que l’homme est attiré par des êtres qui lui ressemblent, glorieux et magnifiques, non par ceux difformes et putrides ; est-ce bien vrai ? Je pense. Qui irait contre la nature délicieuse du corps à la peau douce et nacrée, semblant sucrée ? Certains diront qu’ils ne sont pas intéressés. Foutaises ! La beauté est alléchante, arrêtez de vouloir vous convaincre du contraire. La laideur est repoussante et sujet à des moqueries blessantes mais tellement réalistes vous ne trouvez pas ? Pour ma part, je n’irais point me plaindre à Dame Nature de m’avoir offert cette enveloppe charnelle. Certaines personnes se sentent mal à l’aise avec leur apparence, d’autres ne sont pas nées avec le sexe qui à leurs yeux aurait dû leur être donné, d’autre encore qui ne font pas le moindre effort pour se préserver et qui finiront par se plaindre un jour ou l’autre sans pour autant se rejeter la faute dessus en disant que la bavure vient des aliments, de l’alcool ou du manque d’exercices. Bien facile est d’admettre que nous ne sommes en rien coupable de ce qui nous arrive n’est-ce pas ?

Le reflet de l’âme n’était plus envahit de lumière mais baignait à présent dans l’obscurité. Comment la beauté peut-elle demeurer dans un regard digne de vous accueillir tel une faucheuse ? Les plus brisés sont les plus magnifiques n’est-il pas ?

Il est dit dans les livres que chaque être à le pouvoir de choisir entre sa part de lumière et sa part d’obscurité. Mais quand les deux ne font plus qu’une, quelle destinée se dessine devant vous ? Est-ce la mort qui vous attend ou la gloire éternelle ?

Une beauté éphémère, une sensation de divinité, un être descendu des Cieux. Du moins, c'est ce que vous croirez en tombant nez à nez avec mon humble personne. Mais les apparences sont bien trompeuses, car elles cachent toujours des choses et cela arrange bien tout le monde au final. Le physique n'est qu'un pâle instrument pour définir le premier point de vue sur votre personne. En ce qui me concerne, vous auriez tort de vous fier à ce que vous voyez pour fonder votre opinion sur ma personne. Chez certains, le physique est une arme redoutable. Leur charme ne vous conduira pas en sûreté et un début de relation quelconque, mais vous plongera droit en Enfer ! Serait-ce ma description ? Je ne vous le dirais pas. A vous de prendre le risque. De quoi ? De mourir...

La beauté d’une femme réside avant tout dans sa prestance et le charme qu’elle dégage. L’allure calme et sûre d’elle vous montrera que la divinité qui vous fait face n’a guère peur de vous, simple mortel. Telle l’araignée, elle saura tisser sa toile et vous envoûter en un regard pour vous ensorceler. Allier la beauté au plaisir. Une pointe de grâce est exigée pour les filles d’Eve qui tentent de se faire voir comme leur égal d’Adam, bien que cela puisse sembler peine perdue. Et quel meilleur moyen que de vous bercer de regards indéchiffrables qui vous feront succomber...

Le tombeau de l’âme est tout simplement exceptionnel… C’est fou ce que l’on peut faire passer comme sensation, comme émotion dans un seul regard… Plongé vos yeux dans les miens et vous serez perdus. Qui pourrait survivre en plongeant dans un regard d’un pur béryl, alternant la tendresse et la provocation… De fines lèvres qui s’étirent pour inciter à des sombres pensées, un sourire aguicheur légèrement rougit par un artifice et une voix qui se veut sensuelle pour mieux attirer la proie dans un piège sans retour… Prenez garde au malaise, vous pourriez ne plus jamais vous réveiller…

Deux prunelles qui vous feront frémir d’excitation, quelques battements de cils et vous voici d’ores et déjà en ma possession. A l’inverse d’un regard azuré, vous transportant en plein océan, mes yeux vous entraîneront en terrain inconnu, dans un labyrinthe de verdure, mélangé aux émotions ressenties lors d’un mystère qui perdure. D’un vert ardent, mon regard ne cessera de vous provoquer mon seigneur, bien que la cour veuille que je baisse les yeux. Le reflet de l’âme est la clé pour se faire désirer et tromper, mais une fois que le piège est refermé sur vous, il ne vous restera plus qu’à prier, tenter de vous repentir de votre envie de luxure qui n’est autre qu’un cruel péché.

D'un naturel féminin, Rose aime fanfaronner dans des tenues dignes des soirées mondaines auxquelles elle aime tant se rendre et demeurer aussi charismatique que mystérieuse. Après, tout les soirées sans mystères seraient dépourvues de sens non ? Ces tenues d'un chic contemporain se résument à des robes de cocktails colorées, peut-être un peu trop pour certains, mais les goûts et les couleurs sont propres à chacun de toute façon. Cependant, Rose aime avoir ses jambes longues à l'air libre, c'est pour cela que ses robes demeurent courtes devant et possède un derrière plus long, à la limite d'une traîne légère. Pour ce qui est du décolleté, la demoiselle n'est guère difficile sur le sujet, bustier, brettelles, col en V, tout y passe, mais en restant dans le glamour et le sensuel, non le vulgaire. Après, beauté ne rime pas avec vulgarité, n'est-ce pas mesdames ?

Histoire

Tell me a funny fucking story.

La mort est cruelle. La faucheuse vous accueillera à bras ouverts, sans vous juger, vous ou vos actes, si dégradants soient-ils, sans se soucier de votre apparence, de vos émotions, vous enveloppera de ses bras avant de vous emmener dans l’au-delà, mais vous, l’accueillerez-vous telle une vieille amie, un guide vers ce pays dont personne n’est point revenu depuis ce jour ? Le terminus de la vitalité est-il si effrayant en fin de compte ? Lucifer et Dieu sont-ils réellement à la hauteur de leurs réputations, tels des justiciers fiers et orgueilleux, prônant l’équité comme si elle régnait en maître dans leurs mondes respectifs ? Mais Dieu n’a-t-il pas lui-même était déshonoré par un de ses fils qui est maintenant le roi des Enfers, celui qui lui a tenu tête, dégoûté de voir son père créer des êtres au sang impur et mortels, simple désir assouvi du tout puissant, reniant et oubliant ses héritiers depuis toutes ces années ? Qui peut bien être jugé objectivement dans un monde où les deux ne font que ce qui leur plait, jouant aux échecs, voulant gagner la partie, et voir l’autre finir au tapis ? Bien que l’histoire de Lucifer ne soit guère bien interprétée par la race humaine, elle les effraie au point qu’ils se voient dans l’obligation de prier et d’opérer de stratagèmes pour tenter de duper les divinités sur la qualité de son âme, de ses actes et de son dévouement au divin. Quelles pitoyables tentatives. Ne savent-ils pas que si leur âme est pure, ils n’ont guère de quiétude à ressentir quant à leur devenir ? Mais vous et moi, nous savons bien que personne n’est blanc comme neige dans ce domaine dirigé par l’avarice, l’avidité et la luxure.

Cette dernière et vous ne pouvez le nier est l’essence même de la vie. Qui n’a guère de plaisir, qui ne ressent guère de désir pour autrui, que l’être en question lui ressemble ou non. Par ailleurs, qui aurait donné la vie sans désirer quelque chose ou quelqu’un.

«Tout de même, ça avait quelque chose d'un peu dégradant de désirer quelqu'un si... voracement, juste parce que, physiquement, il était la perfection incarnée. J'avais toujours cru que c'était un truc de mec.»

Hélas, j’avais bien tort sur ce point, je le reconnais moi-même. L’homme et la femme ne sont guère différents quant au désir de chair, voire qui sait, même si cela demeure vraisemblablement secret, les femmes désirent peut-être même plus ardemment leur opposé que l’inverse, mais cela nul ne le saura jamais. L’égo, voilà une bien étrange histoire. Tous deux diront que l’autre ne sait point ce qu’il dit et qu’il ne peut ressentir le désir au point d’en perdre la raison comme il le fait, mais cela ne sert qu’à déstabiliser son adversaire dans cette lutte de pouvoirs. Lui faire perdre la tête et se jouer de lui, pour finir par le dévorer après l’avoir lentement mais sûrement piégé dans nos filets, soigneusement tissés. La chair a un goût délicieux, il faut le reconnaître, tant agréable que la force de s’arrêter est bien souvent hors de portée pour la majeure partie d’entre nous, surtout les créatures que nous sommes désormais.

[Pensées flashback]

" Vous êtes très en beauté ce soir Milady ~ Votre magnificience ferait trembler n'importe quel homme sur cette Terre et c'est à moi que reviens le plaisir de l'admirer. Vous me flattez ma chère. "

" Toute innocence se souille inéluctablement. "

" Encore vous ? *rougissement*

- Depuis ce soir, je ne cesse de penser à vous Milady. Votre silouhette, votre regard, votre parfum...Tout cela hante mes nuits et perturbe mon inconscient à tel point que ce dernier se joue de moi en me faisant subir une épreuve, me forçant à imaginer ce qu'il me plairait au plus haut point de partager avec vous très chère. Un moment de pleine intimité, ici et maintenant, sous ce ciel lunaire et étoilé qui serait dorénavant notre jardin secret. Qu'en dîtes-vous ma douce ? "

[Retour au présent]

Mes doigts vinrent parcourir mes lèvres en repensant au moment où son souffle s'est alors confondu avec le mien. Cet instant où mon coeur s'est arrêté de battre, où mon sang ne fit qu'un tour et où ma raison m'abandonna aux bras de sa soeur, la passion. Cette nuit-là, pour la première fois, un homme me posséda. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne fût en aucun cas doux et sentimental, mais plutôt passionnel et vorace. Pour une première fois... Pour la seule fois d'ailleurs.

Étrangement, depuis ce soir, mon amant ne voulait plus me toucher. Pourquoi ? Cette question venait hanter mes nuits jusqu'à ce qu'un soir... Ordure. Voilà tout ce que tu étais, toi, être de divine Luxure, enfin si tant est que le divin existe bel et bien. Ce péché t'avait dans sa ligne de mire et t'avais à présent de son côté, contrairement à la pureté que tu devais garder pour ta future bien aimée, t'en souviens-tu ? Celle à qui tu étais destiné. Certes, l'ancien temps, celui où les mariages arrangés faisaient le bonheur des familles déchues et dépourvues de noblesse, tout en faisant le malheur des personnes désignées, bien souvent prisonniers de l'enfance. Te souviens-tu que tu n'étais pas le seul à être fiancé à une âme soeur toute désignée par ta postérité ? Bien sûr que non, et même si tu l'avais gardé à l'esprit, mon sort n'était désormais qu'un lointain souvenir à tes yeux. Celle pour qui tu avais grâce maintenant n'était autre qu'une femme d'âge mûr, une dame d'expérience et une succube d'expérience. Qui ? Ô mon cher, si seulement tu avais pu choisir autre femme que celle qui m'a donné la vie...

« On fait plus souvent des trahisons par faiblesse que par un dessein forcé de trahir.»

Et Dieu sait que l'être humain est faible. Câtain que tu es devenue, toi censée être mère de vertu et de loyauté envers celui qui est ton mari. Comment peux-tu te salir en commettant un adultère avec un homme en âge d'être ton fils ? Et toi satyre, n'as-tu aucune pitié de déshonoré toute ta famille ? Vous avez voulu vous jouer de moi, de tous, en vous donnant l'un à l'autre sans retenue, démythifiant le divin, trahissant vos maisons et jouant la carte de la déloyauté. Qu'il en soit ainsi.

" Le chagrin amoureux peut transformer les gens en monstres de tristesse. "

Voilà la malédiction qui guida ma vie depuis ce jour : " Tu ne peux pas aimer ". Ou du moins, tu ne peux plus. Quand la trahison est trop grande, la fierté et l’ego s'en retrouvent tout autant gonflés à bloc pour étouffer la tristesse et font place à celle qu tu deviendras en effaçant celle que tu as été. Le passé laisse place à l'avenir, puisque le présent lui-même semble avoir disparu. Ne pas oublier d'où l'on vient pour savoir où l'on va, voilà tout. Ne pas laisser le temps effacer la douleur et les souvenirs pour ne pas oublier qui nous sommes et ce que nous devons faire, comment nous devons vivre et quel rapport à autrui avons nous choisi de faire subir. Avant de blâmer une personne pour son caractère, apprenez l'histoire qui se cache derrière...
C'est ainsi que depuis ce jour, la noirceur avait envahi mon coeur, ou du moins, ce qui semblait l'être depuis cette trahison, car tout le monde sait que cette chose si fragile peut se trouver en mille morceau en une fraction de seconde. " Do you know why women break glass in movies when they're upset ? That's them, trying to find something as broken as their heart. " Rien à ajouter.

« Ma vengeance est perdue s’il ignore en mourant que c’est moi qui le tue. »

A présent, une seule chose hantait mon esprit : la vengeance. Trouver par tous les moyens une manière aussi digne que malsaine pour exercer mon pouvoir contre ces infâmes créatures qui s'adonnaient au plaisir de la chair avec pour seul témoin l'obscurité de la nuit. Mais un jour, une idée jaillit enfin de mon inconscient.

On dit qu'« Il est mal de violer sa parole sans raison ; mais on trouve toujours une raison. »

Violer sa parole, voilà la clé de mon idée. Le mariage en ce temps est source de pureté, de destin puisque c'est Dieu qui vous fait vous unir et qui bénie cette union. Mais l'adultère lui, n'a guère sa place dans ce schéma idyllique n'est-ce pas ? Et si ma mémoire ne me fait point défaut, cet acte profane est puni par une sentence irrévocable et éternelle, comme le long voyage qui la suit : la mort. C'est pourquoi mon idée me faisait tant frissonner, elle ne pouvait connaître aucun échec. Seule mon jeu d'actrice allait devoir compter et l'orgueil acquis suite à cette ineptie allait être ma meilleure arme.

Un soir, à la tombée de la nuit, je courus voir mon père, en pleurs, le souffle coupé par ma folle course -si tant est qu'elle ait été vraiment longue- afin de le prévenir de ce que j'avais vu se passant à ma fenêtre, dans le parc donnant derrière notre manoir. Ma génitrice violentée par un homme. De suite, le visage autrefois calme de mon géniteur est devenu méconnaissable derrière la colère qu'il laissait voir. Sortant en toute hâte de son bureau et ordonnant aux gardes de le suivre, il vit une scène qui lui retourna aussi bien le coeur que l'estomac pour tout vous avouer. Sa -merveilleuse- femme, victime d'une violence faite par un homme qu'il ne connait guère mais pour qui le sort est déjà celé. Il ordonna à ses hommes de s'emparer de lui et de l'enfermer aux cachots pour la nuit, puis ajouta que son exécution aura lieu à l'aube.

Et ce fut magistral car cet acte en lui-même place l'homme au même rang que le divin sinon supérieur à lui, car qui à part Dieu est censé pouvoir ôter la vie d'un être humain ? Peut-être le roi des Enfers ? Ce dernier me semble plus accueillant que son père en tout cas. Mais l'affront que je venais de faire à ma madone était tellement mauvais... Et dorénavant la culpabilité n'aurait plus du tout ma peau quant à la décision mûrement réfléchie que j'avais prise quant à dévoiler ses agissements en douce, qui certes avaient été quelques peu transformés par ma langue de vipère.

Le soir venu, je n'avais pas oublié de me venger de la plus sournoise des deux créatures qui m'avaient humilié : ma mère. Au moment du coucher, je toquais à sa porte et attendu qu'elle me permette d'entrer. Je la trouvais là, seule devant sa coiffeuse, le regard vide. Cette vision aurait dû me faire du mal, mais tout ce que je ressentais à cet instant précis était de la jouissance. C'est toujours jouissif de voir que notre pouvoir à faire du mal aux autres est relativement fort.

" Vous allez bien Mère ?, demandais-je avec une voix enfantine.

- Comment oses-tu...

- Pardonnez-moi ?, faisant mine d'être choquée.

- Comment oses-tu me demander une chose pareille ?! Je sais bien que ce qui lui est arrivé est entièrement ta faute. Nos ébats passaient inaperçu aux yeux de ton père qui n'avait jamais de temps pour moi. Trouver de la tendresse et de l'amour dans les bras d'un autre homme, cela est humain. Et ça tu viens de me l'enlever et plus jamais je ne tomberais à nouveau amoureuse...Par ta faute. "

Mon regard tendre venait de se transformer en abysse noire, mon sourire doux et chaleureux se changea en un rictus malsain et mon air compatissant fit place à un air hautain.

" Tomber amoureuse dites-vous ? C'est cela pour vous ? S'abandonner dans les bras d'un homme qui ne désire que votre chair ? Vous me dégoûtez ! Vous êtes bien faible pour pouvoir prétendre que cet homme vous a éperdument aimé et pour lui avoir offert vos sentiments sans retenu comme vous osez le prétendre. "

Elle se leva et la voyant prête à me gifler, mon rictus se transforma en léger rire. L'incompréhension se lisait à présent sur ses traits.

" Attention ma chère. Surveillez vos gestes et vos paroles, sinon je m'en servirais à desseins contre vous, vous pouvez me croire. Vous avez beau m'avoir donné la vie, je ne resterais pas la fille d'une putain dans votre genre. Le soir où vous vous êtes laissée posséder, vous avez tout perdu : ma confiance, mon admiration mais aussi et surtout votre dignité. Alors à présent, ça fait quoi d'être rendue au même rend que celles qui offrent leurs corps au premier venu ? "

Je la vis tomber à terre, les yeux exorbités face à mes paroles qu'elle devait penser si cruelles. Puis, je quittais la pièce, telle un fantôme destiné à semer la mort et le désespoir sur Terre. En me dirigeant en dehors du domaine, je pensais vaguement à tout ce qui s'était déroulé. Au final, je ne valais pas mieux que cette madone bien que personnellement je n'avais commis aucun acte d'adultère contrairement à elle, du moins pas encore. Mais du reste, valais-je réellement mieux au final ? Une femme de bonne vertu qui se laisse séduire par le premier venu bien qu'il ne soit guère d'une maison pauvre. J'avais joué et j'avais perdu. Tellement de choses. Ma virginité, mon innocence et surtout ma dignité. Comment se regarder dans un miroir après avoir une opinion bien maussade et décevante de sa personne ?

Me dirigeant vers la falaise qui surplombée les vagues déferlantes se situant une centaine de mètres plus bas, je regardais une dernière fois la lune, étincelante, fière et pourtant tellement illusoire, elle qui fait naître chez les enfants humains les pires cauchemars. Puis je commis l'impensable, un saut de l'ange. Le seul. L'unique. Libérateur.

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La chute libre puis l'impact. Bien, mais ensuite ? A présent ? Les ténèbres, ni plus ni moins. Enfin, tout en tenant compte des ressentiments corporels qui vous font l'effet d'un immeuble de trente étages vous ayant réduit à l'état de crêpes. Oui très sophistiquée comme métaphore, je vous l'accorde. Miséricorde, mais où suis-je ? Dans les tréfonds de l'océan ? Mon enveloppe corporelle me parait étrangère, vide, telle une coquille dépourvue de toute masse se laissant voguer au gré du vent. Sympathique ? Vous direz ça quand on se retrouvera, d'accord ?

Je continuais ma route qui me paraissait interminable, telle un effet d'optique dans un labyrinthe te faisant croire à une avancée fulgurante tandis que tu ne bouges pas d'un seul centimètre. L'usure totale. Quand soudain, un pont apparût devant moi avec un homme qui me proposa de l'eau après m'avoir bien "poliment" expliquer que mon hôte n'était autre que la mort elle-même. Cette douce et cruelle créature, invisible et immatérielle, réelle pour les uns mais méconnue de tous. " La mort est un long voyage dont personne n'est jamais revenu. "

Puis soudain, un paysage apocalyptiquement neutre se dressa devant moi. Un homme, un vieillard posté à l'entrée d'un pont m'expliqua son rôle ici bas dans ce si long périple qui était désormais ma " nouvelle vie ". Je devais traverser ce pont grâce à lui, mais tout d'abord, il me tendit de l'eau, mais mon instinct m'insista à décliner sa proposition. Puis, après être passé de l'autre côté, je vis à nouveau.

Ici, tout est divisé par quartier, bien que tous, nous ayons un rôle de pauvres âmes damnées répandues dans les entrailles de l'enfer. Depuis cet incident survenu plusieurs décennies auparavant, je me complais dans mon nouveau lieu d'existence, dans cette "vie" pleine de vices et dans le rôle de patronne du SPA qui m'a conduite dans les quartiers de la Paresse. La suite? Venez la découvrir par vous même Invité.

Joueur
Crédit de l'avatar - Schin Loong
Who are you ? Belkudera
Comment tu nous as trouvé ? En espionnant le pc de Valentine o/
Des remarques particulières ? Tout le monde il est méchant, y a de la joie par ici, c'est cool ! Sinon j'aime bien le peu de personnes que j'ai déjà croisé, tout le monde a l'air fou et moi j'aime bien moi ! Et puis le design est class', le contexte purement badass alors Welcome to the Hell !

Friends in Death

Valentine Sjöberg

[TITRE DE VOTRE LIEN]

Val', Val', Val'... Peut-être le pire Luxurieux par excellence dans cet univers. Toujours à sortir, faire la fête, se cuiter la gueule et sauter la première venue. Du moins, c'est ce que j'ai compris le peu de fois où je l'ai vu rentrer à l'appart complètement bourré en train de parler avec le mobilier ou son foutu clébard handicapé. Triste existence que de passer sa vie défoncée. A côté de ça, je dois dire que sa présence m'est totalement, comment dirais-je...inutile. Sa silhouette se déplaçant dans les couloirs me fait autant d'effets qu'un fantôme le jour d' Halloween à quatre heures de l'après-midi. Tout ça pour dire que je le snob avec une puissance incommensurable. Certes, nous sommes en colocation, mais nous ne sommes pas mariés, ni obligés de nous apprécier pour autant que je le sache! (Rose pense que Val' est un homme pour le moment, mais découvrira la vérité dans un RP prochainement ! )

Gabrielle Superbe Dejanvier

TITRE DE VOTRE DEUXIEME LIEN

Gaby. Mi-complice, mi-rivale. Après tout, l'Orgueil est un péché qui laisse peu de place à autrui en tant qu'égal à soi-même. L'histoire de cette femme m'a tout de suite fait frissonner de plaisir, ce long frisson d'excitation et d'admiration quand au stratagème utilisé pour parvenir à ses fins. Si jamais elle devait se trouver en difficulté - ce qui soit dit en passant m'étonnerait fort - nul doute que je prendrais plaisir à venir démolir celui ou celle qui la prendrait pour cible, rien que pour ma jouissance personnelle et que Gaby ait une dette envers moi. A côté de ça, je sais que nous serons sur un piédestal chacune par rapport, attendant que l'autre finisse par tomber au tapis à cause des coups bas perpétré par sa pire rivale connue pour l'instant. Next battle !

[NOM DE VOTRE TROISIEME LIEN]

3EME TITRE DE LIEN

[NATURE DE VOTRE TROISIEME LIEN - DEUX LIEN MINIMUM PAR PERSONNE]

[NOM DE VOTRE QUATRIEME LIEN]

[TITRE DE VOTRE QUATRIEME LIEN]

[NATURE DE VOTRE QUATRIEME LIEN]

Sujet: Re: ♠ Rose Abberline ♠ Mar 11 Mar - 13:10